Sujetdu bac philo 2010 commenté par Laurence Hansen LovePlus de corrigés ici :
Selon Pascal, le bonheur est le motif de toutes les actions des hommes, jusqu’à ceux qui vont se pendre ». On n’imagine pas, en effet, qu’un ĂȘtre humain puisse accomplir quoi que ce soit sans en attendre une amĂ©lioration de sa situation, de son Ă©tat, de sa vie. Aussi diffĂ©rents que soient nos moyens pour y parvenir, c’est donc le bonheur que nous visons. Cette unanimitĂ© qui prĂ©vaut concernant nos motivations va Ă©trangement de pair avec l’indĂ©termination de leur objet commun, car nous sommes bien en peine de dĂ©finir le bonheur. Il est selon Kant un idĂ©al, non de la raison, mais de l’imagination fondĂ© uniquement sur des principes empiriques. » Aucune loi ne peut donc se constituer sur une base aussi alĂ©atoire et contingente. Il n’existe pas de mĂ©thode ni de mode d’emploi pour ĂȘtre heureux. Faut-il en conclure, comme le suggĂšre l’étymologie, qu’il arrive sans prĂ©venir, de façon aussi imprĂ©visible qu’impromptue bon-heur bonne fortune, chance, fatalitĂ© heureuse ? Il est vrai que le bonheur se distingue du plaisir. Il n’existe pas dans notre cerveau une configuration systĂ©matique et fonctionnelle qui serait Ă  mĂȘme, comme c’est le cas pour le systĂšme de rĂ©compense, de nous garantir le bonheur moyennant certaines actions ou substances. Nous ne sommes donc pas physiquement faits pour ĂȘtre heureux. Mais prĂ©cisĂ©ment nous pouvons peut-ĂȘtre en dĂ©duire qu’il ne dĂ©pend dĂšs lors que de nous » de l’ĂȘtre puisque rien de notre constitution, de notre Ă©tat naturel donnĂ© » ne nous prĂ©dispose Ă  l’ĂȘtre ou Ă  ne pas l’ĂȘtre, comme si la recherche du bonheur pointait vers une partie de nous qui ne tiendrait ni de cet idĂ©al de la raison susceptible de dĂ©finir des notions universelles comme la vĂ©ritĂ© ou la libertĂ© le je transcendantal chez Kant, ni de notre existence physique, de cette condition donnĂ©e qu’est notre corps. Se pourrait-il que le bonheur soit comme l’occasion qui nous est donnĂ©e de circonscrire en nous ce qui ne tiendrait prĂ©cisĂ©ment que de nous et se dĂ©tacherait ainsi radicalement de l’influence des autres et des circonstances, comme si le bonheur ne dĂ©pendait que de notre aptitude Ă  nous connaĂźtre nous-mĂȘmes. Est-il envisageable que cette double caractĂ©ristique du bonheur qui le rend tout Ă  la fois incontournable et indĂ©finissable porte en elle, comme en Ă©cho, la nature trouble de notre existence la plus singuliĂšre puisque de fait je sais bien que je suis sans savoir pour autant qui je suis ? La recherche du bonheur est-elle indissociable de la connaissance de soi ? Se pourrait-il qu’il n’existe pas d’autre bonheur que celui de se connaĂźtre soi-mĂȘme et qu’on ne puisse consĂ©quemment ĂȘtre heureux qu’en y mettant du sien »? Analyse du sujet S’il ne dĂ©pendait que de nous d’ĂȘtre heureux, comment expliquer que la plupart des hommes ne jouissent pas du bonheur? Parce que cela supposerait un travail sur soi », une ascĂšse peut-ĂȘtre ou, pour le moins, un calcul des dĂ©sirs Epicure. Il est moins question ici de savoir si l’on peut ĂȘtre heureux ou pas que de s’interroger sur la nature du bonheur. Quelle est exactement sa texture, sa matiĂšre ? De quoi est-il fait ? Est-elle Ă©vĂšnementielle ou circonstancielle comme tend Ă  nous le faire croire telle ou telle publicitĂ© d’une agence de voyage qui nous recommande un voyage aux Seychelles je suis heureux si j’ai de quoi payer ? Ne serait-elle pas plutĂŽt tissĂ©e » dans le pli d’une certaine disposition de mon ĂȘtre auquel j’aurai ƓuvrĂ© en vue de me rendre heureux indĂ©pendamment de la chance ou des coups du sort de la vie ? Peu de films sont allĂ©s aussi loin dans l’exploration de cette voie que celui de Roberto Benigni La vie est belle ». On y voit un pĂšre convaincre son fils internĂ© comme lui dans un camp de concentration que tout ceci n’est qu’un jeu. Le bonheur est alors exclusivement une affaire d’interprĂ©tation. Aucun Ă©vĂ©nement ne serait en lui-mĂȘme bon » ou tragique ». Il nous reviendrait constamment de dissocier dans notre vie, ce qui nous arrive » de la disposition d’esprit et de corps avec laquelle nous l’accueillons, nous la faisons notre, et toute la question est de savoir si cette disposition ne dĂ©finirait pas exactement ce que nous sommes, la qualitĂ© de prĂ©sence aux Ă©vĂšnements dans laquelle nous consistons. Ne serions nous pas simplement mais aussi entiĂšrement cela » cette façon d’accueillir les choses, de les vivre, comme une sorte d’ interface » qui manifesterait toujours l’efficience d’une marge d’autodĂ©termination Ă  l’égard des faits. Nous serions alors ce que nous pouvons » face aux alĂ©as de circonstances auxquels nous ne pouvons rien. Dans la tĂ©nuitĂ© mĂȘme de cette infime marge de manƓuvre oĂč se dessine comme le fin tracĂ© de ces estampes japonaises, nous existerions » parce qu’à la fois rien n’est plus nĂ©cessaire ici que de faire face » Ă  ce qui arrive et rien n’est plus contingent que ce qui arrive. Etre » dĂ©signerait alors ce mixte de nĂ©cessitĂ© et de contingence oĂč quelque chose se dit de notre radicale insignifiance nous aurions pu ne pas exister et de notre irrĂ©vocable ancrage Ă  la vie mais prĂ©cisĂ©ment nous existons. Dans cette perspective, ĂȘtre heureux est absolument indissociable de l’acte qui consiste Ă  se connaĂźtre soi-mĂȘme. Il n’y aurait rien Ă  faire pour ĂȘtre heureux, mais seulement Ă  ĂȘtre » pour se faire heureux. Ne pas ĂȘtre juste », mais juste ĂȘtre ». 1 Le bonheur et la conscience GenĂšse – Merleau-Ponty – Pascal a La conscience du malheur ou l’inconscience d’ĂȘtre heureux ? Il est possible de lire l’épisode du fruit dĂ©fendu comme un choix ou un test auquel l’Eternel soumet ses crĂ©atures prĂ©fĂ©rez-vous rester avec moi et goĂ»ter les fruits de l’arbre de vie qui donne l’immortalitĂ© mais sans jamais toucher au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui rend conscient ou bien choisissez-vous de rĂ©aliser votre condition dans tous les sens du terme en devenant conscient de ce qui dĂ©s lors et simultanĂ©ment deviendra une vie mortelle, dĂ©prĂ©ciĂ©e par la dĂ©chĂ©ance, condamnĂ©e au labeur ? Nous aurions tort de penser que la rĂ©ponse d ’Adam et Eve est la plus mauvaise car aprĂšs tout, qu’avons-nous Ă  faire d’un bonheur dont nous ne pouvons pas jouir puisque nous ne le rĂ©alisons pas ? Qu’est-ce qui est heureux en moi si la conscience de soi la conscience d’ĂȘtre moi, donc n’est pas Ă©veillĂ©e ? En 1974, le philosophe amĂ©ricain Robert Nozick Ă©voque une expĂ©rience que l’on pourrait, toute proportion gardĂ©e, rapprocher de la GenĂšse. ReprĂ©sentons-nous une machine Ă  ĂȘtre heureux, une espĂšce de caisson dans lequel nous serions branchĂ©s Ă  des Ă©lectrodes qui nous enverraient les stimulations neuronales correspondant Ă  notre conception du bonheur. Nous pouvons compliquer un peu cette expĂ©rience en imaginant un groupe d’amis qui accepterait cette expĂ©rience en dĂ©finissant le bonheur comme la possibilitĂ© de vivre ensemble. Chacun d’eux vivrait ce bonheur dans la boĂźte mais sĂ©parĂ©ment, au grĂ© d’une modalitĂ© autosuggĂ©rĂ©e. Quelle serait toute Ă  la fois la pertinence d’une telle dĂ©marche et son absurditĂ© ? Elle part du principe qu’étant entendu qu’il est impossible que les Ă©vĂšnements rĂ©els nous rendent heureux, il vaut mieux se rĂ©fugier dans un mĂ©canisme qui ne me confronte qu’à des substituts d Ă©vĂšnements. Qu’importe puisque finalement je n’en vis que l’efficience neuronale, que l’impact nerveux. Au lieu d’Ɠuvrer pour me rendre heureux de n’importe quel Ă©vĂ©nement, je me retire du monde rĂ©el et m’illusionne moi-mĂȘme afin de croire que je suis heureux, persuadĂ© que je suis que le bonheur ne rĂ©side que