LeBateau-phare sâorganise autour de deux duels psychologiques, lâun entre un pĂšre et son fils, lâautre entre le pĂšre, capitaine dâun bateau-phare, et un gangster en cavale. Selon la rĂšgle des tournages confinĂ©s, lâhistoire du film a contaminĂ© son tournage, avec des affrontements dâego entre Klaus Maria Brandauer (dont la ressemblance physique avec Skolimowski nâest
Film de clĂŽture de la section "Un Certain Regard" au dernier Festival de Cannes, "Renoir" n'est pas un biopic sur le grand peintre, pas plus que sur le non moins grand cinĂ©aste. Tous deux s'y retrouvent toutefois, le premier Ă l'automne de sa vie, le second alors qu'il ne s'est pas encore fait un prĂ©nom. Le trait d'union entre les deux passe par AndrĂ©e, le dernier modĂšle du peintre... De Gilles Bourdos France, avec Michel Bouquet, Christa Theret, Vincent Rottiers - 1h51 - Sortie 2 janvier 2013 Synopsis 1915. Sur la CĂŽte dâAzur. Au crĂ©puscule de sa vie, Auguste Renoir fait appel Ă celle qui sera son modĂšle. Cette jeune fille, AndrĂ©e, apparue dans sa vie comme un miracle, va insuffler au vieil homme une Ă©nergie quâil nâattendait plus. Lorsque son fils Jean, revenu blessĂ© de la guerre, vient passer sa convalescence dans la maison familiale, il dĂ©couvre Ă son tour, fascinĂ©, celle qui est devenue lâidole de son pĂšre. Dans cet Ă©den mĂ©diterranĂ©en, Jean, malgrĂ© lâopposition ronchonne du vieux peintre, va aimer celle qui, animĂ©e par une volontĂ© dĂ©sordonnĂ©e, insaisissable, fera de lui, jeune officier vellĂ©itaire et bancal, un apprenti cinĂ©aste⊠Le patron Gilles Bourdos aurait choisir AndrĂ©e » pour titre, tant il a fait de ce personnage peu connu, la pierre dâangle dâun beau scĂ©nario au service dâun film magnifique, aux lectures multiples. Au lieu dâune biographie, dans les rĂšgles de lâart, il traite dâune femme laissĂ©e pour compte, dont on ne sait presque rien, pourtant essentielle dans la fin de vie du peintre et les dĂ©buts de celui qui allait devenir un des rĂ©alisateurs phares du cinĂ©ma français. Une Ă©nigme dont le cinĂ©aste comble les vides par la fiction, avec tact et vraisemblance, au terme de ce qui semble avoir Ă©tĂ© une enquĂȘte approfondie. EntiĂšrement situĂ© dans la propriĂ©tĂ© provençale et familiale des Collettes, reconstituĂ©e dans le Var le domaine Ă©tant aujourdâhui consacrĂ© Ă un musĂ©e dĂ©diĂ© au peintre, Renoir » est presque un huis-clos, entre trois personnages entourĂ©s dâun arĂ©opage de domestiques, toutes des femmes, toutes dĂ©vouĂ©es Ă satisfaire le patron », tel quâelles nomment Renoir, son fils, Jean, faisant de mĂȘme. Il ressort de ce cadre, la transmission de liens tĂ©nus entre les protagonistes de ce petit monde, tous dĂ©sireux de satisfaire le maĂźtre des lieux, baignĂ©s dâatmosphĂšres solaires et pastorales et Ă©vocatrices dâun Eden mythologique en phase de disparaĂźtre. IndĂ©pendante, belle et piquante, AndrĂ©e va bousculer lâordre Ă©tabli, comme annonciatrice de la fin dâun temps pour un autre. Elle nâen nâest que plus vitale aux yeux du peintre. Muse Gilles Bourdos ne voyait personne dâautre que Michel Bouquet pour incarner le peintre Ă lâĂ©cran. Grand bien soit-il ! Il est parfait dans cette Ă©vocation de lâhomme bougon, mais tendre, entiĂšrement vouĂ© Ă son art de la couleur qui l'a identifiĂ© comme peintre du bonheur ». Cette Ă©vocation passe pour beaucoup par la femme, sujet dominant de son oeuvre, et dont il fut Ă©perdument amoureux. De son Ă©pouse comme de ses modĂšles, voire de ses domestiques qui passaient allĂšgrement de lâune Ă lâautre⊠Inquiet de lâĂ©mergence de temps nouveaux, avec la PremiĂšre Guerre mondiale, Renoir projette son inquiĂ©tude sur lâavenir de ses enfants, en lâoccurrence Jean, sans vocation aucune, rĂ©fugiĂ© dans une carriĂšre militaire de circonstance. AndrĂ©e va changer tout cela. Tout comme Bouquet est Renoir, Christa Theret est au diapason du personnage dâAndrĂ©e. Son physique est en phase avec les canons de lâĂ©poque, et son aisance devant la camĂ©ra renvoie Ă la dĂ©sinvolture et lâassurance du personnage, Ă la langue bien pendue. Elle deviendra un enjeu entre le vieux peintre et le jeune officier quâest encore Jean, et mĂȘme Coco Claude, le cadet des trois fils Renoir. A lâimage du film, AndrĂ©e est solaire, source de vie, une muse faite chair. Troublante, audacieuse et en avance sur son temps, elle se rĂ©vĂšle le vecteur dâune filiation entre peinture et cinĂ©ma. De muse pour le peintre, elle va devenir celle du futur cinĂ©aste. Renoir » sâavĂšre de fait une magnifique mĂ©taphore du rapport entre peinture et cinĂ©ma, du passage de lâune Ă lâautre, comme se transmettraient les gĂšnes dâun pĂšre Ă son fils. Avec la femme inspiratrice au cĆur.
LesRenoir : tel pĂšre, tel fils. Au musĂ©e dâOrsay, lâexposition « Renoir pĂšre et fils â Peinture et cinĂ©ma », du 6 novembre 2018 au 27 janvier 2019, nous prĂ©sente, en huit sections, lâinfluence quâa eu le peintre Auguste Renoir sur son fils le cinĂ©aste. Lui-mĂȘme ne dĂ©clarait-il pas : « Jâai passĂ© ma vie Ă tenter de
