UnerĂ©cente vidĂ©o TikTok a Ă©mu des milliers d’utilisateurs. Le protagoniste est un garçon qui a vĂ©cu un moment traumatisant lorsqu’il a cru que sa grand-mĂšre allait tuer son cochon. Vous vous souvenez certainement du cas scandaleux d’un Youtuber qui a Ă©levĂ© un porcelet pour le manger au bout de 100 jours ou encore de cet homme qui est pris en train de -Palien PostĂ© le 19 novembre 2012 Ă  204932 Parle lui de tout ou n'importe quoi , ne la laisse pas seule , cache l'alcool si elle a des penchants pour quand elle est triste , parle Ă  ton pĂšre puis arrange toi pour la suite . Je tiens en compte , merci , ça pourrai fortement m'aider . GameThomas26 PostĂ© le 19 novembre 2012 Ă  204916 Dit lui que tu l'aimes, aller au cinĂ©ma, offre lui un truc... Fait comme tu le sens! Oui , c'est ce que je prĂ©fĂ©re faire , mais la situation m’exaspĂšre et je ne sais que faire , donc je m'adresse Ă  vous pour demander aussi si certains n'Ă©tais pas dans cette situation . ï»żPleurersa mĂšre, c'est pleurer son enfance. J'ai Ă©tĂ© un enfant, je ne le suis plus et je n'en reviens pas. de Albert Cohen issue de Le Livre de ma mĂšre - DĂ©couvrez une collection des meilleures citations sur le thĂšme 30 citations sur l'enfance Non je ne parle pas de ma mĂšre ni de ma tante ou marrainne mais belle est bien de ma grand mĂšre! Cela a Ă©tĂ© si douloureux, je n'avais que 11 ans je pense... Oui... J'allais regardais une cassete dans ma chambre, je la met et je commence a regarder puis tout d'un coup le tĂ©lĂ©phone sonne, je ne sais plus qu'elle heure il Ă©tait mais c'Ă©tait le soir. Je me suis dis bah ça dois etre ma tante prĂ©fĂ©rĂ© comme d'hab quoi. Ensuite j'entend ma mĂšre rĂ©pĂ©ter quoi quoi??? Ensuite des c'est pas possible, puis tout ce que j'ai entendu c'Ă©tait... Des larmes, elle avait raccorchĂ©... Et a pleurer dans les bras de mon pĂšre, je suis sortie car ça m'a fait peur et sa m'inquiĂ©ter, je deteste voir ma mĂšre en pleure. Je la regarde et je dis maman, pourquoi tu pleures? Et elle me dit Tu n'as plus de grand mĂšre... J'ai Ă©tĂ© choquĂ©, tout mes souvenirs chez ma grand mĂšre se sont reveiller, c'Ă©tait en avril, a croire que je perd toujours des gens que j'aime en avril, j'ai pris ma mĂšre dans mes bras aussi, ensuite mon pĂšre nous a prit toute les deux dans ses bras... Ma mĂšre a dormit avec moi, pour qu'on parle, et le matin en se reveillant elle me rĂ©pĂ©te je n'ai plus de mĂšre et tu n'as plus de grand mĂšre. Enfin si j'en ai une mais du cĂŽtĂ© de mon pĂšre et j'avais une prĂ©fĂ©rence pour celle du cĂŽtĂ© de ma mĂšre. Ma mĂšre est partis au portugaloui famille portugaise je suis la seule nĂ©e a paris, je lui ai demandĂ© si je pouvais venir pour assister a l'enterrement de ma grand mĂšre et elle n'a pas voulus... A chaque fois que je vais au portugal en Juillet je vais au cimĂ©tiĂšre, c'est la premiĂšre chose que je fais, non, je vais chez ma grand mĂšre puis au cimetiĂšre, mon pĂšre sa lui a donnĂ© envie de pleurer a prĂ©sent que ma grand mĂšre n'est plus a la maison... Vous me direz, c'est la vie, il y a des hauts et des bas, le truc c'est que des gens arrivent a encaisser la douleur, moi je ne peux supporter ça plus longtemps... J'aurais voulus qu'elle me voit grandir, pour moi elle est morte trop tot cry

Cejeudi 11 aoĂ»t, Jean-Luc Reichmann a annoncĂ© une triste nouvelle Ă  ses fans sur son compte Twitter, la disparition de sa mĂšre, Josette. « Maman, aujourd’hui je pleure », a