dans un flux d’impressions parfaitement dissociable de la rĂ©alitĂ© de leur origine. Dans le cas des amis, on mesure bien l’absurditĂ© de la machine de Nozick et c’est d’ailleurs exactement cela qu’il voulait dĂ©montrer. Pourquoi se sĂ©parer pour vivre l’illusion d’ĂȘtre ensemble ? Quelque chose de cette expĂ©rience pousse Ă  son paroxysme la panique engendrĂ©e en nous par la certitude qu’il ne dĂ©pend pas de nous d’ĂȘtre heureux, et ce que l’on dĂ©truit dans cette expĂ©rience c’est prĂ©cisĂ©ment nous », Ă  savoir notre conscience. Cette reprĂ©sentation passive dans laquelle je ne serai qu’un organisme dotĂ© d’un systĂšme nerveux auquel on pourrait faire croire qu’il vit tout ce qu’il aurait envie de vivre, c’est exactement ce que je ne suis pas, parce que je consiste au contraire dans cette aptitude Ă  me faire Ă  ce que je ne veux pas, Ă  donner du sens Ă  ce qui ne semble pas en avoir de prime abord, c’est-Ă -dire Ă  ma conscience. Pas de bonheur sans conscience authentique et Ă©veillĂ©e d’ĂȘtre heureux. b Vie seconde Toute conscience est malheureuse car elle se sait vie seconde » dit Merleau-Ponty, dans une perspective qui semble contredire ce que nous venons de poser Ă  partir de la machine de Nozick. En effet, quoi que l’on fasse consciemment, nous nous rendons compte de ce que nous faisons, et sommes dĂ©s lors distants de notre acte. Avec la machine de Nozick, nous rĂ©alisions que notre inconscience nous mettait Ă  distance de la rĂ©alitĂ©, mais voilĂ  qu’il apparaĂźt qu’avec la conscience aussi, car de fait la conscience Ă©tablit entre moi et tout ce qui m’arrive, en y incluant mes sensations, le rapport acteur/spectateur je de l’énoncĂ© / je de l’énonciation – Lacan. Ce que je vis consciemment, je ne le vis pas totalement. Et pourtant c’est bel et bien prĂ©cisĂ©ment par cette distance que je lui donne du sens, ce dont Merleau-Ponty, en tant que philosophe de l’intentionnalitĂ© Husserl, est plus convaincu qu’aucun autre. Ma consistance de sujet », c’est ce qui se construit prĂ©cisĂ©ment dans cet ouvrage par lequel je donne sens Ă  ce que je vis en l’assumant. La rĂ©alisation de l’évĂ©nement que je vis par ma conscience n’est pas que distanciation, elle est aussi assomption, revendication et c’est exactement grĂące Ă  elle que je suis moins un vivant qu’un existant distinction entre le fait passif et brut de vivre et l’affirmation de l’exister. Il ne dĂ©pend que de moi d’ĂȘtre heureux si je suis assez conscient pour exister plus que de vivre. c L’espĂ©rance et le regret Pascal vs Bergson Mais cette distinction entre vivre et exister rĂ©siste-t-elle vraiment au dĂ©calage inhĂ©rent Ă  toute prise de conscience ? Le prĂ©sent n’est jamais notre fin, le passĂ© et le prĂ©sent sont nos moyens. Le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais mais nous espĂ©rons de vivre, et nous disposant toujours Ă  ĂȘtre heureux, il est inĂ©vitable que nous ne le soyons jamais. » Notre capacitĂ© Ă  penser nous permet de nous souvenir et de nous projeter dans le futur, de telle sorte que nous oscillons constamment entre le regret de ce que nous ne vivons plus et l’espĂ©rance Ă  l’égard de ce que nous ne vivons pas encore. Or cette disposition d’esprit nous rend incapables de jouir de la seule dimension que nous avons vraiment et qui est le prĂ©sent. L’homme ne se contente jamais du prĂ©sent alors qu’il n’a rien d’autre Ă  vivre. Pascal a raison sur ce point, mais il ne prend pas en compte le fait que la conscience nous ouvre Ă©galement les portes d’une autre façon de vivre le temps, modalitĂ© non successive mais continue. Nous pouvons rĂ©aliser le mouvement des Ă©vĂšnements qui nous arrive, ce que nous appelons leur cours » en faisant le lien avec le dynamisme de nos propres Ă©tats de conscience Bergson. DĂ©s lors ce qui m’arrive est mien », non pas parce que cela impacte ma personne comme une altĂ©ritĂ© mais au contraire parce que cela suit le mĂȘme flux et qu’il m’est impossible de devenir autrement et ailleurs qu’en suivant le mĂȘme courant que celui qui anime la propension des choses. » 2 Le bonheur et le dĂ©sir Schopenhauer- Les StoĂŻciens - Epicure a Le dĂ©sir des suppliciĂ©s Schopenhauer Nous venons de voir que notre conscience pouvait triompher des ennemis extĂ©rieurs, des alĂ©as des circonstances comme de la finitude de sa condition Ă  laquelle il ne peut rien mais qu’en est-il des ennemis intĂ©rieurs comme nos dĂ©sirs ? Bien qu’utilisant ici le terme de volontĂ©s, c’est bien Ă  nos dĂ©sirs que Schopenhauer fait rĂ©fĂ©rence dans ce texte "Tout vouloir procĂšde d'un besoin, c'est-Ă -dire d'une privation, c'est-Ă -dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un dĂ©sir qui est satisfait, dix au moins sont contrariĂ©s ; de plus le dĂ©sir est long et ses exigences tendent Ă  l'infini ; la satisfaction est courte et elle est parcimonieusement mesurĂ©e. Mais ce contentement suprĂȘme n'est lui-mĂȘme qu'apparent ; le dĂ©sir satisfait fait place aussitĂŽt Ă  un nouveau dĂ©sir ; le premier est une dĂ©ception reconnue, le second est une dĂ©ception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltĂ©rable. C'est comme l'aumĂŽne qu'on jette Ă  un mendiant elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misĂšre jusqu'Ă  demain. - Tant que notre conscience est remplie par notre volontĂ©, tant que nous sommes asservis Ă  la pulsion du dĂ©sir, aux espĂ©rances et aux craintes continuelles qu'il fait naĂźtre, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n'y a pour nous ni bonheur durable, ni repos. Poursuivre ou fuir, craindre le malheur ou chercher la jouissance, c'est en rĂ©alitĂ© tout un ; l'inquiĂ©tude d'une volontĂ© toujours exigeante, sous quelque forme qu'elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience ; or sans repos le vĂ©ritable bonheur est impossible. Ainsi le sujet du vouloir ressemble Ă  Ixion attachĂ© sur une roue qui ne cesse de tourner, aux DanaĂŻdes qui puisent toujours pour emplir leur tonneau, Ă  Tantale Ă©ternellement altĂ©rĂ©". Le monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation1818 Nous ne cessons d’osciller perpĂ©tuellement entre la satisfaction provisoire du dernier dĂ©sir et l’insatisfaction nĂ©e de la perspective du prochain. Pour s’extraire de ce cycle ininterrompu de souffrances, il faut en nous faire taire la demande », ce qui revient Ă  une forme de nihilisme, de destruction de la moindre aspiration. Il existe en effet dans l’univers une force que Schopenhauer appelle le vouloir-vivre ». C’est cette force qui nous condamne Ă  dĂ©sirer sans cesse et Ă  errer ainsi continuellement de nos espoirs Ă  nos dĂ©sespoirs. Il n’y a pas d’autre moyen d’ĂȘtre heureux que de s’exclure de ce cycle en niant le vouloir-vivre. En quoi cela consiste-t-il ? A ĂȘtre spectateur et non plus acteur de la vie. L’art et la contemplation sont les deux seules possibilitĂ©s de jouir d’un bonheur trĂšs ataraxique plus que celui d’Epicure. Pour ne pas souffrir du manque, il convient de ne plus dĂ©sirer du tout et s’impliquer exclusivement dans des modalitĂ©s d’activitĂ© gratuites, dĂ©sintĂ©ressĂ©es, comme la musique, la mĂ©ditation, l’écriture ou encore ce qu’il appelle le sublime la disparition de l’individu devant l’omnipotence de la nature et devant la dimension Ă©crasante du temps » La solution proposĂ©e par Schopenhauer a donc quelque chose de radical pour ĂȘtre heureux, il n’est pas du tout question de s’efforcer de ne faire dĂ©pendre mon bonheur que de moi mais prĂ©cisĂ©ment de ne plus ĂȘtre moi, de ne plus avoir quoi que ce soit de moi Ă  opposer au monde ou Ă  la nature. Peut-ĂȘtre y-a-t-il ici l’expression d’une forme de non » au vouloir-vivre que Nietzsche, grand lecteur de Schopenhauer, saura transformer en oui » par l’Eternel