ï»żLerĂ©alisateur de 86 ans se met en scĂšne dans sa maison du Sud de la France. Y dĂ©filent les femmes de sa vie. Le film Ă©tait prĂ©sentĂ© horsFile - Il Ă©tait une fois le Maroc Figures du PassĂ© et du PrĂ©sent Les NĂ©gociants du Roi Ă©taient des commerçants qui avaient Ă©tĂ© invitĂ©s Ă dĂ©velopper le commerce Ă Mogador lors de la fondation de la ville en 1760. De nombreuses missions diplomatiques en Europe leur furent confiĂ©es. Aussi, ils Ă©tablirent de nombreux contacts avec plusieurs Ă©tablissements commerciaux Ă l'Ă©tranger. En outre, ils dĂ©veloppĂšrent certaines affinitĂ©s Ă caractĂšre culturel qu'ils entretinrent toute leur vie. Certains d'entre eux s'Ă©tablirent Ă l'Ă©tranger les uns temporairement, les autres dĂ©finitivement. En raison de leur personnalitĂ©, de leur culture et de leur influence, ils laissĂšrent leur empreinte partout oĂč ils passĂšrent. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, Jacob RichardĂ«l Cohen, fils d'Abraham HaĂŻm Cohen de Mogador, fut l'inventeur de l'eau gazeuse aux Ătats-Unis. Moses Ălias LĂ©vy de Mogador sâĂ©tablit Ă StThomas en 1800, puis en Floride en 1822. Il devint le propriĂ©taire dâune des plus grandes plantations de Floride, The New Pilgrimage. Il fut abolitionniste et fondateur de la premiĂšre Ă©cole publique. Son fils David Yulee-LĂ©vy participa Ă la rĂ©daction de la constitution de Floride en 1841. Il fut le premier sĂ©nateur de Floride en 1845 et le premier membre juif du CongrĂšs amĂ©ricain. Il organisa le rail en Floride. Les villes de Yulee et le comtĂ© de Levy sont nommĂ©s Ă sa mĂ©moire. Ă la mĂȘme pĂ©riode, d'autres se distinguĂšrent dans la diplomatie, tel Méïr Cohen Macnin qui fut nommĂ© ambassadeur du Maroc Ă Londres en 1828, ou mĂȘme dans les sciences tel Ăliyahou Outmezguine, qui fut le mĂ©decin du roi Moulay Slimane et qui Ă©tait connu pour sa rĂ©putation de grand Ă©rudit en plantes mĂ©dicinales. Au plan religieux, de nombreux rabbins et juges ont marquĂ© la communautĂ© juive de leur Ă©poque. Rabi Yahya Aflalo, Rabi MoshĂ© Elkeslassy et Rabbi Jacob Bibas furent les premiers juges rabbiniques de Mogador. Natif de Mogador installĂ© Ă Londres, le commerçant ChĂ©lomo Ben Masud Ben Abraham Sebag publia plusieurs Ćuvres d'auteurs marocains en hĂ©breu et en anglais dont TĂ©hilla lĂ©David Hymne Ă David et An Historical Account of the Ten Tribes Un rapport historique sur les dix tribus de MochĂ© Edreh'i. Mimoun Abohbot sâinstalla Ă Terceira aux Açores en 1826, y fonda un commerce et devint le rabbin de la communautĂ©. Rabi Yossef Elmaleh naquit Ă Rabat. Parvenu Ă l'Ăąge adulte, il s'installa Ă Gibraltar. Il publia Ă Livourne Toqfo shel Yossef, recueil de responsas en deux tomes. Son fils Amram qui avait vĂ©cu tour Ă tour Ă Rabat, Gibraltar et Lisbonne, vint s'installer Ă Mogador vers 1820 oĂč il reprĂ©senta le royaume napolitain des deux Siciles. Son petit-fils Joseph connu sous le nom de Baba Sidi fut de son vivant d'une gĂ©nĂ©rositĂ© proverbiale, contribuant financiĂšrement Ă la publication de nombreux ouvrages hĂ©braĂŻques. Il fut en outre le conseiller du sultan Moulay Abdoul Rahmane. Des rabbins, des poĂštes et des juristes sont issus de la mĂȘme famille. Aaron frĂšre d'Amram fut le pĂšre et le grand-pĂšre de deux grands rabbins de la ville de Mogador qui prĂ©sidĂšrent tous deux Ă des fondations philanthropiques Ă©trangĂšres. R. Yossef HaĂŻm Cohen 1851-1921 quitta Mogador pour JĂ©rusalem en 1866. Il y fit des Ă©tudes rabbiniqes et fut envoyĂ© en mission Ă Boukhara et Ă Constantine. Il publia de son vivant lâouvrage Minhat Cohen. Un autre ouvrage Vayekalkel Yossef fut imprimĂ© en 1966 puis en 2008 mais il nây a plus de trace de nombreux autres manuscrits qui ne furent jamais publiĂ©s. Page de garde de l'ouvrage Tokfo shel Yossef du rabbin Yossef Elmaleh La famille Afriat dont l'ancĂȘtre fut l'un des cinquante martyrs d'Oufrane qui choisirent le bĂ»cher Ă la conversion dans le Sud marocain vers 1790, s'installa Ă Mogador, fonda une entreprise commerciale qui se ramifia en France et en Angleterre et fut partenaire dans des grands projets d'investissement dans les capitales europĂ©ennes. Originaire de Tanger, A. Cohen LĂ©vi vĂ©cut Ă Mogador, en Angleterre et en France. Fondateur du premier journal de langue française au Maroc Le RĂ©veil du Maroc, il fut correspondant des journaux juifs de Londres, The Jewish World et The Jewish Chronicle. De nombreux ouvrages dont ceux de Makhlouf Mazaltarim ShĂ©vah Hayim et dâAbraham Ben Attar Shenoth Hayim, furent Ă©crits sur les hauts faits et la vie pieuse du rabbin HaĂŻm Pinto de Mogador. Rabbi Abraham RaphaĂ«l Bar Yehouda Koriat fut l'auteur de Zekhouth Avoth et son frĂšre Itshaq fut l'auteur en 1894 de Nahalath Avoth, traitĂ© sur les priĂšres propres au cycle de la vie. Son fils Yehouda publia Maor Vashamesh, livre de Cabale, avant d'aller s'Ă©tablir Ă Livourne afin d'y siĂ©ger comme juge rabbinique. Son petit-fils Abraham Koriat fut l'auteur de Brith Avoth, livre de commentaires bibliques. Rabi Ăliyahiou Ben Amozag naquit Ă Mogador en 1823. Il fut orphelin en bas Ăąge. Sa mĂšre quitta la ville pour se rendre avec son frĂšre le rabbin Koriat des