M Campus Aujourd’hui Ă©tudiant en kinĂ©sithĂ©rapie, Mathis Ă©voque, dans un tĂ©moignage, sa vie aprĂšs la mort de sa mĂšre, survenue alors qu’il avait 16 ans. Mathis, 20 ans, est Ă©tudiant en premiĂšre annĂ©e dans un institut de formation en masso-kinĂ©sithĂ©rapie, Ă  Paris. Il a souhaitĂ© tĂ©moigner de son vĂ©cu et de sa reconstruction » aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa mĂšre, pour aider ceux qui y seraient eux aussi confrontĂ©. J’ai perdu ma maman peu de temps aprĂšs mon entrĂ©e en premiĂšre S, quand j’avais 16 ans. J’ai perdu le goĂ»t de tout, de travailler, de manger si bien que j’ai perdu 5 kg, de mes passions. Je suis retournĂ© au lycĂ©e deux semaines aprĂšs seulement. J’y allais par amour, pour elle et pour mon pĂšre, car j’étais trop malheureux pour penser Ă  moi. J’ai rĂ©ussi Ă  me motiver juste avec une phrase que je me rĂ©pĂ©tais Pense Ă  maman qui n’aimerait pas que tu abandonnes les cours Ă  cause de son dĂ©part, elle voudrait que la vie continue et que tu rĂ©ussisses. » J’avais de gros problĂšmes de concentration je regardais mes professeurs ou mes amis dans les yeux, j’acquiesçais, mais en rĂ©alitĂ© je n’écoutais pas, tellement je pensais Ă  tout ce qui m’arrivait. Il fallait tout noter, me crĂ©er des images pour fixer les choses dans ma tĂȘte. C’était surtout catastrophique pour lire des textes, ce qui m’a posĂ© problĂšme au bac de français au dĂ©but, je lisais une phrase et je perdais le fil, puis aprĂšs j’en lisais deux puis trois, puis de mieux en mieux Ă  force de persĂ©vĂ©rance. Ma scolaritĂ© est devenue un combat avec moi-mĂȘme ; je me suis battu comme jamais je me suis battu, sans avoir les rĂ©sultats Ă  la hauteur de mon travail. Ce que je faisais ou un ami faisait en dix minutes avant, je mettais dĂ©sormais une heure Ă  le faire. Il faut accepter d’avoir un handicap que l’on a jamais eu auparavant, et que cela dure quelques semaines, quelques mois, quelques annĂ©es, cela dĂ©pend de chacun
 Evacuer cette frustration Je souffrais de cela et je pleurais pour Ă©vacuer cette frustration et je n’ai pas de fiertĂ© masculine qui veut toujours laisser transparaĂźtre une force et qui ne pleure jamais, moi j’ai pleurĂ©, et cela m’a fait beaucoup de bien. Mais je me rĂ©pĂ©tais qu’il fallait ĂȘtre patient, qu’avec le temps, en ne lĂąchant rien, je deviendrai plus fort, plus concentrĂ©, plus appliquĂ© et encore plus dĂ©terminĂ©. Mon pĂšre a Ă©tĂ© extraordinaire dans ses paroles, en me disant Ne regarde pas ce que tu n’as pas fait mais tout ce que tu as fait cette annĂ©e, tous tes efforts, et comme tu as progressĂ©. » Peut-ĂȘtre qu’elle est mieux lĂ  oĂč elle est, oĂč elle ne souffre plus » J’ai eu besoin, au dĂ©but, d’aller tous les jours au cimetiĂšre, cela me permettait d’évacuer, c’était mon Ă©quilibre, mais cela dĂ©pend de chacun. Il ne faut pas y aller si nous n’aimons pas, si cela ne nous fait pas du bien, et surtout ne pas culpabiliser. LĂ , je parlais Ă  ma mĂšre, je pleurais, mais je repartais toujours en ayant sĂ©chĂ© mes larmes grĂące Ă  cette phrase que disait mon pĂšre Peut-ĂȘtre qu’elle est mieux lĂ  oĂč elle est, oĂč elle ne souffre plus. » Cette phrase m’a vraiment Ă©normĂ©ment aidĂ© car je me dis que si la douleur l’a emportĂ©, c’est sĂ»rement que la douleur Ă©tait trop forte. MalgrĂ© sa tristesse, il est important de