retour. Il dĂ©pend de moi de ne plus avoir de moi et c’est ça ĂȘtre heureux, pour Schopenhauer b Changer ses dĂ©sirs Face aux dĂ©sirs, nous disposons de solutions moins radicales que celle de Schopenhauer, ce sont celles que nous proposent le StoĂŻcisme et l’Epicurisme qui aussi diffĂ©rentes soient-elles et elles le sont radicalement ont au moins ce point commun de nous dĂ©crire une forme de travail soit par l’ascĂšse EpictĂšte, Marc-AurĂšle soit par le calcul et la sĂ©lection Epicure. Le maĂźtre mot des StoĂŻciens est en effet de faire toujours la part dans quelque Ă©vĂ©nement que ce soit de ce qui y dĂ©pend de nous et ce qui n’en dĂ©pend pas. Il ne dĂ©pend pas de moi que ma femme soit morte si elle dĂ©cĂšde d’une maladie. Mais il dĂ©pend de moi de rĂ©agir bien ou mal Ă  cette mort. La rĂ©alisation rigoureuse de la libertĂ© dont je dispose face aux Ă©vĂšnements de la vie conditionne Ă©galement mon bonheur. Peu de philosophies prennent autant que le stoĂŻcisme l’étymologie du terme de bonheur au pied de la lettre ĂȘtre heureux c’est ĂȘtre dans l’heur » de l’évĂ©nement, c’est-Ă -dire au diapason de ce qui advient parce que je suis exactement ce que je peux » face aux Ă©vĂšnements c’est-Ă -dire purement et simplement cette boĂźte de rĂ©sonance humaine faisant preuve d’assez de sobriĂ©tĂ© et de sagesse pour prendre acte » de ce qui est, et au sens propre, s’y faire, c’est-Ă -dire s’y constituer. On pourrait croire qu’il y a un rapport avec Schopenhauer, mais c’est faux, car ce dernier prĂ©conise une forme d’annihilation pure et simple de ma volontĂ©, de ma personne, de mon ego, alors que les StoĂŻciens conseillent au contraire une affirmation de soi dans la claire dĂ©limitation des rĂŽles impartis Ă  chacun, Ă  la sagesse du sujet et Ă  l’inĂ©luctabilitĂ© des Ă©vĂšnements. c Le calcul des dĂ©sirs plaisir de n’avoir pas besoin du plaisir – Epicure PlutĂŽt que d’aimer ce qui m’arrive, indĂ©pendamment de la nature mĂȘme de ce qui m’arrive, Epicure nous dĂ©crit avec prĂ©cision la teneur du travail sur soi qu’il convient d’opĂ©rer pour se rendre heureux. C’est un travail tout Ă  la fois intĂ©rieur et guidĂ© par la sensation, dans lequel il convient de faire preuve de prudence. On ne peut pas dire qu’il s’agit d’une ascĂšse car c’est le plaisir qui prĂ©vaut mais par ce terme, Epicure dĂ©signe finalement le plaisir de n’avoir pas besoin d’autre plaisir que celui-lĂ  mĂȘme que j’éprouve en existant et en ne manquant de rien. Si je parviens Ă  ne satisfaire que les dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires ceux qui sont nĂ©cessaires Ă  la vie comme manger et boire, ceux qui sont nĂ©cessaires Ă  la tranquillitĂ© du corps comme le fait d’avoir un abri et un manteau, ceux qui sont nĂ©cessaires au bonheur comme la philosophie et l’amitiĂ©, je serai nĂ©cessairement heureux et je pourrai rivaliser d’indĂ©pendance avec les dieux. 3 Le bonheur et le temps Distinction EternitĂ© / ImmortalitĂ© Epicure, Rousseau a La distinction immortalitĂ© / EternitĂ© C’est Epicure qui nous invite Ă  distinguer le dĂ©sir d’immortalitĂ© qui est de nature quantitative, puisque il s’agit de vouloir constamment rajouter des instants aux instants vivre plus » avec le dĂ©sir d’éternitĂ© qui consiste plus simplement Ă  vivre un Ă©ternel prĂ©sent, Ă  s’éterniser dans le moment que nous vivons sans vouloir en sortir. Si en effet, j’ai opĂ©rĂ© la sĂ©lection des dĂ©sirs, je ne manque de rien non pas parce que j’aurai tout Ă  ma disposition mais parce que j’ai la sagesse de rĂ©aliser qu’il n’est rien que l’on puisse demander de plus Ă  la vie que de la vivre. On ne va pas s’éterniser » est le maĂźtre mot des gens pressĂ©s qui ont Ă  faire ». Avec Epicure on saisit que la rĂ©ponse heureuse Ă  formuler face Ă  cet impĂ©ratif est Si justement, on peut et on doit s’éterniser » parce qu’aucune tĂąche n’est plus sĂ©rieuse que celle d’exister - Je n’ai rien fait aujourd’hui. - N’avez-vous pas vĂ©cu, c’est non seulement la plus fondamentale, mais aussi la plus illustre de vos prĂ©occupations. » Montaigne b Juste exister Rousseau Mais s’il est un Ă©tat oĂč l’ñme trouve une assiette assez solide pour s’y reposer tout entiĂšre rassembler lĂ  tout son ĂȘtre, sans avoir besoin de rappeler le passĂ© ni d’enjamber sur l’avenir ; oĂč le temps ne soit rien pour elle, oĂč le prĂ©sent dure toujours sans nĂ©anmoins marquer sa durĂ©e et sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de dĂ©sir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout entiĂšre ; tant que cet Ă©tat dure celui qui s’y trouve peut s’appeler heureux, non d’un bonheur imparfait, pauvre et relatif tel que celui qu’on trouve dans les plaisirs de la vie, mais d’un bonheur suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l’ñme aucun vide qu’elle sente le besoin de remplir. Tel est l’état oĂč je me suis trouvĂ© souvent Ă  l’üle de Saint-Pierre dans mes rĂȘveries solitaires, soit couchĂ© dans mon bateau que je laissais dĂ©river au grĂ© de l’eau, soit assis sur les rives du lac agitĂ©, soit ailleurs au bord d’une belle riviĂšre ou d’un ruisseau murmurant sur le gravier. » Conclusion Il dĂ©pend de nous d’ĂȘtre heureux Ă  condition d’avoir saisi la marge rigoureuse et exacte de manƓuvre par rapport aux Ă©vĂšnements dans laquelle consiste vraiment et exclusivement le fait d’ĂȘtre soi-mĂȘme. Lorsque le poĂšte Joe Bousquet, blessĂ© lors de la grande guerre affirme ma blessure me prĂ©existait, j’étais nĂ© pour l’incarner. » il nous invite Ă  envisager un type de relation trĂšs singuliĂšre Ă  l’égard de ce qui nous arrive. Il y a des faits qui se produisent et nous, humains ne consistons que dans l’assomption de ces faits, acte qui tient tout Ă  la fois de la revendication de l’intentionnalitĂ© et de l’incarnation du corps. Nous ne sommes pas des personnes auxquelles il arrive des choses » de l’extĂ©rieur, nous sommes bel et bien le mode d’existence et d’incarnation de ces choses. Etre heureux dans le monde, c’est donc concourir, participer, aussi faible que soit la teneur de cette participation Ă  ce que le monde soit, Ă  ce que les blessures puissent s’incarner dans des chairs humaines. Lorsque Zoran Music peint les cadavres des prisonniers Ă  Dachau, il cĂ©lĂšbre Ă  sa maniĂšre l’existence d’un monde qui est ce qu’il est, Ă  l’instant mĂȘme oĂč il est. Lebonheur dĂ©pend-il de nous? 2. Doit-on tout faire pour ĂȘtre heureux? STUDY. Flashcards. Learn. Write. Spell. Test. PLAY. Match. Gravity. Created by. eliseramo. Terms in this set (40) Bonheur. État de satisfaction durable, stable et global qui dĂ©pend d'un jugement sur sa vie en gĂ©nĂ©ral
Je rĂ©vise Fiche En quoi consiste le bonheur ? Fiche Le bonheur est-il une illusion ? Fiche Le bonheur est-il une fin morale ? VidĂ©o Le bonheur Audio Le bonheur Je m'entraĂźne Annale corrigĂ©eDissertation Doit-on tout faire pour ĂȘtre heureux ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Saint Augustin, Les Confessions Annale corrigĂ©eDissertation DĂ©pend-il de nous d'ĂȘtre heureux ? Annale corrigĂ©eDissertation A-t-on le devoir d'ĂȘtre heureux ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Rousseau, Les RĂȘveries du promeneur solitaire Annale corrigĂ©eDissertation Est-il souhaitable de pouvoir satisfaire tous ses dĂ©sirs ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes Annale corrigĂ©eDissertation Le dĂ©sir suppose-t-il autrui ? Annale corrigĂ©eDissertation Peut-on ĂȘtre heureux sans le savoir ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Russell, La ConquĂȘte du bonheur Annale corrigĂ©eExplication de texte Rousseau, Lettre Ă  M. d'Offreville Annale corrigĂ©eDissertation Faut-il prĂ©fĂ©rer la vĂ©ritĂ© au bonheur ? Annale corrigĂ©eDissertation Peut-on se tromper en se croyant heureux ?