suites d'une persĂ©cution perpĂ©trĂ©e par un CaĂŻd pour aller s'Ă©tablir Ă Livourne en Italie. Les intĂ©rĂȘts et la science de Rabi Ăliyahiou Ben Amozag Ă©tonnaient tous ses contemporains morale, philosophie, cabale et science. Il Ă©tait propriĂ©taire d'une imprimerie et Ă ce titre publia un certain nombre d'ouvrages d'auteurs mogadoriens. Son ouverture d'esprit Ă©tait grande. Il connaissait les Ăcritures juives et chrĂ©tiennes tout comme l'atteste son ouvrage Morale juive et morale chrĂ©tienne. Il se prononça sur de nombreux sujets contemporains dont la thĂ©orie de l'Ă©volution de Darwin dont il acceptait les faits scientifiques mais dont il rĂ©futait les conclusions. Parmi ses nombreux ouvrages, mentionnons Panim Lathora, Ta'am Leshed et Avoth Ougevouroth. Joseph Corcos naquit Ă Mogador en 1872. Il y fit ses Ă©tudes rabbiniques, et fut le Grand rabbin de la communautĂ© Spanish Portuguese de Londres. Son grand-pĂšre Abraham avait Ă©tĂ© juge au sein de cette mĂȘme communautĂ©. Il devint rabbin de la Spanish & Portuguese Ă Kingston en JamaĂŻque, oĂč il prit femme, puis Ă Curaçao au VĂ©nĂ©zuela. Il fut associĂ© Ă la congrĂ©gation sĂ©pharade Shéérith IsraĂ«l de New York puis s'Ă©tablit Ă MontrĂ©al oĂč il fut prĂ©sident de la CongrĂ©gation Spanish & Portuguese. Il fut auteur, historien et poĂšte. Parmi ses travaux, citons The Spanish Inquisition , The Jews of Curaçao, Auto-da-FĂ© in Mexico et le recueil de poĂšmes Kol Yossef. Il est l'auteur de la chanson Bendigamos qui fut introduite dans la majoritĂ© des congrĂ©gations judĂ©o-espagnoles de par le monde. Joseph Corcos fut Ă©galement l'auteur du script du film The Birth of America qui mit en Ă©vidence la contribution des Juifs Ă l'endroit du dĂ©veloppement de la nation amĂ©ricaine. Abraham Pinto, le neveu du cĂ©lĂšbre Rabbin HaĂŻm Pinto, s'Ă©tablit Ă Londres en 1801 et son fils Henry Pinto fut le fondateur de la premiĂšre entreprise de vente de tabac de La Havane en Angleterre. Le tabac fut la marque de commerce de la famille durant trois gĂ©nĂ©rations. Une partie de la famille Pinto s'est Ă©tablie Ă la JamaĂŻque, une autre Ă MontrĂ©al. Les sĆurs Rosetta Elkin et Annette Wolfe, toutes deux historiennes, ont reconstituĂ© une partie importante de lâhistoire des premiĂšres familles sĂ©pharades de MontrĂ©al. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, les rabbins Messod Kidouchim, Judah Ben Moyal, Joseph Ben Attar et M. Cohen Ă©taient de leur vivant entrĂ©s dans la lĂ©gende. D'autres continuĂšrent dans leur trace durant la premiĂšre partie du mĂȘme siĂšcle. Les responsas de Rabbi Judah ben Mouyal ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©es Ă JĂ©rusalem par ses petits-fils sous le titre ShĂ©vĂ©th YĂ©houda. Yossef HaĂŻm Hacohen Ă©migra en Terre Sainte et devint prĂ©sident du Tribunal de la communautĂ© marocaine de JĂ©rusalem. Il est l'auteur de Minhat Cohen L'oblation du pontife, ouvrage en deux tomes dans lequel les lois sont classĂ©es alphabĂ©tiquement. Page de garde de l'ouvrage YĂ©fĂ© Ă©naĂŻm du rabbin Yossef Knafo Originaire de Marrakech, Rabi Dawid 'Attar Ă©tait un Ă©ducateur nĂ©. Il formait chez lui bĂ©nĂ©volement des futurs rabbins et juges et son enseignement Ă©tait des plus prisĂ©. Le grand rabbin sĂ©pharade d'IsraĂ«l Ovadia Yossef fut Ă©tonnĂ© de ce qu'il lui fut demandĂ© de prĂ©facer des dizaines d'ouvrages de personnes qui avaient fait Ă©cole avec Rabi Dawid 'Attar et s'Ă©tonnait de ce qu'il n'avait jamais vu de livre de ce dernier. En effet, Rabi Dawid 'Attar Ă©tait tout dĂ©vouĂ© Ă son enseignement. Il faisait rĂ©guliĂšrement la tournĂ©e de ses anciens Ă©lĂšves de la yĂ©shiva 'Ăts Hayim et recueillait des fonds qui permettaient de subvenir aux besoins de ses Ă©tudiants et de leur famille. Rabi Ms'eud Tamsot, Rabi Abraham Attar pĂšre de Rabi Yossef 'Attar qui fut rabbin du Maroc et Rabi Yitshaq Afriat Ă©taient Ă©galement non moins cĂ©lĂšbres pour leurs enseignements, leurs sermons et leurs panĂ©gyriques. Rabi Yossef Knafo a rĂ©digĂ© 19 livres dont plusieurs furent Ă©ditĂ©s Ă Livourne en Italie Oth Brith Qodesh, YĂ©fĂ© 'Ănayim, Zevah Pessah, Tov Roi, Shomer Shabbat, Minhat 'ĂrĂ©v, et HasdĂ© Avoth. Sa femme Ă©tait passĂ©e experte pour la prĂ©paration de remĂšdes Ă base de plantes mĂ©dicinales. Leur fils Rabi David Knafo fut le chef du tribunal rabbinique de Mogador et fondateur de la sociĂ©tĂ© hĂ©braĂŻsante Yessod Hama'aravim la fondation du Juif maghrĂ©bin. Dona, Ă©pouse de Rabi David Knafo avait le secret des prĂ©parations de remĂšdes anciens Ă base d'herbes. Asher Knafo, arriĂšre-petit-fils de Rabi Yossef Knafo vivant en IsraĂ«l, publie ses autres ouvrages dont Zakh Venaqi. Rabi David Knafo eut deux enfants cĂ©lĂšbres Shlomo Knafo et IDK. NĂ© en 1905, Shlomo Knafo Ă©tait l'animateur du groupe des hĂ©braĂŻsants de Mogador HovĂ©vĂ© hasafa les amants de la langue. Il animait Ă©galement des 'Oneg chabbat DĂ©lice du chabbat rencontre joyeuse dans une atmosphĂšre religieuse les samedis aprĂšs-midi - avec une centaine de jeunes des mouvements de jeunesse Brith Haloutsim Datiyim et BnĂ© 'Aqiva, mouvements sionistes