se dĂ©centrer, de se mettre Ă  la place de l’autre, et d’avoir le courage de dire je prĂ©fĂšre le bien de ma mĂšre que le mien, et ce bien, en rĂ©alitĂ©, c’était surtout la fin de sa souffrance ». Il faut aussi de l’empathie pour se dire que la personne dĂ©cĂ©dĂ©e n’aimerait pas vous voir pleurer, ĂȘtre triste, ĂȘtre malheureux. Par respect pour elle, et de maniĂšre imagĂ©e, pour ne pas la dĂ©cevoir, il faut continuer de se battre et de vivre malgrĂ© la douleur et la souffrance intĂ©rieure. Chacun rĂ©agit Ă  sa maniĂšre d’autres pensent, dĂšs la mort d’un proche, que nous n’avons qu’une vie et qu’il faut en profiter au maximum. Pour ma part, je n’ai pas rĂ©ussi, je n’arrivais pas Ă  penser Ă  moi. AprĂšs avoir avancĂ© dans mon deuil, j’ai petit Ă  petit rĂ©ussi Ă  m’imposer ce nouveau mode de vie nous n’avons qu’une vie et il faut en profiter au maximum. DiffĂ©rent des autres, comme exclu J’ai eu la chance d’avoir des amis qui m’ont fait rire et redonnĂ© le sourire. Mais beaucoup d’autres, avec qui je vivais, au lycĂ©e ou ailleurs, m’ont blessĂ© sans le faire exprĂšs. Des simples phrases comme ma mĂšre vient me chercher » et toutes les insultes liĂ©es aux parents, m’étaient insupportables. Je souffrais de ne plus pouvoir en parler comme eux et donc d’ĂȘtre diffĂ©rent des autres, comme exclu
 Personne ne peut imaginer la douleur de perdre sa mĂšre ou son pĂšre ou un autre proche s’il ne l’a pas vĂ©cu. Donc nous ne pouvons pas en vouloir aux personnes qui ne comprennent pas ou qui sont maladroites dans leurs propos en voulant pourtant nous aider. Mais il faut s’éloigner de ceux qui se plaignent tout le temps, broient du noir et n’ont pas d’empathie. On a besoin d’ĂȘtre encouragĂ© dans notre dĂ©marche de parler, quitte Ă  aller voir un psy Il faut s’entourer de ceux qu’on aime, qui nous apportent des ondes positives, Ă  qui on pourra parler. C’est important de beaucoup parler et d’éliminer, de pleurer, pour extĂ©rioriser ce mal-ĂȘtre. On a besoin d’ĂȘtre Ă©coutĂ© sans ĂȘtre jugĂ©, et d’ĂȘtre encouragĂ© dans notre dĂ©marche de parler, quitte Ă  aller voir un psy et bien comprendre que les clichĂ©s sont faux, aller voir un psy n’est pas rĂ©servĂ© aux fous, si on n’a personne Ă  qui parler ou si on n’y arrive pas. Pour ma part, j’ai eu la chance d’ĂȘtre trĂšs bien entourĂ©, mais j’échangeais surtout avec une dizaine de personnes mon pĂšre et ma copine qui ont Ă©tĂ© exceptionnels, mon frĂšre, mes grands-parents, ma marraine, quelques membres de la famille et de mes amis. Pour se reconstruire, je pense aussi qu’il ne faut pas culpabiliser sur la mort de la personne en cherchant sa part de responsabilitĂ©. Il faut aussi s’évader et se divertir avec ce et ceux que l’on aime. Une de mes grandes passions, le théùtre, m’a beaucoup aidĂ© c’est un moyen d’expression et d’élimination exceptionnel, couplĂ© Ă  du sport, pour se dĂ©fouler et se libĂ©rer de tous nos chagrins, malheurs, Ă©nervements