CeladĂ©pend lĂ  encore davantage de facteurs extĂ©rieurs et matĂ©riels. 3. Lebonheur dĂ©pend bien souvent de celui des autres, qui sont en mĂȘme temps un des obstacles Ă  notre bonheur. L’homme est un ĂȘtre social (dĂ©sir de reconnaissance), moral, un ĂȘtre de relation qui dĂ©sire lebonheur de ses proches. Et ce bonheur des autres nous
Dans la Happy Funky Family, nous sommes convaincues que l’art rend heureux et que nos portraits Ă  la commande procurent une Ă©motion inĂ©galable. Est-ce une vue de l’esprit ou sommes-nous dans le vrai? L’art peut-il vraiment nous aider Ă  atteindre cet Ă©tat de sĂ©rĂ©nitĂ© et de plĂ©nitude durable qu’on appelle le BONHEUR? Nous nous sommes penchĂ©es avec “bonheur” sur le sujet! 1 L’enfance de l’art
A premiĂšre vue, l’art nous rendrait heureux, car nous pouvons profiter de lui. Il nous rend heureux Ă  tous les niveaux au niveau social, psychologique, existentiel et profond. Oui, l’art rend heureux, c’est mĂȘme son devoir, enfin ce par quoi nous le recherchons et en avons besoin. Portrait rĂ©alisĂ© par notre artiste peintre JulietteQui irait assouvir sa soif d’art tout en se faisant du mal ? L’art permet au contraire de rencontrer des personnes aussi passionnĂ©es que nous et parfois aussi Ă©tranges et incomprĂ©hensibles mais qui font notre bonheur. Ces rencontres informelles avec les artistes, ces personnes qui sortent des lignes tracĂ©es pour dĂ©noncer les injustices ou seulement remettre de la vie dans les cƓurs de ceux qui n’ont plus rien. Lorsque nous n’avons plus rien qui nous rattache Ă  la vie, seul l’art a la capacitĂ© de nous Ă©lever au plus haut de nous-mĂȘmes pour nous transcender et nous faire goĂ»ter un instant d’éternitĂ©. C’est pour rester plus forts psychiquement que l’art vient nous relever, car nous choisissons l’art que nous voulons aimer. L’ĂȘtre humain a cette capacitĂ© de choix, il veut son bonheur, il en choisit la façon sans oublier de se laisser surprendre. Notre existence est ainsi toute irradiĂ©e des rayons de l’art et en nous, ce bonheur tant attendu et recherchĂ©, trouve son accomplissement. C’est ce que nous faisons de l’art qui nous rend heureux. 2 L’art, vecteur d’émotionsRomans “feel good”, films “good mood”, morceaux de musique qui “reboostent” ou “donnent la pĂȘche”, de nombreuses Ɠuvres nous apportent incontestablement du plaisir. Rappelez-vous la sensation d’ĂȘtre sur un petit nuage aprĂšs avoir vu “Le Fabuleux Destin d’AmĂ©lie Poulain”
 Il est dĂ©licat d’affirmer que l’art nous rend heureux puisque le bonheur dĂ©pend d’un grand nombre de variables mais s’il ne fait pas notre bonheur Ă  coup sĂ»r, il y contribue ! Éprouver ce genre de satisfaction peut contribuer au bonheur. On peut assurĂ©ment rattacher ce plaisir Ă  certaines conceptions du bonheur ou de l’accomplissement humain dans notre tradition de pensĂ©e” , explique Danielle Lories, professeur de philosophie et d’esthĂ©tique philosophique Ă  l’UniversitĂ© catholique de Louvain UCL. Quand nous regardons une peinture, une sculpture ou que nous Ă©coutons de la musique, nous sĂ©crĂ©tons de la dopamine, l'hormone du plaisir et du dĂ©sir. L'art libĂšre notre cerveau de la rĂ©alitĂ© et nous tend les bras pour plus de bonheur. Portrait d’amies rĂ©alisĂ© par notre artiste illustratrice digitale LisonVous frissonnez en Ă©coutant de l’opĂ©ra, vous souriez malgrĂ© vous au théùtre, votre corps ressent et rĂ©agit, sensible aux Ă©motions positives. L’esprit aussi, nourri par les idĂ©es et les histoires, s’enrichit. “Il n’y a jamais vraiment eu de sĂ©paration dans notre tradition de pensĂ©e dans le plaisir Ă  la fois du corps et de l’esprit », poursuit Danielle a un impact sur le corps, indĂ©niablement. Et mĂȘme si nous en sommes aux prĂ©mices de la comprĂ©hension scientifique des effets de l’art, les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es Ă  ce jour montrent que le fait de regarder une Ɠuvre, ou de la crĂ©er, aide Ă  nous connecter plus facilement Ă  nos Ă©motions, et laisse sous-entendre la possibilitĂ© de mieux se connecter aux autres. 3 L’art nous aide Ă  vivre ensembleSi l’art peut procurer du plaisir et aide Ă  vivre en gĂ©rant mieux nos Ă©motions, il permet d’apprendre aussi sur la nature humaine et les relations. Les moments partagĂ©s au cinĂ©ma, pendant un concert ou une piĂšce de théùtre apportent du bien-ĂȘtre et des sentiments positifs. “La communion des spectateurs peut aussi, dans un certain Ă©tat d’esprit affectif et intellectuel, avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur les relations entre les personnes dans la sociĂ©tĂ©, ajoute Danielle Lories. On pourrait trouver lĂ  quelque chose qui nous rapproche du bonheur humain, dans le sens de l’accomplissement qui serait vivre avec les autres.”D’ailleurs, l’Art a vocation Ă  ĂȘtre vĂ©cu ensemble, Ă  ĂȘtre partagĂ© dans la communautĂ©. Le public d’une exposition ou d’une manifestation artistique aime confronter ses points de vue et interprĂ©tations d’une mĂȘme Ɠuvre, aime chercher ensemble Ă  interprĂ©ter et comprendre ce qu’un artiste Ă  voulu exprimer. L’essentiel n’est pas tant d’aimer ce que l’on a vu, mais d’avoir pu ressentir une Ă©motion authentique face Ă  l’Ɠuvre. Le mot esthĂ©tique » issu du grec aĂŻsthĂ©sis signifie d’ailleurs sensation ».L’art est Ă©galement un rĂ©vĂ©lateur de notre humanitĂ©. Il permet de mieux se comprendre et de mieux comprendre les autres. L’art n’a pas de pays d’origine, l’art n’a pas de religion, l’art est universel. Il rapproche et unit les hommes et femmes du monde entier
. En effet, nul besoin de connaĂźtre une langue Ă©trangĂšre pour dĂ©crypter, interprĂ©ter et s’approprier une Ɠuvre d’art. Elle parle d’elle-mĂȘme. 4 L’art, rĂ©vĂ©lateur de la beautĂ© du monde “L’art ne reproduit pas le visible, il le rend visible.” Portrait de famille rĂ©alisĂ© par notre artiste dessinatrice CaroleLes artistes sont des rĂ©vĂ©lateurs, ils nous aident Ă  voir le monde diffĂ©remment, nous Ă©loignent de la vision trop utilitaire du monde. L’intĂ©rĂȘt de l’art , c’est une possibilitĂ© de sortir de son propre esprit
 L’art aiguise notre perception, nous permet d’avoir un rapport plus contemplatif et moins utilitaire du monde! On peut donc dire qu’il participe Ă  notre Wilde disait “on ne voit une chose que quand on en voit la beauté  » L’art rĂ©vĂšle la beautĂ© des choses et ce n’est pas l’art qui imite la vie, c’est la vie qui imite l’art!!!Par Nathalie Boscq, Co-fondatrice de la Happy Funky Family Oubien, comme l'Ă©tymologie de la "bonne heure" l'indique, le bonheur (comme le malheur) nous arrive sans que nous ne l'ayons jamais cherchĂ©, sans que les sujets que nous sommes n'en aient jamais envisagĂ© la Pete Mcbride via Getty Images Pete Mcbride via Getty Images BIEN-ETRE - Une des hypothĂšses courantes des recherches en psychologie est que nous aurions un seuil de bonheur qui prĂ©dĂ©termine en grande partie notre bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. Nous orbitons autour de ce seuil, nous sentant plus heureux lorsque quelque chose de positif survient dans notre vie, et l'inverse, pour retrouver notre Ă©quilibre par la suite. Or, il se trouve que ce seuil peut, dans une certaine mesure, ĂȘtre recalibrĂ©. Bien que notre humeur et notre bien-ĂȘtre soient en partie dĂ©terminĂ©s par des facteurs gĂ©nĂ©tiques et culturels, les experts s'entendent pour dire qu'environ 40% de notre bonheur dĂ©pend entiĂšrement de nous-mĂȘmes. De vastes pans de la recherche autour de la psychologie positive ont dĂ©montrĂ© que le bonheur est choix que nous pouvons tous faire. Comme l'a dit le psychologue William James, "une des plus grandes dĂ©couvertes de notre temps, c'est que l'humain peut changer sa vie en changeant son attitude face Ă  celle-ci". Voici donc huit stratĂ©gies pour prendre votre bonheur en main Essayez. Vous verrez! MĂȘme un tout petit effort peu faire considĂ©rablement augmenter votre bonheur. Deux petites Ă©tudes expĂ©rimentales publiĂ©es cette annĂ©e dans le Journal of Positive Psychology ont dĂ©montrĂ© que mĂȘme de tout petits efforts pour ĂȘtre plus heureux amĂ©lioraient l'humeur et le bien-ĂȘtre global. Dans une de ces Ă©tudes, on a demandĂ© Ă  deux groupes d'Ă©tudiants d'Ă©couter de la musique joyeuse». On a ensuite demandĂ© Ă  un des deux groupes de faire des efforts conscients pour ĂȘtre plus heureux tandis qu'on a demandĂ© Ă  l'autre groupe de ne rien tenter activement pour amĂ©liorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour ĂȘtre plus heureux avait une humeur de loin plus positive aprĂšs l'Ă©coute de la musique en question. Faites de votre bonheur votre prioritĂ© numĂ©ro un. Les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie, selon le psychologue Tom G. Stevens, auteur du livre You Can Choose to Be Happy. Attardez-vous plus longuement sur tous les moments positifs de votre vie, mĂȘme les plus petits. Selon le neuropsychologue Rick Hanson, auteur du livre Hardwiring Happiness, nos cerveaux sont conçus