religieux. Il a fondĂ© en IsraĂ«l Oth Brith Kodesh Signe de l'Alliance sacrĂ©e pour la promotion de la recherche portant sur l'hĂ©ritage spirituel des Juifs de Mogador. NĂ© en 1864, David Bohbot fut un Ă©rudit et un commerçant qui eut une correspondance fournie avec ThĂ©odore Hertzl fondateur du sionisme politique. Il fonda la Zionist Federation en 1900 et fut prĂ©sident de la communautĂ© israĂ©lite d'Agadir. Le rabbin Méïr Corcos fit traduire en judĂ©o-arabe son livre Dinim Deshabbat Les lois du Chabbat par le rabbin Abraham Ben Attar son gendre. Il publia Ă©galement en 1921 une Haggada en judĂ©o-arabe Ă l'imprimerie hĂ©braĂŻque mogadorienne de Salomon Hadida. Rabi David Ben Baroukh Yiflah, dĂ©tenait le titre de Cheikh Dawid, fonction et rĂŽle qu'il assumait au Mellah de Mogador - soit le reprĂ©sentant du Mellah auprĂšs des autoritĂ©s musulmanes. MaĂźtre incontestĂ© de la musique andalouse â tout comme Didi Ben Soussi et Yossef Zdidi avant lui - il attira les musiciens de partout au Maroc. En 1897, il publia le recueil de piyoutim chants liturgiques Roni vessimhi en collaboration avec Rabi Yitshaq Ben Ya'ish HalĂ©vi. Il s'Ă©tait associĂ© par la suite Ă Rabi HaĂŻm Afriat et Rabi David ElkaĂŻm. Rabi David ElkaĂŻm fut l'un des grands maĂźtres de la langue hĂ©braĂŻque. C'est lui qui composa le cĂ©lĂšbre recueil de piyoutim de ShirĂ© yedidout qui est devenu le parangon auquel se rĂ©fĂ©rĂšrent les Juifs du Maroc amateurs de piyoutim. Sa poĂ©sie a chantĂ© aussi la renaissance nationale du peuple juif. David ElkaĂŻm Ă©tait hazane ou chantre, peintre et a laissĂ© derriĂšre lui des Ketoubot d'une grande beautĂ©. Il Ă©tait Ă ses heures menuisier et Ă©bĂ©niste et, il sculptait des fleurs d'une grande finesse dans le bois de ses meubles. Ă ces talents venaient s'ajouter ceux de graveur sur marbre et de tanneur. Ses chagrins Ă©merveillaient tous les connaisseurs de l'industrie du cuir. Parmi les juges rabbiniques dayane de la ville durant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, il y eut HaĂŻm Bensoussan fils dâAbraham Bensoussan originaire de Debdou dans le Nord-est marocain. On dit qu'un mausolĂ©e fut Ă©rigĂ© sur sa tombe Ă Mogador. Son fils Hayim David fut rabbin Ă Casablanca et son petit-fils Ă©migrĂ© Ă Lyon en France publia MarpĂ© LanĂ©fĂ©sh et Maleakh Haberith. Le juge rabbinique Aharone ben Hassine publia l'ouvrage MatĂ© Aharone ; Simon AbĂ©cassis, Ă©galement juge rabbinique, publia les ouvrages Sas Anokhi, Rakh Vetov et PilguĂ© Mayim Joseph Samuel Aboulafia fut chef du tribunal rabbinique et l'auteur de Shema' Shemouel. Rabi Shalom Messas, Rabi MoshĂ© Weizgane, Rabi HaĂŻm Serrero et plus tard, Rabi RephaĂ«l Berdugo furent parmi les derniers juges rabbiniques de Mogador. Les rabbins de Mogador au dĂ©but du XXe siĂšcle. De gauche Ă droite R. Benisty, R. Abraham Bensoussan, R. David Knafo, R. Benabou et R. MoshĂ© Bensimon KĂ©touba acte de mariage mogadorienne signĂ©e David ElkaĂŻm Rabi Yossef Melca officiait dans la synagogue Attia fondĂ©e par Messod Attia, prĂ©sident de la communautĂ© juive de Mogador qui se promenait en toute saison avec un Ćillet en boutonniĂšre. Ce chantre Ă la voix de stentor avait une personnalitĂ© tout aussi forte. Il Ă©tait recherchĂ© tant pour son Ă©rudition que pour les conseils qu'il prodiguait. David Corcos 1917-1975 fut un historien Ă©mĂ©rite qui publia de nombreux articles traitant de sources non hĂ©braĂŻques pour une histoire des Juifs du Maroc, du costume traditionnel des Juifs marocains, de la communautĂ© d'Agadir, du statut des Juifs du temps des dynasties Almohade ou MĂ©rinide, de la saga de la famille Pallache et de l'onomastique. Il collabora Ă©galement Ă l'Encyclopedia Judaica. Ses travaux ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans un ouvrage Studies in the History of the Jews in Morocco publiĂ© aux Ă©ditions Rubin Mass Ă JĂ©rusalem en 1976. La riche correspondance de la famille Corcos que lâon surnommait Quaraqza ou plutĂŽt ce qu'il en reste - car une grande partie a Ă©tĂ© dĂ©truite durant le blitz Ă Londres - a Ă©tĂ© revue par l'historien Michel Abitbol dans une petite brochure publiĂ©e par l'Institut Ben Zvi de JĂ©rusalem sous le titre TĂ©moins et acteurs Les Corcos et l'histoire du Maroc contemporain. Lucille Corcos fut une cĂ©lĂšbre illustratrice de magazines new-yorkais et son fils JoĂ«l LĂ©vy Corcos, fut artiste-peintre. Les Sebag de Mogador s'affiliĂšrent aux Montefiore et William Sebag Montefiore de la branche canadienne des Sebag Montefiore combattit dans l'armĂ©e britannique en Palestine durant la premiĂšre guerre mondiale et aurait capturĂ© trois officiers allemands de haut rang. Il fut dĂ©corĂ© de la Croix de guerre. Tous nĂ©s Aboulafia dans la ville de Mogador, les oncles maternels de David Corcos auraient assumĂ© des carriĂšres remarquables Enseignant Ă Cambridge, Baba aurait fini par devenir le doyen du parlement d'Irlande. Albert fils de LĂ©on et petit-fils de Moses Corcos fut un commerçant prospĂšre en Tunisie, en Libye et au Maroc. Fort de son expĂ©rience au sein de lâOrganisation internationale pour les