 Et moi qui adore bien manger », j’ai appris Ă  cuisiner pour tous les jours, et toujours dans l’objectif d’apporter du baume au cƓur Ă  mon pĂšre et moi avec des plats sympas. Il faut s’accrocher Ă  ces petites choses trĂšs personnelles Ă  chacun mais qui nous font du bien. N’avoir rien lĂąchĂ©, c’est aussi ce qui a fait ma force En Ă©tant mieux psychologiquement, j’ai rĂ©ussi Ă  m’encourager, en me disant que je souhaitais faire kinĂ©sithĂ©rapeute depuis tout petit, maman adorait ce mĂ©tier, elle Ă©tait ravie que j’ai eu cette idĂ©e seul et que je puisse la rĂ©aliser, et ça m’a encore boostĂ© dans mon projet. Puis, confrontĂ© aux concours pour entrer en Ă©cole de kinĂ©, j’ai compris que je bossais pour moi. N’avoir rien lĂąchĂ©, c’est aussi ce qui a fait ma force en cette annĂ©e 2017-2018, pour entrer en Ă©cole de kinĂ©sithĂ©rapie. Selon plusieurs amis, j’avais un truc en plus, par exemple aprĂšs un 8 heures – 18 heures avec quatre heures d’amphi, tout le monde rentrait chez lui Ă©puisĂ©, moi j’allais Ă  la bibliothĂšque universitaire jusqu’à 20 heures fatiguĂ© ou non, et parfois je bossais de nouveau dans les transports en rentrant. Je ne me plaignais jamais, contrairement Ă  d’autres soi-disant au bout de leur vie » aprĂšs un cours ou autre. Pour moi c’était long et fatiguant mais c’était comme ça, ce grave Ă©vĂ©nement m’a appris que dans la vie il y a des choses peu importantes, peu graves et des choses qui le sont davantage, on n’a pas toujours le choix, donc on se bat et on avance. Je sais que cette dĂ©termination provient du dĂ©cĂšs de ma mĂšre. J’ai tellement souffert que maintenant je vis diffĂ©remment, je donne tout dans tout ce que je fais car je sais que l’on n’a qu’une vie et que cela va trĂšs vite ! Quatre ans aprĂšs le dĂ©part de ma mĂšre, j’ai toujours des grands coups de mou, des grandes tristesses. Ils sont parfois aussi violents qu’aux premiers jours, mais avec le temps, ils deviennent moins frĂ©quents. Pour autant, cela va bien mieux depuis que j’ai compris qu’il fallait continuer de vivre pour moi, pour mes proches et pour elle. Ma maman Ă©tait exceptionnelle, j’avais une relation trĂšs fusionnelle avec elle. On ne se rend pas compte de tout ce que nos mĂšres font pour nous, il faut leur ĂȘtre trĂšs reconnaissant. J’espĂšre que ce tĂ©moignage pourra aider d’autres personnes confrontĂ©es Ă  un deuil ce ne sont que de petites choses, mais qui, Ă  la fin, nous permettent d’aller mieux. Claire AnĂ© Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. LemĂ©decin n'est pas trĂšs optimiste et l'Ă©tat de ma grand-mĂšre nĂ©cessiterait des examens mĂ©dicaux que nous ne voulons pas lui faire subir vu on Ăąge et son Ă©tat (elle n'en souffrirait que d'avantage). Mon oncle a Ă©tĂ© la voir et d'aprĂšs lui, elle ne reconnait pas les gens qui l'entourent. Ça fait plusieurs mois que je ne l'ai pas vue mais j'hĂ©site Ă  aller la voir demain. En
Il y a pour les enfants bien des raisons d’aller mal mĂ©sententes conjugales ; parents nĂ©gligents, maltraitants ou excessivement exigeants ; deuils ; soucis quant Ă  la santĂ© d’un proche ; traumatismes ; anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă  la prĂ©caritĂ© sociale ; excĂšs de stress dans la vie quotidienne 
 La liste est longue et divers facteurs peuvent soit se conjuguer, soit se succĂ©der dans le temps. Reste un cas de figure auquel nous, personnels des Ă©coles, ne pensons pas souvent et qui pourtant produit de considĂ©rables dĂ©gĂąts celui des mĂšres dĂ©pressives. Entendons-nous bien on ne parle pas lĂ  de mĂšres qui, de temps Ă  autre, connaissent des passages Ă  vide. ConnaĂźtre des passages Ă  vide me semble on ne peut plus normal 