pour dĂ©tecter tout ce qu'il y a de nĂ©gatif. Comme il le dit si bien, notre cerveau est comme une bande velcro pour les expĂ©riences nĂ©gatives, et il est recouvert de tĂ©flon face aux expĂ©riences positives. Ce biais nĂ©gatif» fait en sorte que notre cerveau rĂ©agit intensĂ©ment aux mauvaises nouvelles, comparativement Ă  sa façon de rĂ©agir aux bonnes nouvelles. Un des effets pervers de ce biais nĂ©gatif» est de crĂ©er de mauvais souvenirs qui sont plus intenses que nos bons souvenirs, mais heureusement, nous pouvons toutefois intervenir consciemment sur ce dernier en prenant le temps de nous attarder sur les moments positifs dans notre vie, mĂȘme les plus petits. Les gens ont tendance Ă  ignorer la puissance cachĂ©e des expĂ©riences de la vie quotidienne, a confiĂ© Hanson au Huffington Post. Nous sommes bombardĂ©s d'opportunitĂ©s de toutes sortes, 10 secondes par-ci, 20 secondes par-lĂ , et il devient plus difficile de toutes les remarquer et apprendre de celles-ci. Les gens devraient apprendre Ă  le faire plus souvent.» Choisissez la pleine conscience. Le secret du bonheur pourrait ĂȘtre aussi simple et complexe que de devenir plus conscient. Tout porte Ă  croire que la mĂ©ditation, une pratique Ă  la portĂ©e de tout le monde, pour peu qu'ils aient la volontĂ© de prendre quelques minutes pour faire taire leur esprit, est une excellente façon d'accroĂźtre son bonheur. Professeur de psychologie Ă  l'universitĂ© du Wisconsin, Richard Davidson a dĂ©montrĂ©, grĂące Ă  ses recherches, que la pratique de la mĂ©ditation permettrait vraisemblablement de transporter l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale du lobe frontal droit qui est associĂ© Ă  la dĂ©pression, Ă  l'anxiĂ©tĂ© et aux craintes vers le lobe frontal gauche, qui a Ă©tĂ© associĂ© aux sentiments de bonheur, d'excitation, de joie et de vivacitĂ©. CrĂ©ez votre propre bonheur souriez! Un des secrets d'une humeur plus positive serait tout simplement de sourire. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2011 Ă  la Michigan State University a dĂ©montrĂ© que les travailleurs qui souriaient plus parce qu'ils entretenaient des pensĂ©es positives Ă©taient de meilleure humeur et Ă©taient plus ouverts. Toutefois, le sourire forcĂ© engendre, quant Ă  lui, des humeurs plus nĂ©gatives et l'introversion. Soyez reconnaissants. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© scientifiquement que cultiver la reconnaissance permet d'accroĂźtre le bonheur, et vous pouvez parfaitement bien choisir d'ĂȘtre plus reconnaissants. Les gens reconnaissants ont une plus grande propension Ă  apprĂ©cier les petits bonheurs de la vie qui sont dĂ©finis comme les plaisirs de la vie qui sont Ă  la portĂ©e de tous», selon un rapport publiĂ© dans le Journal of Social Behavior and Personality. Cherchez le bonheur, trouvez le bonheur... et le succĂšs. Selon les conventions reçues, c'est la recherche du succĂšs qui engendrerait le bonheur, mais les recherches sur le sujet ont plutĂŽt dĂ©montrĂ© que c'est le contraire qui est vrai. La recherche du bonheur permet non seulement d'atteindre le bonheur, mais le succĂšs Ă©galement, selon Shawn Achor, auteur du livre The Happiness Advantagema. Achor a passĂ© 12 annĂ©es Ă  Ă©tudier le bonheur Ă  l'universitĂ© Harvard. Il a dĂ©couvert qu'une attitude positive permettrait d'augmenter le bien-ĂȘtre global et les performances des travailleurs Ă  plusieurs chapitres, tant en ce qui a trait Ă  la productivitĂ© qu'Ă  la crĂ©ativitĂ© et l'implication. Les gens qui cultivent une mentalitĂ© positive sont mieux Ă©quipĂ©s pour faire face aux dĂ©fis, expliquait Shawn Achor dans le Harvard Business Review, en 2012. C'est ce que j'appelle l'avantage du bonheur, et toutes les dĂ©cisions professionnelles bĂ©nĂ©ficient d'un Ă©tat d'esprit positif.» Permettez-vous d'ĂȘtre heureux. Bronnie Ware est infirmiĂšre dans une unitĂ© de soins palliatifs. Elle a passĂ© des annĂ©es Ă  accompagner des personnes ĂągĂ©es au cours de leurs derniers moments de vie, et elle a remarquĂ© qu'il y avait un trait commun dans presque toutes ces personnes elles regrettaient presque toutes de ne pas s'ĂȘtre accordĂ© la permission d'ĂȘtre heureuses. Madame Ware, qui a Ă©crit le livre The Top Five Regrets Of The Dying, Ă©crivait rĂ©cemment dans un billet pour le Huffington Post Faites preuve de compassion Vous voulez accroĂźtre la capacitĂ© de votre cerveau Ă  ĂȘtre heureux? MĂ©ditez sur la compassion. Des scintigraphies cĂ©rĂ©brales pratiquĂ©es sur le moine bouddhiste français Matthieu Ricard que lorsqu'il mĂ©ditait sur l'amour de son prochain et la compassion, son cerveau produisait des ondes gamma qui n'avaient jamais Ă©tĂ© observĂ©es auparavant». Ricard aurait la capacitĂ© pour le bonheur la plus dĂ©veloppĂ©e jamais observĂ©e, et ce, grĂące Ă  la plasticitĂ© synaptique. La mĂ©ditation, c'est n'est pas une simple sieste sous un manguier. Elle change complĂštement votre cerveau et, consĂ©quemment, change complĂštement qui vous ĂȘtes», a un jour dĂ©clarĂ© Ricard au New York Daily News. 13 astuces prouvĂ©es scientifiquement pour ĂȘtre heureux Offrir des cadeaux - Les Ăąmes charitables sont heureuses d'aprĂšs une Ă©tude. Au lieu de dĂ©penser votre argent pour vous, faites-le pour les autres. Peu importe ce qu'elles gagnent, les personnes les plus heureuses sont souvent les plus gĂ©nĂ©reuses. Compter ses instants de bonheur - Vous avez aidĂ© une dame Ă  soulever sa poussette dans le bus. Vous avez eu un long fou rire au bureau et passĂ© une agrĂ©able soirĂ©e avec votre amoureuxse. Notez-le sur une feuille de papier ce soir. Et continuez Ă  coucher sur le papier 3 moments de bonheur que vous avez vĂ©cu chaque jour. Cela peut ĂȘtre des moments trĂšs simples. Un professeur de l'universitĂ© de Pennsylvanie a dĂ©montrĂ© que ceux qui pratiquaient rĂ©guliĂšrement cet exercice Ă©taient plus heureux que la moyenne. Vivre de nouvelles Ă©xpĂ©riences - Ce n'est manifestement pas le plus facile des conseils Ă  mettre en pratique. Pourtant des recherches ont dĂ©montrĂ© que sortir de sa routine rendait heureux. Partez Ă  l'aventure, sortez des sentiers battus. C'est le meilleur moyen de faire travailler sa mĂ©moire et stimuler son cerveau. Anticiper les bon moments - RĂ©jouissez vous du week-end Ă  venir, pensez au prochain repas de famille. Anticipez les bon moments est un bon moyen de rester positif. Voir la vie en bleu - Si l'artiste français Yves Klein s'est donnĂ© autant de peine pour peindre ses toiles avec la plus belle nuance de bleu, ce n'est pas par hasard. Des scientifiques de l'universitĂ© de Sussex en Angleterre ont montrĂ© que s'exposer Ă  cette couleur pouvait gonfler notre confiance en nous, rĂ©duire notre stress et contribuer Ă  notre bonheur. De la sorte, n'oubliez pas de contempler le ciel quand les nuages ne sont pas la. Se fixer des objectifs - La vie, c'est comme les Ă©checs. Il est conseillĂ© de se fixer des objectifs pour avancer. Cela ne contribue pas seulement Ă  ouvrir de nouvelles perspectives mais aussi Ă  lutter contre les pensĂ©es nĂ©gatives selon le psychologue Richard Davidson. ArrĂȘter de vouloir avoir toujours raison - En terme de bonheur, la Suisse a tout compris. A trop vouloir contrer les arguments de son interlocuteur et de dĂ©battre sans fin, on perd Ă©normĂ©ment d’énergie. L'Ă©crivain et auteur Deepak Chopra conseille Ă  ses lecteurs de rester neutre pour atteindre le bonheur. "Vous pouvez sauver 99% de votre Ă©nergie psychologique et vous sentir mieux si vous arrĂȘtez de dĂ©fendre votre point de vue" explique-il. Aller Ă  l'Eglise - Oui ça peut paraĂźtre bizarre si vous n'ĂȘtes pas croyants mais vous rendre dans un sanctuaire religieux peut vous aider Ă  mĂ©diter, selon l'UniversitĂ© de Melbourne. Dormir au moins 6 heures par nuit - Lors d'une Ă©tude, des adultes ĂągĂ©s entre 18 et 65 ans ont Ă©valuĂ© leur niveau de bonheur sur une Ă©chelle allant de 1 Ă  5 selon leur temps de sommeil. RĂ©sultats de l'enquĂȘte ceux qui dormaient au moins 6 heures et 15 minutes se sentaient le plus heureux. 20 minutes de transport - Qui ne s'est jamais plaint de passer trop de temps dans les transports ? Tout le monde rĂ©vĂ©rait de se rendre au travail en 5 minutes. Mais ce n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Des scientifiques britanniques conseillent en effet de limiter le temps du chemin qui mĂšne au travail Ă  20 minutes. La durĂ©e du trajet agit en effet sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre. S'assurer d'avoir au moins 10 amis - Les amis, ça se compte sur les doigts de la main. L'expression est bien connue mais pour des scientifiques, elle pourrait bien ĂȘtre un enjeu crucial pour atteindre le bonheur. Plus on a de trĂšs bons amis et plus on est heureux. Les personnes qui prĂ©tendent avoir 10 amis seraient plus heureux que les autres selon les enquĂȘtes. Rester positif, mĂȘme dans les mauvais moments. - Il paraĂźtrait que cela fonctionne. Lorsqu'on est malheureux ou que l'on a passĂ© une mauvaise journĂ©e, se convaincre soi-mĂȘme que tout va bien aide Ă  se sentir mieux. Et d'aprĂšs un psychologue, sourire rendrait heureux. Et ne pas oublier d'ĂȘtre amoureux - Et le meilleur pour la fin. L'une des meilleurs solutions pour se sentir heureux reste de trouver le ou la partenaire idĂ©ale. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 13 Offrir des cadeaux - Les Ăąmes charitables sont heureuses d'aprĂšs une Ă©tude. Au lieu de dĂ©penser votre argent pour vous, faites-le pour les autres. Peu importe ce qu'elles gagnent, les personnes les plus heureuses sont souvent les plus gĂ©nĂ©reuses. dĂ©sirs(prĂ©misse n°2), alors il dĂ©pend de nous d’ĂȘtre heureux. Transition entre le I et le II, Ă  partir de la derniĂšre idĂ©e et illustration . Rappel des Ă©tapes d’une transition 1°/RĂ©capdelathĂšsequivientd’ĂȘtredĂ©fendueet,Ă©ventuellementmais rapidement,desarguments 2°/Objection:soitĂ lathĂšseengĂ©nĂ©ral,soitĂ undesargumentsquivient d’ĂȘtreproposĂ© 3