rĂ©fugiĂ©s en Allemagne au lendemain de la Secionde Guerre mondiale, il occupa une fonction essentielle dans la rĂ©habilitation des rĂ©fugiĂ©s dâIndochine les boat people en 1975 en collaboration avec Lionel Rosenblatt de lâorganisation Refugees International. Mayer s'enrĂŽla dans l'armĂ©e française. AprĂšs la dĂ©bĂącle de 1941, il fonda un noyau de rĂ©sistants dans le Sud de la France. Sa tĂȘte fut mise Ă prix par les Allemands. Il fut capturĂ© par la Gestapo qui lui infligea une torture peu commune et termina horriblement Ă©crasĂ© sous un blindĂ©. Officier dans la marine anglaise, Jacques se rendit en mission au Maroc oĂč il forma un noyau de rĂ©sistants anti-vichystes dont des nationalistes marocains. LĂ©on, le plus jeune des fils de HaĂŻm Aboulafia, fut historien Ă la BBC Ă Londres. Yehoshoua Loeb Belisha avait Ă©tĂ© un des premiers NĂ©gociants du Roi. Il en fut de mĂȘme de ses deux fils Messod et MoshĂ© et de ses deux enfants. Messod s'installa Ă Gibraltar puis Ă Manchester. Son fils Isaac prĂ©sida la CommunautĂ© juive sĂ©pharade de Manchester. Lesli Belisha, petit-fils d'Isaac, devint secrĂ©taire du TrĂ©sor en Angleterre en 1932, ministre des Transports, secrĂ©taire d'Ătat Ă la guerre en 1937 et membre du Cabinet de guerre en 1939. Lord Lesli Hore Belisha fut anobli en 1954 et fut membre du ComitĂ© de la communautĂ© juive sĂ©pharade pendant de nombreuses annĂ©es. David Kadoch Ă©tait nĂ© Ă Mogador. Alors qu'il avait 10 ans, sa famille avait quittĂ© la ville pour s'installer Ă Saint-Fons prĂšs de Lyon en France. Adulte, il devint champion de Boxe de France, catĂ©gorie poids plume, se joignit aux rĂ©publicains lors de la guerre d'Espagne, retourna en France et remporta par la suite le Grand prix d'Oran de la course cycliste. Il joignit le maquis durant la Seconde Guerre Mondiale, oĂč il Ă©tait connu par son surnom Le Lion et fut envoyĂ© en mission Ă Agadir au Maroc afin d'y organiser la rĂ©sistance. Il introduisit des rĂ©sistants comme serveurs dans l'hĂŽtel Marava oĂč la commission allemande logeait et y entreprit des actions de sabotage. AprĂšs la guerre, il organisa l'immigration clandestine vers IsraĂ«l et entreprit des exercices militaires avec des jeunes aspirants, tout en cordonnant ses activitĂ©s avec les frĂšres Salomon et Isaac Knafo. IDK Isaac D Knafo avait fondĂ© le mouvement des UP l'Union Populaire. Avec Itshaq Amir qui devint le maire de Dimona en IsraĂ«l et d'autres, il sortait dans la campagne une centaine de jeunes du Mellah qui recevaient un grand bol d'air et un lunch gratuit. David Kadoch devint champion de course cycliste en IsraĂ«l et fut actif dans la promotion des sports dans la ville de Ramleh. D'autres Mogadoriens s'illustrĂšrent durant la guerre d'indĂ©pendance en IsraĂ«l. les frĂšres Charly et Max Kadoch furent parmi les libĂ©rateurs de BĂ©ershĂ©va. Maurice Suissa fut correspondant de lâhebdomadaire sioniste rĂ©visionniste La Voix Juive de Tunis. L'art de la qsĂ©da ou ballade a fait de nombreux adeptes et auteurs compositeurs desquels se dĂ©tache de l'auteur et compositeur Halevi. Ce dernier, qui s'engagea dans la lĂ©gion Ă©trangĂšre et servit tant au Maroc qu'en Syrie, revint par aprĂšs au bercail. Au nombre de ses Ćuvres figurent la qsĂ©da du soldat et la qsĂ©da du porteur d'eau. Toutefois, la qsĂ©da hilare du musicienchanteur Rabi Dawid Yflah, connue sous le nom de qsedat skhina, soit la ballade du fameux plat traditionnel du samedi, fut trĂšs populaire. Salomon AbĂ©naĂŻm connu sous le nom de Chlomo Souiri fut un chanteur populaire de musique folklorique et andalouse marocaines. Mogador eut Ă©galement son Hercule intrĂ©pide en la personne du gigantesque SĂ©mana et son Samson, le joyeux HaĂŻm la Force aux prouesses lĂ©gendaires, le champion lutteur Ben Khalifa ainsi que les enfants du rabbin Messod Kidouchim surnommĂ©s MorĂ©nou er Rbinou, connus pour leur force herculĂ©enne et rĂ©putĂ©s pour leurs quatre cent coups. Le rabbin David Sabag publia des livres de propos et de rĂ©flexions parmi lesquels figurent LĂ©qĂ©t 'ani et Shear yeraqoth, ouvrages commentant et explicitant des textes se rapportant Ă la PĂąque juive, notamment la Haggada. Makhlouf Knafo a compilĂ© plus de 2700 proverbes mogadoriens en judĂ©o-arabe, retraçant ainsi la sagesse d'une culture orale du passĂ©. NĂ© en 1910, IDK Isaac D Knafo avait une Ăąme d'artiste. Il Ă©tait aussi non-conformiste et bon vivant. Il fit des Ă©tudes en France et revint au Maroc. Il s'essaya dans l'enseignement et dans le journalisme avant de retourner Ă Mogador en 1940. Il anima des troupes de théùtre et publia un certain nombre de recueils Jeux et rimes, Fugitives, Maroquineries, HitlĂ©riques, Exodes et ballades, une sĂ©rie de brochures 'Oneg etc. Certains de ses travaux ont Ă©tĂ© perdus. Peintre Ă ses heures, il a laissĂ© des Ketoubot contrats de mariage magnifiquement illustrĂ©es. Son volume MĂ©morial de Mogador publiĂ© par son neveu Asher Knafo est un rĂ©gal de recettes, d'humour et d'anecdotes dĂ©licieuses typiquement mogadoriennes. HaĂŻm Zafrani a fait des Ă©tudes extrĂȘmement poussĂ©es du judaĂŻsme