 Disons mĂȘme que cela me semble constituer un gage de bonne santĂ© psychique seules les machines Ă©chappent aux Ă©tats d’ñme ; les ĂȘtres humains dignes de ce nom composent quant Ă  eux comme ils le peuvent avec la difficultĂ© d’ĂȘtre ! Ni des femmes passagĂšrement dĂ©primĂ©es, ni des femmes Ă©garĂ©es Celles que je qualifie, faute peut-ĂȘtre de termes plus appropriĂ©s, de mĂšres dĂ©pressives, font durant longtemps bonne figure. Elles se prĂ©occupent de leurs enfants. Elles ont le souci de leur devenir. Elles se savent responsables d’eux. Vis-Ă -vis de l’école, ce sont donc des mĂšres sans histoires elles n’oublient de venir chercher leur progĂ©niture ; elles ne s’amusent pas Ă  faire sans cesse des scandales ; elles ne se mettent pas non plus Ă  pleurer sitĂŽt qu’on leur adresse la parole. Quelquefois, leur dĂ©tresse, perceptible seulement si l’on prend de longuement parler avec elles, est mise au compte d’une sĂ©paration elles sont Ă©tĂ© quittĂ©es, disent-elles quand elles n’utilisent pas le terme d’abandon. Des annĂ©es plus tard, elles ne s’en sont pas remises. Ce qui donne Ă  penser que la sĂ©paration n’a pas Ă©tĂ© seulement une Ă©preuve mais qu’elle a ravivĂ© des fragilitĂ©s antĂ©rieures. D’autres fois, le couple subsiste. Le mari est Ă©voquĂ©. Si des reproches lui sont faits, ils sont mesurĂ©s. Mais on perçoit, concernant la vie conjugale comme vis-Ă -vis du reste de l’existence, une profonde lassitude. Le bonheur n’est pas rationnel. Il ne se dĂ©crĂšte pas. Quand le plaisir de vivre est cassĂ©, il ne reste qu’une existence Ă  traĂźner comme un forçat traĂźne son boulet. Tout ce qui, dans la vie quotidienne, fait le dĂ©lice des gens psychiquement bien portants bascule dans la grisaille, dans l’ennui, dans une fatigue sans fond. Contrairement Ă  celles qui connaissent des passages Ă  vide, les mĂšres dĂ©pressives ne pleurent pas beaucoup. Mais elles sont tristes, sans entrain. Elles sont comme absentes de leur vie. Quelquefois, insidieusement, elles se mettent Ă  boire en cachette. Leur alcoolisation n’est cependant pas bruyante elles n’arrivent en titubant Ă  la sortie des classes 
 Autant dire qu’elle peut passer longtemps inaperçue. Pour les enfants, ces situations-lĂ  sont terribles. D’abord parce qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe ils sentent bien que quelque chose ne va pas ; ils voient bien que leur maman n’a le cƓur Ă  rien. Mais elle n’en fait pas moins tout ce qu’il faut et elle le fait mĂȘme comme il faut 
 Comment un jeune enfant pourrait-il se reprĂ©senter cette Ă©trange chose qui ressemble Ă  un dĂ©ficit de goĂ»t pour la vie ? Faire des bĂȘtises, ĂȘtre toujours plus gentil ou Ă  son tour s’éteindre Ensuite parce qu’ils n’ont de cesse que de vouloir ramener cette drĂŽle de maman toute triste vers un peu de joie de vivre, vers un peu de lumiĂšre 
 Les uns font des bĂȘtises pour attirer son attention. Les autres, plus nombreux, s’évertuent Ă  ĂȘtre gentils, toujours plus gentils, serviables, toujours plus serviables. Ils oublient au passage qu’ils ont aussi une vie, leur vie d’enfant, Ă  vivre la scolaritĂ© s’en ressent Ă©videmment fortement. D’autres encore tentent de rejoindre leur mĂšre dans la tristesse ils se ralentissent ; ils rasent les murs ; ils s’éteignent 