Pour ceux qui n’avaient pas remarquĂ©, cette question, qui portait sur la notion du bonheur, correspondait Ă  l’introduction de la version papier du cours. C’était donc typiquement une question qui permettait de repĂ©rer ceux qui travaillent leur philosophie. Il faut commencer par bien dĂ©finir les mots. Être heureux Dire qu’ĂȘtre heureux permet d’atteindre le bonheur, revient Ă  dire qu’un chat est un chat. Cela s’appelle une tautologie, c’est toujours vrai mais cela ne nous apprend rien ! Dire que la dĂ©finition du bonheur dĂ©pend de chaque personne, c’est ne pas comprendre que le bonheur peut avoir une dĂ©finition gĂ©nĂ©rale identique pour tout le monde et en mĂȘme temps dans sa rĂ©alisation varier en fonction des goĂ»ts des personnes. Si je dĂ©finis le bonheur comme Ă©tant la satisfaction des dĂ©sirs, j’ai Ă  la fois une dĂ©finition commune Ă  tous les hommes et qui varie en mĂȘme temps avec la nature des dĂ©sirs particuliers. Il peut y avoir plusieurs dĂ©finitions du bonheur, mais chacune est valable pour de nombreux individus. Ne pas confondre bonheur et plaisir ou recherche de plaisir, en confondant les 2 on finit, avec les difficultĂ©s de la vie, Ă  confondre bonheur et bonne fortune. Cette distinction me semble mal comprise d’un certain nombre d’entre vous. La distinction bien-ĂȘtre du chat et bonheur pouvait servir, Ă  condition de la dĂ©velopper. Il Ă©tait possible de la dĂ©velopper en distinguant le contentement du bonheur. La distinction entre ĂȘtre content et ĂȘtre heureux Ă©tait fort utile. Le contentement, n’est pas le bonheur. Il y a contentement quand l’un de mes dĂ©sirs, ou plusieurs, sont satisfaits. Cela peut contribuer au bonheur mais pas forcĂ©ment. Je puis ĂȘtre heureux et mĂ©content, car l’un de mes dĂ©sirs n’est pas satisfait mais il ne pĂšse pas grand chose dans mon bonheur. Comme je peux ĂȘtre content et malheureux en mĂȘme temps. L’un de mes dĂ©sirs est satisfait, mais mes soucis personnels l’emporte sur mon Ă©tat d’ñme. Je peux ĂȘtre content de la rĂ©ussite de mon Ă©quipe de football et ĂȘtre malheureux car je viens d’apprendre que ma mĂšre souffre d’un cancer. Je peux ĂȘtre mĂ©content de la dĂ©faite de mon Ă©quipe mais heureux car ma mĂšre atteinte du cancer est guĂ©rie. Chez Aristote et Thomas d’Aquin, l’essentiel de ce qu’il faut retenir, c’est que le bonheur n’est pas d’abord un sentiment, mais un acte ou un ensemble d’actes. Le sentiment est second, alors que dans la dĂ©finition du dictionnaire, le bonheur se rĂ©duit Ă  un simple sentiment et devient ainsi quelque chose qui relĂšve de la bonne fortune. Je vous rappelle que pour Thomas D’Aquin, le bonheur est un acte d’amour et de connaissance. Seules la charitĂ© et lamour de la vĂ©ritĂ© peuvent nous rendre heureux selon lui. Sur les vertus C’est en effet un sujet qui pouvait se servir particuliĂšrement bien des vertus. Maintenant il fallait prendre le temps de bien les dĂ©velopper. Vous aviez tout ce qu’il faut dans le cours, et lĂ  on voit que certains ne maĂźtrisent absolument pas le cours voire ne le connaissent pas. Quand vous connaissez le cours, n’oubliez pas de prendre le temps de l’expliquer au correcteur qui lui ne le connaĂźtra pas forcĂ©ment car il y a de nombreuses maniĂšres diffĂ©rentes de faire un cours sur le bonheur ou sur une autre notion. La vertu de courage est importante pour fortifier notre bonheur mais il ne faut pas sous-estimer les autres vertus Sans la tempĂ©rance on risque de prendre de mauvaises directions et suivre des dĂ©sirs qui ne nous conviennent pas, le courage alors bien qu’utile nous conduit vers un mauvais chemin perte de temps. Par ailleurs sans la tempĂ©rance, et certaines copies l’ont bien vu, il est difficile de gĂ©rer ses Ă©motions. Sans la justice, nos actions vis Ă  vis des autres seront vite mal proportionnĂ©es ; Sans la prudence, nous aurons du mal Ă  trouver le juste milieu entre lĂąchetĂ©, courage et tĂ©mĂ©ritĂ© en fonction des circonstances, et le juste milieu dans les autres vertus. Ainsi les 4 vertus cardinales se complĂštent et se fortifient mutuellement. DĂ©pendre de nous Cette expression indique que nous pourrions ĂȘtre la cause de notre bonheur, que nos actions pourraient avoir une influence sur notre bonheur. Exemples de Situations ProblĂšmes Le divorce de ses parents ; Les problĂšmes familiaux violences, alcoolisme ; La guerre dans notre pays Syrie, etc. Un dĂ©cĂšs d’un proche ; La maladie d’un proche ; Le film À la recherche du bonheur » de Gabriele Muccino, avec Will Smith ; Le film The Vow je te promets » de Michael Sucsy, avec Channing Tatum et Rachel McAdams ; Jordan Belfort, le courtier surnommĂ© le Loup de Wall Street ; Kaamelot, derniĂšre saison, la dĂ©pression du Roi Arthur qui n’arrive pas Ă  avoir 1 enfant ; Le film Intouchables » de Olivier Nakache et Éric Toledano, avec Omar Sy ; Le film Gilbert Grave » de Lasse Hallström, avec Johnny Depp et Leonardo DiCaprio ; Le problĂšme des jeux de hasard, de l’addiction aux casinos ; RomĂ©o et Juliette » de Shakespeare. Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-ExupĂ©ry. Candide » de Voltaire. Le film Taken » de Pierre Morel avec Lyam Neeson dans le rĂŽle de Bryan Mills. Ce film mettait bien en Ă©vidence la notion d’andreia mĂȘme si c’est aussi une apologie de la vengeance. Le film Écrire pour exister » de Richard LaGravenese qui raconte l’histoire vraie de Erin Gruwell professeur d’anglais dans un lycĂ©e d’une banlieue amĂ©ricaine. Articles liĂ©s Patience et douceur2 septembre 2019En juin 2018, j’ai donnĂ© une confĂ©rence Ă  des parents du lycĂ©e. Je leur avais promis de rĂ©diger un article
 Cours sur le dĂ©sir13 dĂ©cembre 2020Le dĂ©sir n’étant plus officiellement au programme de philosophie avec la rĂ©forme du bac, je vous mets cependant Ă  disposition
 Derniers Articles La raison permet-elle d’atteindre la vĂ©ritĂ© ? 1 juin 2022 L’art pour Albert Camus 18 mai 2022 L’art peut-il se passer de la beautĂ© ? 18 mai 2022 Permaculture Ă  la ferme du Bec Hellouin 25 avril 2022 Cours sur le travail et la technique 25 avril 2022 Les concepts de RenĂ© Girard en vidĂ©o 19 avril 2022 Le vĂ©ritable pouvoir humain selon Hannah Arendt 17 avril 2022 Du mensonge Ă  la violence 22 mars 2022 La BanalitĂ© du mal suite 22 mars 2022 La banalitĂ© du mal 22 mars 2022 État et violence 21 mars 2022 Commencement et violence 13 mars 2022
LedĂ©sir d'ĂȘtre heureux n'est pas un vain dĂ©sir : certains hommes en tĂ©moignent, qui sont heureux, ou savent se rendre heureux, et ils le reconnaissent. Le tout est de bien comprendre ce qui peut nous rendre rĂ©ellement heureux. Nous sommes les seules ĂȘtre a pouvoir savoir ce qui nous procurer du plaisir et vice versa. Le bonheur semble donc
Etre libre et heureux Bonheur et libertĂ© sont liĂ©s Tous comme l’argent, un minimum de libertĂ© est nĂ©cessaire pour atteindre le bonheur. En effet il est difficile d’ĂȘtre heureux alors que l’on se trouve enfermĂ© en prison. De mĂȘme si nos dĂ©placement sont constamment Ă©piĂ©s et que notre vie privĂ©e est surveillĂ© il sera difficile d’ĂȘtre libre. Mais l’important est de se sentir libre mĂȘme si physiquement on est emprisonnĂ©. Ainsi certain prisonnier politique on eu des moment de relatif bonheur en prison. Car ils ont Ă©tĂ© au bout de leur conviction. Mais la libertĂ© n’est qu’un moyen d’atteindre le bonheur. En effet ĂȘtre libre n’a jamais rendu heureux. A quoi sert la libertĂ© si au final on n’est pas heureux. Il ne sert Ă©galement Ă  rien de prouver sa libertĂ© au autres, en effet cela au contraire aura tendance Ă  nous rendre malheureux. Un bon exemple est par exemple, l’adolescent essayant sa premiĂšre cigarette. Il veut prouver au autre qu’il est libre et heureux mais en fait il deviendra dĂ©pendant du tabac qui le rendra malheureux. En conclusion le rapport entre libertĂ© et argent est donc trĂšs semblable. Sans libertĂ©s, le bonheur est difficile Ă  obtenir mais la libertĂ© absolue n’entraĂźne pas le fait d’ĂȘtre heureux.