marocain et de sa production littĂ©raire. Ses ouvrages Mille ans de vie juive au Maroc , PoĂ©sie juive au Maroc , Traditions poĂ©tiques et musicales juives en occident musulman ou Kabbale, vie mystique et magie ainsi que des Ă©tudes de documents en judĂ©o-arabe, en judĂ©o-berbĂšre ou en hĂ©breu parviennent Ă prĂ©server un tant soi peu le trĂ©sor d'une communautĂ© Ă la production intellectuelle profondĂ©ment enracinĂ©e dans ses valeurs au moment mĂȘme oĂč elle fut satellisĂ©e aux quatre coins de notre bonne vieille planĂšte Terre. InstallĂ© aux Etats-Unis, Henry TolĂ©dano, spĂ©cialiste de la civilisation arabe et professeur d'Ă©tudes juives Ă la Hofstra University, est l'auteur de plusieurs travaux sur le judaĂŻsme sĂ©pharade et marocain. David Bensoussan le neveu de MardochĂ© et Stella Rosilio s'installa en Australie et y publia des ouvrages d'enseignement de français magistraux dont La composition française. Lâinstituteur de lâĂ©cole de lâAlliance israĂ©lite universelle Ă Mogador S. Franco a publiĂ© le recueil de poĂšmes Les parfums de la terre. Un des nombreux ouvrages d'Ă©rudition de HaĂŻm Zafrani Dans la tradition de son beau-pĂšre Itshaq LĂ©vi, le bijoutier Nessim Loeub travailla le style de bijouterie dĂ©licat si propre Ă Mogador, style dans lequel excellĂšrent aussi les orfĂšvres Elouk, Castiel et Cohen. L'art de Nessim Loeub fut lĂ©gendaire. Il avait Ă©tĂ© approchĂ© par diffĂ©rentes villes du Maroc pour offrir au roi des joyaux Ă l'image mĂȘme de ces villes. L'art des ketoubot contrats de mariage enluminĂ©es est Ă©galement une traditon mogadorienne. Asher Knafo et David Bensoussan en on fait un livre d'art trilingue intitulĂ© Mariage juif Ă Mogador , ouvrage qui prĂ©sente notamment l'art de David ElkaĂŻm, IDK, Yossef Serraf, Nessim Bensabat, WaĂŻsh Wazana et Yossef D. Attar. La tradition des enluminures se perpĂ©tue avec Bernard Bensoussan, HasdaĂŻ Elmoznino, Madeleine Bensoussan, Daniel Benlolo, Aaron Amozeg ainsi qu'avec Hanna et Asher Knafo. Hanania Wizgane, fils du juge MoshĂ© Wizgane, fut formĂ© par Rabi David âAttar. Il a publiĂ© en IsraĂ«l une sĂ©rie d'ouvrages de commentaires du Pentateuque ImrĂ© HĂ©ne 'Al Hatorah, ainsi que le recueil de responsas de son pĂšre Vayagued MoshĂ© et une biographie de son pĂšre Vehaish MoshĂ©. Simon Baroukh Ohayon fut l'auteur de responsas Hilkhoth SBO et de Zahav SBO ainsi que de commentaires MatĂ© Shim'one publiĂ©s Ă Tel Aviv. Jacob Zafrani publia un commentaire de la Bible SĂ©fĂ©r Yeshou'oth Ya'aqov et Yossef Hayim Hacohen a rĂ©digĂ© le traitĂ© d'exĂ©gĂšse talmudique Minehath Cohen. Ăliyaou Atsour, chef du tribunal rabbinique de JĂ©rusalem a fondĂ© l'institut Toldoth Ăliyahou qui se donne pour mission de publier les anciens Ă©crits manuscrits. Bijouterie mogadorienne type en filigrane dâargent La Skara, sac pour le Talit chĂąle de priĂšre La nouvelle gĂ©nĂ©ration a Ă©galement commencĂ© Ă laisser sa trace MoshĂ© Elkayam, neveu de Rabi MoshĂ© ElkaĂŻm, est aussi peintre et poĂšte. Il a publiĂ© des ouvrages de poĂ©sie pour enfants dans la langue hĂ©braĂŻque. Il a rĂ©digĂ© une thĂšse de doctorat sur la lecture linguistique et thĂ©ologique de la Bible dont les retombĂ©es n'ont pas fini de faire l'objet d'Ă©tudes. Il a publiĂ© des ouvrages de poĂ©sie hĂ©braĂŻque de mĂȘme qu'un ouvrage poignant et trĂšs fouillĂ© intitulĂ© Nahal Qedoumim sur l'Ăąme de Mogador dans les yeux d'un enfant immigrĂ© en IsraĂ«l. Jacob Ohayon, homme dâĂ©rudition et latiniste Ă©mĂ©rite, fut journaliste Ă la Vigie marocaine. Il avait perdu son poste Ă lâĂ©poque des lois raciales de Vichy. Albert Elmoznino a eu depuis toujours le coup de crayon magique. Ses esquisses de silhouettes humaines ne sont jamais retouchĂ©es. Ce peintre qui s'est aussi essayĂ© dans la sculpture, les vitraux et le théùtre de marionnettes a acquis une grande renommĂ©e en IsraĂ«l oĂč il a immigrĂ©. Son cousin montrĂ©alais, le journaliste Roger Elmoznino eut le bonheur d'ĂȘtre dans sa jeunesse aux cĂŽtĂ©s de l'archĂ©ologue français KoeberlĂ© alors qu'ils firent la dĂ©couverte d'objets ouvrĂ©s phĂ©niciens sur l'Ăźle de Mogador. Shouli Nahshone a Ă©tĂ© reconnue pour son art baroque Souvenirs en bocal et Yehoudith Sasportas s'est affirmĂ©e dans les esquisses tridimensionnelles et une sculpture qui, par ses aspects cocasses, inspire l'ironie. InstallĂ© en France, Benjamin Derry recrĂ©e dans ses peintures les personnages du mellah, scribes, rabbins et artisans d'antan. Nessim Crispil, auteur de l'encyclopĂ©die des plantes d'IsraĂ«l et d'un ouvrage sur les plantes mĂ©dicales dans l'Ćuvre de MaĂŻmonide, est retournĂ© au Maroc et en a ramenĂ© un magnifique album intitulĂ© Le Maroc - Regard personnel. Katia Azoulay l'Ă©pouse du ministre marocain et conseiller du roi AndrĂ© Azoulay Elsa Rosilio et RĂ©gine Sibony ont Ă©galement Ă©ditĂ© un magnifique album de photos commentĂ©es avec beaucoup de charme et de poĂ©sie. Il s'intitule Essaouira- Mogador, parfums d'enfance. Leur second ouvrage EssaouiraMogador, passion partagĂ©e est un recueil de textes Ă©manant dâĂ©crivains et dâartistes qui ont succombĂ© au charme