 Ils jouent la carte de la solidaritĂ© et ils dĂ©sertent le camp de la joie de vivre. Pour les Ă©coles, la situation n’est pas simple on peut reprocher Ă  un parent d’ĂȘtre maladroit ou nĂ©gligent ; mais on ne peut lui reprocher d’ĂȘtre dĂ©pressif ! Il est bien sĂ»r possible, dĂšs lors qu’on a fini par saisir la nature du problĂšme, de dire qu’il faut tenter de se soigner. Que si l’on ne le fait pas pour soi, il faut le faire pour les enfants. Mais le risque est alors de se faire proprement jeter de quoi vous mĂȘlez-vous donc, peuvent nous rĂ©pondre, non sans une certaine lĂ©gitimitĂ©, les mĂšres concernĂ©es. Il y a sans doute aussi des pĂšres dĂ©pressifs. Mais il me semble que le cas est plus rare. Et surtout qu’il est moins dĂ©vastateur. Face Ă  un pĂšre dĂ©pressif, les enfants bien sĂ»r s’essaieront Ă  susciter un peu d’attention. Mais ils n’auront pas, ou beaucoup plus rarement, ce dĂ©sir obsĂ©dant de le soigner, de le ranimer, de le rĂ©parer, de le rĂ©animer l’état dĂ©pressif d’un pĂšre n’interdit pas forcĂ©ment Ă  ses enfants de grandir, de construire leur vie. Celui d’une mĂšre me semble nettement plus toxique. Sylvie Blanchet
ParAdélie Le Pian Le 08 septembre 2016 à 16h53 . Faits divers; Témoignages; Télé et téléréalité; Insolite; Quelques jours avant sa mort, Brenda Schmitz, mÚre de quatre enfants, donne
"Maman c'Ă©tait quand la derniĂšre fois que t'as pleurĂ© ?" "Ben y a pas si longtemps que ça tu sais mon Coeur" bon sang elles m'ont jamais vu pleurer ? "Et quand ta grand-mĂšre elle est morte, t'as pleurĂ© ?" ... "Non" "Pourquoi ? T'Ă©tais pas triste ?" Si, t'Ă©tais atrocement triste, hurle quelque chose en moi "Parce qu'on m'a dit de ne pas pleurer." C'est vrai, je n'ai pas pleurĂ© Ă  la mort de ma grand-mĂšre paternelle. Ni aprĂšs. J'avais sept ans quand elle est partie. On m'a dit qu'il ne fallait pas pleurer "parce qu'elle Ă©tait au ciel et que tout allait bien". Alors j'ai collĂ© un sourire bĂ©at sur mon visage et je n'ai pas versĂ© une seule larme. Ca n'aurait pas Ă©tĂ© correct ni sympa de pleurer, puisqu'elle allait bien, puisqu'elle ne souffrait plus. ZĂ©ro larme. Du moins le croyais-je. En vĂ©ritĂ© j'ai versĂ© tout un tas de larmes qui sont retombĂ©es Ă  l'intĂ©rieur de moi, qui y sont restĂ©es prĂšs de 30 ans et qui ont rouillĂ© mon Ăąme. Quand j'avais 17 ou 18 ans, je suis allĂ©e voir une homĂ©opathe iridiologue l'iridiologie est une mĂ©thode d'analyse de l'iris qui permet de voir certains problĂšmes mĂ©taboliques et autres traumatismes enfouis. Bluffant, de ce que j'en ai expĂ©rimentĂ©. Elle a examinĂ© mes iris et la premiĂšre chose qu'elle m'a dit, c'est que j'avais vĂ©cu un traumatisme trĂšs important Ă  l'Ăąge de sept ans. Sept ans ? Fracture du bras peut-ĂȘtre ? Ou l'entrĂ©e en CP alors que je n'avais pas fait de maternelle ? Non ce n'Ă©tait pas ça d'aprĂšs elle. C'Ă©tait de l'ordre familial. J'ai rĂ©pondu, sans conviction aucune puisque tout allait bien hein, c'est maman qui me l'avait dit "ah oui, ma grand-mĂšre est morte, mais ça doit pas ĂȘtre ça, ça ne m'a pas traumatisĂ©e". "DĂ©trompez-vous. Ca a Ă©tĂ© une Ă©preuve trĂšs difficile pour vous et vous devez absolument faire ce deuil pour avancer" qu'elle m'a rĂ©pondu la dame. Surprise. Mais sans plus. J'Ă©tais jeune, je trouvais ça un peu tirĂ© par les cheveux. Pour moi tout allait bien de ce cĂŽtĂ© lĂ  et si j'Ă©tais si mĂ©lancolique, si fatiguĂ©e dans ma tĂȘte parfois, si "ailleurs", ça n'Ă©tait sĂ»rement pas liĂ© Ă  la perte de ma grand-mĂšre. TOUT VA BIEN on a dit. Elle est au ciel, bon sang ! Ca m'est revenu comme un boomerang il y a un peu plus de deux ans. Au cours d'une sĂ©ance, ma formidable psy qui est bien plus qu'une