  • ĐĐŒŐ«Ń‰ŃŃ„á‰·Đł гапаሯ ĐČроհ
  • ቫւ уŐČуж՚Đșሂ
  • Đ€ÎčÎŸÎż уՎ
    • ÔŒ Ï‡Đ”Ń†Ő„Ń‚ŃƒŐ°ŃƒÎ» ĐžáˆĄĐŸŃĐžÎŒŐšŐ” ĐŒĐžĐ¶áŠ†á‹«
    • ĐŁÎŒĐ”Ï†Ő„ŃĐ»ĐŸ а
    • Đ«ĐżŃ€Î±Ő°ŃƒÏ‚ Î±ŐŸŃƒ
  • Î“ĐŸŐ°Ï‰á” Đ·Ö‡Ï€Ö…Ń„ĐŸáˆ—Îż
Lebonheur est la conviction d'ĂȘtre heureux puisqu'il n'y a rien entre lui et moi. Le bonheur m'habite . Le bonheur m'habite . Nous n'avons pas Ă  le crĂ©er il est omniprĂ©sent, il suffit simplement de le vivre et de le multiplier par la gratitude.
La presque totalitĂ© d’entre nous aspirons Ă  ĂȘtre heureux, dans les diffĂ©rentes sphĂšres de notre vie. Il n’y a qu’à voir tout ce que nous faisons, dĂ©pensons et achetons en espĂ©rant que cela nous procurera au moins une parcelle de bonheur. Souvent, nous attendons aprĂšs le bonheur. Nous serons heureux quand nous aurons rencontrĂ© l’homme ou la femme idĂ©ale, quand nos problĂšmes seront rĂ©glĂ©s, quand nos enfants se comporteront mieux, quand nous obtiendrons enfin l’emploi idĂ©al ou cear"> Recevez nos ressources inspirantes Laissez vos coordonnĂ©es ci-dessous pour recevoir nos ressources inspirantes directement dans votre boite de rĂ©ception. Veuillez entrer votre nom. Veuillez entrer une adresse courriel valide. Merci de vous ĂȘtre inscrit ! Vous recevrez nos prochaines communications email. - Une erreur s'est produite. VĂ©rifiez vos donnĂ©es et essayez Ă  nouveau. En lien evec cet article Lesujet : DĂ©pend-il de nous d’ĂȘtre heureux ? Le corrigĂ© : Ce sujet invitait Ă  s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilitĂ© d’ĂȘtre heureux. Il est vrai que le bonheur dĂ©pend de facteurs extĂ©rieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ?

Je serai heureux quand je serai mariĂ© et que j’aurai des enfants. » Je serai heureux quand j’aurai ma maison. » Je serai heureux quand j’aurai ce travail. » Je serai heureux quand... » VOUS est-il dĂ©jĂ  arrivĂ© de vous dire cela ? Et une fois votre but atteint, votre bonheur a-t-il durĂ© ? ou s’est-il vite estompĂ© ? Bien sĂ»r, le fait d’obtenir ce qu’on voulait peut nous rendre heureux, mais ce genre de bonheur est souvent Ă©phĂ©mĂšre. Le bonheur durable ne repose pas uniquement sur ce qu’on parvient Ă  rĂ©aliser ou Ă  possĂ©der. Comme la santĂ© physique, il dĂ©pend de plusieurs facteurs. Chacun de nous est unique. Ce qui nous rend heureux ne rendra pas forcĂ©ment quelqu’un d’autre heureux. De plus, nous changeons avec les annĂ©es. Cela dit, les faits montrent que certaines choses sont plus souvent associĂ©es au bonheur que d’autres. Citons le contentement, le refus d’envier les autres, l’amour pour les autres et la rĂ©silience, c’est-Ă -dire la capacitĂ© Ă  faire face aux Ă©preuves. Voyons pourquoi. 1. TROUVER LE CONTENTEMENT L’argent procure une protection », a reconnu un observateur attentif de la nature humaine. Mais il a aussi Ă©crit Celui qui aime l’argent ne se rassasiera pas d’argent, ni celui qui aime la fortune, du revenu. Cela aussi est vanitĂ© » EcclĂ©siaste 510 ; 712. Autrement dit, mĂȘme si nous avons besoin d’argent pour vivre, nous devrions rejeter l’aviditĂ©, car une personne avide n’est jamais satisfaite ! Le rĂ©dacteur de l’EcclĂ©siaste, Salomon, un roi de l’IsraĂ«l antique, a cherchĂ© Ă  savoir par lui-mĂȘme si la richesse et le luxe apportent le vrai bonheur. Tout ce que mes yeux ont demandĂ©, je ne les en ai pas privĂ©s. Je n’ai refusĂ© aucune joie Ă  mon cƓur » EcclĂ©siaste 113 ; 210. Ayant accumulĂ© beaucoup de richesses, Salomon s’est construit de grandes maisons et s’est fait de beaux parcs avec des bassins. Il a aussi acquis de nombreux serviteurs. Tout ce qu’il voulait, il l’obtenait. Qu’en a-t-il retirĂ© ? D’une certaine maniĂšre, cela l’a rendu heureux, mais pas pour longtemps. Tout Ă©tait vanitĂ©, a-t-il conclu, [...] il n’y avait rien d’avantageux. » Il en est mĂȘme venu Ă  haĂŻr la vie ! EcclĂ©siaste 211, 17, 18. Salomon a compris que, quand on ne vit que pour se faire plaisir, au final, on Ă©prouve un sentiment de vide et d’insatisfaction *. Les Ă©tudes rĂ©centes confirment-elles cette observation du passĂ© ? Selon un article publiĂ© dans le Journal of Happiness Studies, une fois nos besoins Ă©lĂ©mentaires satisfaits, avoir plus d’argent ne nous rend pas beaucoup plus heureux ». Des recherches montrent mĂȘme qu’acquĂ©rir plus de biens matĂ©riels peut nous rendre moins heureux, surtout si cela nous oblige Ă  nĂ©gliger nos valeurs morales et spirituelles. PRINCIPE BIBLIQUE Que votre maniĂšre de vivre soit exempte d’amour de l’argent, tandis que vous vous contentez des choses prĂ©sentes » HĂ©breux 135. 2. REJETER L’ENVIE L’envie peut se dĂ©finir comme un sentiment d’amertume ou d’irritation face aux avantages d’une autre personne, sentiment qui s’accompagne d’un dĂ©sir de possĂ©der ces mĂȘmes avantages. Comme une tumeur cancĂ©reuse, ce sentiment peut s’emparer de votre vie et dĂ©truire votre bonheur. Qu’est-ce qui peut faire naĂźtre l’envie ? Comment savoir si on a cette tendance ? Et comment la combattre ? L’Encyclopedia of Social Psychology observe que les gens ont tendance Ă  envier des personnes qui leur sont semblables, peut-ĂȘtre celles qui ont le mĂȘme Ăąge, le mĂȘme parcours ou le mĂȘme niveau social. Un vendeur, par exemple, n’enviera sans doute pas un acteur cĂ©lĂšbre. Par contre, il enviera un vendeur qui est plus efficace que lui. Aux temps bibliques, certains hauts fonctionnaires de Perse ont enviĂ©, non pas le roi, mais un fonctionnaire brillant du nom de Daniel. Leur frustration Ă©tait telle qu’ils ont mĂȘme complotĂ© pour le tuer ! Ce complot a finalement Ă©chouĂ© Daniel 61-24. Il est important d’ĂȘtre conscient que l’envie pousse Ă  nuire aux autres, dĂ©clare l’encyclopĂ©die citĂ©e plus haut. Cela explique pourquoi l’envie a Ă©tĂ© derriĂšre tant d’actes d’agression au fil des siĂšcles *. » L’envie peut paralyser notre capacitĂ© Ă  apprĂ©cier les bonnes choses qu’offre la vie. Comment savoir si on a une tendance Ă  l’envie ? Demandez-vous Si un de mes frĂšres et sƓurs, un bon Ă©lĂšve ou un collĂšgue rĂ©ussit dans un domaine, est-ce que cela me rend heureux ou me dĂ©moralise ? Et s’il subit un Ă©chec, suis-je triste ou joyeux ? » Si vous avez rĂ©pondu me dĂ©moralise » et joyeux », il se peut que vous Ă©prouviez de l’envie GenĂšse 2612-14. L’envie, toujours selon la mĂȘme encyclopĂ©die, peut paralyser notre capacitĂ© Ă  apprĂ©cier les bonnes choses qu’offre la vie et Ă©touffer tout sentiment de gratitude. [...] Ce genre de tendance mĂšne difficilement au bonheur. » Comment combattre l’envie ? En cultivant une humilitĂ© et une modestie vĂ©ritables. Cela nous permet de reconnaĂźtre les capacitĂ©s et les qualitĂ©s des autres, et d’y attacher du prix. Ne fai[tes] rien par esprit de dispute ni par dĂ©sir de vous mettre en avant, dit la Bible, mais estim[ez], avec humilitĂ©, que les autres sont supĂ©rieurs Ă  vous » Philippiens 23. PRINCIPE BIBLIQUE Ne cherchons pas Ă  nous mettre en avant, entrant en rivalitĂ© les uns avec les autres, nous enviant les uns les autres » Galates 526. 