de la ville. Elsa Rosilio a publiĂ© un livre dâart RĂ©sonnances andalouses qui est une collection de photos superposĂ©es dâarchitecture mĂ©diĂ©vale et maure. Jacques Sibony a publiĂ© le livre dâart Essaouira et sa marqueterie de thuya. Journaliste et critique musicale, Ăliane Azoulay a prĂ©sentĂ© un panorama des musiques des cinq continents dans son ouvrage Musiques du monde. RaphaĂ«l Bensoussan a fait sa marque au sein du mouvement Oded, mouvement Ă©tudiant d'idĂ©alsistes juifs nord-africains en IsraĂ«l. Lâhistorienne Nicole S. Serfaty a publiĂ© un ouvrage sur les diplomates juifs au Maroc, Les courtisans juifs des sultans marocains, hommes politiques et hauts dignitaires, XIIIe-XVIIIe siĂšcles et, en collaboration avec ClĂ©mence Boulouque, une Ă©tude sur les femmes juives nord-africaines au travers des cartes postales Juives dâafrique du Nord, cartes postales, 1885-1930. De nombreux autres ressortissants de Mogador de seconde et de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration ont fait leur marque en IsraĂ«l et ailleurs, notamment le cĂ©lĂšbre Ă©crivain israĂ©lien A. B. Yehoshoua, dont la mĂšre Ă©tait de Mogador, et le comique Gad Elmaleh. Il en va de mĂȘme dâIsraĂ«l MaĂŻmaran auteur de nombreux traitĂ©s de philosophie traitant du libre arbitre. Son fils prĂ©coce Gabriel a publiĂ© un commentaire de la Haggada Sefath Hayam. Sydney Afriat est lâauteur de nombreux ouvrages de mathĂ©matiques et dâĂ©conomie ainsi que dâun recueil de poĂ©sie On the River Noon. Pierre Lasry est cinĂ©aste de films dâessai et lâauteur dâUne Juive dans la Nouvelle-France ; son frĂšre Jean-Claude a publiĂ© de nombreux ouvrages de psychologie et de sociologie. Journaliste et Ă©crivain, AndrĂ© Levy-Soussan est lâauteur de best-sellers de politique fiction. Il est Ă©galement Ă©diteur en chef de la revue Politique internationale et viceprĂ©sident du Global Policy Council, organisme qui conseille le CongrĂšs amĂ©ricain en matiĂšre de sĂ©curitĂ© nationale. Armand LĂ©vy a publiĂ© lâouvrage Il Ă©tait une fois les Juifs marocains â TĂ©moignage et histoire de la vie quotidienne. Le voyageur et poĂšte Michel Bohbot est lâauteur de Rayonnante Essaouira et La transparence et ses fumĂ©es. Ăliette AbĂ©cassis a publiĂ© de nombreux romans dont le best-seller Qumran et SĂ©pharade oĂč elle explore lâidentitĂ© juive marocaine. Ami Bouganim Ă©crivit Les rĂ©cits du Mellah qui donne une description du Mellah de Mogador dans les annĂ©es 50, Le cri de l'arbre traitant avec humour la condition des Juifs nord-africains en IsraĂ«l, Entre vents et marĂ©es, ouvrage dans lequel son enfance se dĂ©sillusionne par la dĂ©rision de lui-mĂȘme, ainsi que de nombreux autres livres Ă thĂšme judaĂŻque et philosophique. Asher le devin et autres contes de FĂšs retrace des portarits Ă©difiants de monde juif marocain dâantan. PoĂšte, chansonnier et romancier, Pol-Serge Kakon a Ă©crit la saga des Juifs maghrĂ©bins en brassant ensemble des souvenirs d'enfance, des faits historiques et de la fiction dans les ouvrages La Porte du Lion et KahĂ©na la magnifique. Il est Ă©galement l'auteur du roman Rica la Vida dont le nĆud de l'action de dĂ©roule Ă Mogador sans que la ville ne soit mentionnĂ©e nommĂ©ment. Il publie Ă©galement de dĂ©licieuses nouvelles dans la revue israĂ©lienne Brith. Ă ses multiples talents sâajoutent ceux dâartiste en cĂ©ramique. Par ailleurs, il a fondĂ© Ă Paris le cabaret Le bateau ivre qui a attirĂ© les grands noms de la poĂ©sie et de la chanson et il est coauteur dâun conte musical pour enfants LâopĂ©ra Plouf. FarachĂ© RĂ©mon a Ă©galement tracĂ© un portrait idyllique de la ville dans un roman rĂ©cent. Marcel Crespil relate Ă©galement ses souvenirs d'enfance en faisant intervenir sa mĂšre comme narratrice d'un temps jadis dans son ouvrage Mogador, mon amour. Edmond Amram El Maleh a Ă©galement commentĂ© l'ouvrage de photos et de peinture intitulĂ© Essaouira ville heureuse. Maureen Rosilio retrace lâitinĂ©raire de son pĂšre Isaac A. Rosilio en Terre Sainte dans les annĂ©es trente dans lâouvrage Mon pĂšre ItinĂ©raire photographique et historique en Palestine annĂ©es 30. JoĂ«l LĂ©vy Corcos - alias JoĂ«l Baron - a publiĂ© lâouvrage Le parapluie et le mendiant, chroniques israĂ©liennes dans laquelle il dĂ©crit la complexitĂ© et les contradictions de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne. David Elmoznino livre ses souvenirs de la ville quâil a quittĂ© Ă lâĂąge de dix ans dans le recueil de rĂ©cits Palais et jardins. Lâactrice israĂ©lienne Ronit Elkabats a retracĂ© sa biographie dans lâinoubliable film Prendre femme. Maguy Kakon a mis Ă lâhonneur lâart culinaire juif du Maroc dans son ouvrage La cuisine juive du Maroc de mĂšre en fille. Il est remarquable de constater jusqu'Ă quel point des personnes diffĂ©rentes ont pu avoir une vision aussi distincte du mĂȘme paysage social qu'ils ont tentĂ© de rendre. Lâhomme de théùtre Tayeb Saddiki prĂ©sente des esquisses des gens de la ville dans son roman Mogador fabor Il nây a pas que les anciens souiris qui sâĂ©prennent de Mogador. LâĂ©crivain mexicain Alberto Ruy SĂĄnchez