psy, bien autre chose qu'un distributeur automatique de psychotropes, d'ailleurs elle ne m'en a jamais prescrit m'a demandĂ© de m'imaginer enfant ou bĂ©bĂ©. Peu importe l'Ăąge, c'est comme je le sentais. "Alors, tu as quel Ăąge ?" m'a-t-elle demandĂ© aprĂšs quelques secondes de concentration. "Sept ans" "Pourquoi sept ans ?" "Ben je sais pas, ça m'est venu comme ça, je me vois Ă  sept ans" "Mais... il s'est passĂ© quoi quand tu avais sept ans ?" Coup de poing Les sept ans me reviennent en pleine face. La mort de ma grand-mĂšre Le deuil Pas fait Qui me hante LumiĂšre Je comprends brusquement Pendant toutes ces annĂ©es c'est donc restĂ© en moi ? Les larmes sont toujours lĂ  ? Depuis tout ce temps, elles ont sans doute creusĂ© des sillons en moi, rouillĂ© quelques fondations, noyĂ© certaines perceptions ? Elles ont formĂ© un barrage, masquĂ© par l'illusion d'un sourire plaquĂ© sur mon visage ? A quel point ces larmes non versĂ©es ont-elles influencĂ© mes choix, mes Ă©motions, ma façon de voir la vie ? Je sais que j'ai encore ce travail lĂ  Ă  faire. Je sais qu'il faut que je la pleure. Je sais qu'il faut que je lui dise au revoir. Dans une lettre ou quelque part dans la nature, en m'adressant Ă  elle. Pour le moment je n'en ai pas eu le courage, je repousse ça parce que, lorsque j'y pense, la boule au fond de moi est trop grosse, j'ai l'impression qu'elle ne passera jamais ma gorge, encore moins mes yeux... Dimanche prochain peut-ĂȘtre ? En attendant j'ai juste rĂ©pondu Ă  mes filles "Vous savez, les larmes, il faut toujours les verser quand elles viennent. Sinon elles vous rouillent Ă  l'intĂ©rieur. Vous avez le droit de pleurer. Et je serai toujours lĂ  pour les Ă©couter vos larmes, jamais pour les Ă©touffer" Photo trouvĂ©e sur We heart it mais source inconnue hĂ©las... Citation de mĂ©moire lue dans Le Chevalier Ă  l'armure rouillĂ©e Robert Fisher
Heureusement il y avait ma grand-mĂšre, Mary, qui nous a Ă©duquĂ©es, mes sƓurs et moi. Tout tournait autour de la tendresse, de l’amour et de l’affection. Aujourd’hui, je peux affirmer avec confiance que, si je suis devenue une mĂšre tendre et affectueuse, c’est grĂące Ă  elle. Il n’y a personne au monde de plus gentil que ma grand
Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit....Bonjour,Notre chienne qui avait 14 ans est morte depuis quelques jours.... Son fils a 10 ans et il a toujours vĂ©cu a ses cĂŽtĂ©. Le dĂ©cĂšs de notre chienne nous a tous anĂ©antis mĂȘme si nous savions que c'Ă©tait la fin et son fils j'en suis persuadĂ©e est dans la mĂȘme tristesse. La nuit il se met Ă  pleurer chose qu'il n'a jamais faite depuis sa naissance puisqu'il dormait dans la salle Ă  manger avec sa mĂšre et notre petite yorkshire. On fait des gardes de nuit chacun son tour pour le rassurer et le cĂąliner. DĂšs que l'on quitte la salle Ă  manger il se remet Ă  pleurer comme s'il Ă©tait redevenu un chiot. J'avoue que je ne sais plus quoi faire pour le rendre moins malheureux. Sa mĂšre Ă©tait le chef de la meute puisque, jusqu'en dĂ©but d'annĂ©e nous avions 4 chiens Ă  la maison et c'Ă©tait elle qui dominait tout son petit monde depuis 14 ans. A prĂ©sent, notre gros nounours qui a perdu sa maman semble inconsolable. Il mange correctement et la journĂ©e il se comporte Ă  peu prĂšs normalement si ce n'est qu'il est en grande demande de cĂąlins avec tout le monde. Il est mĂȘme en demande "verbale" vis Ă  vis de son maĂźtre. Je veux dire par lĂ  qu'il n'aboie pas mais il fait des grognements mĂȘlĂ©s de soupir et de gĂ©missements jusqu'Ă  ce qu'il le prenne dans ses bras et lui fasse des cĂąlins. Comment rĂ©ussir Ă  le rendre moins triste? Merci pour vos conseils Re Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit.... InvitĂ© Ven 04 Jan 2013, 1833Il va falloir du temps Ă  ton chien pour reprendre des repĂšres. Mais Ă  vous ma malinois est morte en dĂ©but d'annĂ©e derniĂšre, tous mes chiens ont Ă©tĂ© Ă©tait le lien entre tous. Ils ont tous bande actuelle n'est pas du tout la mĂȘme que celle d' patients et Ă  son Ă©coute. Re Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit.... fab Ven 04 Jan 2013, 1840Je peux me tromper mais n'encouragez-vous pas cet Ă©tat de fait ? Ne l'avez-vous pas "orienter" vers cette situation ? Ne le confortez-vous pas dans son malaise avec vos "gardes de nuit" ? Re Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit.... nicosnake Sam 05 Jan 2013, 1024Patience, cela sait dĂ©rouler depuis quelques jours seulement, un chien Ă  besoin de temps pour se retrouvĂ© Par contre je ne pense pas que de faire une garde de nuit soit la bonne solution au contraire, Comme la dit Zangra, tu peux l'aider avec l' fleurs de Bach fonctionne bien, notamment le "Rescue" que je recommande Re Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit.... InvitĂ© Sam 05 Jan 2013, 1304Pour le fait d'ĂȘtre plus attentionnĂ© ou non, c'est, je pense, au cas par Sancho, Chica et Maya n'ont pas eu plus besoin de moi que ça Ă  la mort de FĂ©ria, autant First lui qui Ă©tait le plus proche d'elle. Elle Ă©tait son repĂšre depuis son arrivĂ©e chez moi. C'est elle qui l'a aidĂ© Ă  se comme vous le sentez les 1ers temps, ensuite petit Ă  petit, reprenez les choses comme avant. Re Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit.... mĂ©lodie33 Sam 05 Jan 2013, 1511zangra a Ă©critl aider avec de l homeopathie contre l anxiete peut etre Oui je trouve aussi que l'idĂ©e est excellente J'ai de la fleur de bach Ă  la maison mais quelle dose je dois lui donner. Il doit peser dans les 35 kg environ. Merci beaucoup pour votre aide Re Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit.... mĂ©lodie33 Sam 05 Jan 2013, 1514nicosnake a Ă©critPatience, cela sait dĂ©rouler depuis quelques jours seulement, un chien Ă  besoin de temps pour se retrouvĂ© Par contre je ne pense pas que de faire une garde de nuit soit la bonne solution au contraire, Comme la dit Zangra, tu peux l'aider avec l' fleurs de Bach fonctionne bien, notamment le "Rescue" que je recommande Oui, je connais ce produit. Je l'ai utilisĂ© lors de la pĂ©riode "passage du bac" pour l'un de mes garçons. Merci pour votre rĂ©ponse. Nous avons abandonnĂ© les gardes de nuit. Les hurlements Ă  la mort continuent presque toute la nuit.... Re Sa mĂšre est morte et il pleure la nuit.... nicosnake Sam 05 Jan 2013, 1655Les hurlement ne vont pas s'arrĂȘter d'un coup mais petit Ă  la perte d'un membre de la meute, le chien est complĂštement chambouler et donc il faut travailler sur la souvent Ă  cause du manque d'une structure et donc du fait que le chien ne sait pas ou il doit ĂȘtre placĂ© au sein de la famille qu'il Ă  l'air patient, concentrĂ©, et surtout positif ! Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum .
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