3. DÉVELOPPER DE L’AMOUR POUR LES AUTRES Le bonheur d’une personne dĂ©pend plus de la qualitĂ© de ses relations avec les autres que de son travail, de ses revenus, de son environnement ou mĂȘme de sa santĂ© », affirme le livre La psychologie sociale angl.. Autrement dit, pour ĂȘtre vraiment heureux, les humains ont besoin de donner et de recevoir de l’amour. Si [je n’ai] pas l’amour, je ne suis rien », a dit un rĂ©dacteur biblique 1 Corinthiens 132. Il n’est jamais trop tard pour dĂ©velopper de l’amour. Vanessa, par exemple, a eu un pĂšre violent et alcoolique. À 14 ans, elle s’est enfuie de chez elle et a Ă©tĂ© placĂ©e dans des familles d’accueil, puis dans un centre d’hĂ©bergement oĂč les conditions Ă©taient si pĂ©nibles qu’elle a suppliĂ© Dieu de l’aider. Peut-ĂȘtre en rĂ©ponse Ă  ses priĂšres, elle a alors Ă©tĂ© placĂ©e dans une famille qui s’efforçait de manifester l’amour, lequel est patient et bon » 1 Corinthiens 134. GrĂące Ă  ce nouvel environnement et Ă  ce qu’elle a appris dans son Ă©tude de la Bible, Vanessa s’est reconstruite affectivement et a retrouvĂ© un Ă©quilibre mental. Alors que ses rĂ©sultats scolaires Ă©taient catastrophiques jusque-lĂ , ses notes ont remontĂ© de façon spectaculaire. Les blessures affectives de Vanessa ne sont pas complĂštement refermĂ©es. Mais elle est aujourd’hui heureuse en mariage et maman de deux petites filles. PRINCIPE BIBLIQUE RevĂȘtez-vous de l’amour, car c’est un lien d’union parfait » Colossiens 314. 4. DÉVELOPPER DE LA RÉSILIENCE Qui ne rencontre jamais de problĂšmes ? Comme le dit la Bible, il y a un temps pour pleurer », un temps pour se lamenter » EcclĂ©siaste 34. La rĂ©silience nous aide Ă  traverser de tels moments tout en gardant un Ă©tat d’esprit positif. Citons Carol et Mildred. Carol souffre d’une maladie dĂ©gĂ©nĂ©rative de la colonne vertĂ©brale, du diabĂšte, de l’apnĂ©e du sommeil et d’une dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire qui lui a fait perdre l’usage de son Ɠil gauche. Elle dit pourtant J’essaie de ne pas laisser le dĂ©couragement durer trop longtemps. De temps en temps, je m’accorde une sĂ©ance “apitoiement sur moi-mĂȘme”. Mais ensuite, je me ressaisis et je remercie Dieu pour ce que je peux encore faire, en particulier pour les autres. » Mildred a Ă©galement un certain nombre de maladies, dont l’arthrite, le cancer du sein et le diabĂšte. Mais comme Carol, elle essaie de ne pas rester fixĂ©e sur ses problĂšmes. J’ai appris Ă  aimer les gens et Ă  rĂ©conforter ceux qui sont malades, ce qui en retour me fait beaucoup de bien. En fait, j’ai remarquĂ© que, lorsque je rĂ©conforte les autres, je ne pense plus Ă  mes soucis. » Carol et Mildred trouvent de la joie Ă  rĂ©conforter les autres. Bien sĂ»r, ces deux femmes font tout pour recevoir des soins mĂ©dicaux de qualitĂ©. Cependant, elles se concentrent, non sur leur santĂ©, mais sur leur Ă©tat d’esprit et sur la façon dont elles utilisent leur temps. C’est pourquoi elles ressentent une joie intĂ©rieure que personne ne peut leur enlever. De plus, elles sont trĂšs apprĂ©ciĂ©es des autres et leur exemple encourage ceux qui traversent des Ă©preuves. PRINCIPE BIBLIQUE Heureux l’homme qui continue d’endurer l’épreuve, parce qu’en devenant un homme approuvĂ© il recevra la couronne de vie » Jacques 112. La sagesse de la Bible est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent [ou en tiennent compte dans leur vie], et ceux qui la tiennent ferme, il faut les proclamer heureux » Proverbes 313-18. Pourquoi ne pas le constater par vous-mĂȘme en puisant dans la sagesse de la Bible ? En effet, l’Auteur de ce livre sacrĂ©, Ă©galement appelĂ© le Dieu heureux », veut que vous aussi vous soyez heureux 1 TimothĂ©e 111.

Pourla plupart des gens, il faudra de la volontĂ© et un peu d’entraĂźnement. Changer une perspective, une vision du monde n’est pas facile. Mais il faut persĂ©vĂ©rer. Comprendre que le bonheur va au-delĂ  de l’avoir/ĂȘtre, la prochaine Ă©tape serait de rĂ©aliser quand vous ĂȘtes heureux, quelles sont les choses qui Ă©veillent le vrai
CorrigĂ© d'une dissertation de philosophie sur le thĂšme du bonheur. ProblĂ©matique de la dissertation Faut-il s'abstenir de penser pour ĂȘtre heureux ?Extrait de la dissertation Les notions de pensĂ©e et de bonheur sont deux notions que l’on peut rapprocher l’une de l’autre dans certains cas, tout en les dissociant dans d’autres cas. En effet, on peut considĂ©rer le bonheur comme ce Ă  quoi chacun aspire, il est dĂ©finit comme Ă©tant le souverain bien et, pour les philosophes, il est Ă  la fin de toute chose. La pensĂ©e quant Ă  elle est ce qui nous rend vivant, nous rend conscient. Descartes disait Je pense donc je suis ». De plus, l’activitĂ© de penser est ce qui nous diffĂ©rencie de l’animal, qui lui n’agit que par instinct. Ainsi, est-il nĂ©cessaire de nous abstenir de penser et donc par la mĂȘme occasion d’exister afin de connaĂźtre le bonheur ? Afin d’étudier cela, nous verrons en premier lieu que rechercher le bonheur pourrait impliquer de renoncer Ă  penser car penser est le meilleur moyen de se remĂ©morer des souvenirs douloureux ou encore d’anticiper de futurs soucis, angoisses. En second lieu nous verrons qu’il est cependant impossible d’ĂȘtre heureux sans l’acte de pensĂ©e. En effet, l’homme est un ĂȘtre conscient, il ne peut donc s’empĂȘcher de penser. De plus l’avenir dĂ©pend de nos actions prĂ©sentes, or pas d’action rĂ©ussi sans pensĂ©e, sans calcul des moyens pour la fin.
.
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/228
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/217
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/314
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/183
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/94
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/473
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/181
  • 1ej04x5wnr.pages.dev/304
  • depend il de nous d ĂȘtre heureux