choisit Mogador pour exprimer la sensualitĂ© mĂȘme dans son ouvrage Los jardinos secretos de Mogador. Il met en relief les paradoxes de la vie dans son roman Comment la mĂ©lancolie est arrivĂ©e Ă Mogador et dans et laisse son imagination narrative sâinspirer de la ville dans La main du feu. Morgan Sportes a choisi la ville pour Ă©crire lâhistoire dâamour Une fenĂȘtre sur la mer et Jean Sulivan a fait de mĂȘme en publiant D'amour et de mort Ă Mogador. Pierre Le Coz dĂ©crit la femme voilĂ©e Ă©voluant entre tradition et modernitĂ© dans son ouvrage Les feux dâEssaouira. Dans son livre Mogador, la rĂ©publique du paradis, Thomas Kepler a choisi la ville comme archĂ©type de la citĂ© capable de fomenter un monde nouveau. Michel Delaborde et Abdelkader Mana ont publiĂ© un album de photos de la ville intitulĂ© Le temps dâune ville â Essaouira. La saga des premiers NĂ©gociants du Roi qui furent invitĂ©s par le sultan Mohamed III Ă dĂ©velopper le commerce portuaire de cette ville a Ă©tĂ© retracĂ©e par le professeur Daniel Schroeter dans son ouvrage Merchants of Essaouira. The Sultanâs Jew retrace la biographie du marchand Meir Macnin, homme de confiance du Sultan Moulay Slimane qui dĂ©veloppa un rĂ©seau de connexions important avec la diaspora sĂ©pharade et notamment Ă Londres. Nous devons au mĂȘme auteur un trĂšs grand nombre de travaux de recherche sur le judaĂŻsme marocain, notamment sur la sociĂ©tĂ© juive anglophone de Mogador, sur les communautĂ©s du Sud marocain et sur le commerce caravanier avec l'Afrique noire. Le fils du cĂ©lĂšbre pĂątissier Driss, Hamza ben Driss Ottmani a Ă©galement publiĂ© un ouvrage dâĂ©rudition sur lâhistoire de la ville, Une citĂ© sous les alizĂ©s, Mogador dans lequel il retrace en particulier lâhistoire des musulmans de Mogador. Il est Ă©galement lâauteur dâun dĂ©licieux recueil de contes sur le passĂ© de la ville Si Mogador Ă©tait contĂ©. Michel-Pierre Roux a retracĂ© lâhistoire de la santĂ© dans la ville dans Mogador-Essaouira acteur et tĂ©moin pour lâhistoire de la santĂ©. Omar Lakhdar a tentĂ© de retracer les origines de la ville dans lâouvrage Sur les traces de Castello Real Ă Amougdoul. Entre ses ouvrages d'Ă©lectronique, l'auteur de ce volume a publiĂ© le roman historique La rosace du roi Salomon et l'ouvrage La Bible prise au berceau , Ă©tude historique, linguistique et propĂ©deutique au Pentateuque. La ville de Mogador est la ville des nostalgiques. Trois revues illustrent cet attachement L'une casablancaise, du nom de Souffle d'Essaouira, fait de l'Ă©loge de la tolĂ©rance des Mogadoriens son thĂšme principal. La seconde, la revue ADAM Association Des Anciens Mogadoriens paraĂźt en France et semble regrouper les nostalgiques du colonialisme français dont les prĂ©jugĂ©s ne semblent pas toujours avoir Ă©voluĂ©. La troisiĂšme est une revue bilingue français-hĂ©breu, Brit, publiĂ©e par Asher Knafo, le neveu d' dans la ville d'Ashdod en IsraĂ«l. De son vivant au kibbouts de Ramat Hakovech en IsraĂ«l, IDK distribuait une lettre Ă sa famille et ses amis Mogadoriens. C'est cette lettre reprographiĂ©e qui a Ă©voluĂ© pour devenir la revue trilingue français-hĂ©breu-judĂ©o-arabe Brit. Des articles de grande beautĂ© se trouvent dans ces revues. Il semble bien que l'amour de la ville ait Ă©tĂ© contagieuxâŠ
15 septembre 1894 Naissance du cinĂ©aste Jean Renoir Sep 15, 2017 0 commentaire RĂ©alisateur et scĂ©nariste français, Jean Renoir, fils du cĂ©lĂšbre peintre Auguste Renoir, nait Ă Montmartre le 15 septembre 1894. Ses films ont profondĂ©ment marquĂ© le cinĂ©ma français et ont fortement influencĂ© les figures emblĂ©matiques de la Nouvelle Vague des annĂ©es 50, tels que François Truffaut. EngagĂ© dans lâarmĂ©e en 1912, il reçoit, lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale, une balle qui lui fracture le col du fĂ©mur blessure qui le fera boiter toute sa vie. HospitalisĂ© Ă Nice, il apprend la mort de sa mĂšre et prend la dĂ©cision de retourner Ă Paris chez son pĂšre. Ce sĂ©jour les rapproche. Renoir passe ses journĂ©es dans les salles de cinĂ©ma, voyant jusquâĂ vingt-cinq films par semaine. Mais Renoir ne veut pas rester inactif en 1916, il sert dans lâaviation, oĂč sa jambe ne le gĂȘne pas. Peu aprĂšs la mort de son pĂšre, Renoir se lance dans la cĂ©ramique et Ă©pouse lâun des modĂšles du peintre impressionniste, AndrĂ©e Heuschling, rĂ©putĂ©e pour sa beautĂ© insolite ». Elle avait Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă Auguste Renoir par Matisse qui trouvait quâelle ressemblait Ă un Renoir ». De cette union naĂźtra Alain, en octobre 1921. AndrĂ©e Heuschling adore le cinĂ©ma, et particuliĂšrement les films amĂ©ricains. Jean, qui veut faire dâelle une vedette de cinĂ©ma, Ă©crit Catherine, quâil finance lui-mĂȘme. AndrĂ©e Heuschling devient Catherine Hessling. Dans ses mĂ©moires, le cinĂ©aste insiste sur le fait quâil nâa mis les pieds dans ce mĂ©tier que dans lâespoir de faire de sa femme une vedette. Son premier long mĂ©trage, La Fille de lâeau 1924, rappelle lâesthĂ©tique impressionniste. Lâaccueil mitigĂ© du film ne dĂ©courage pas le cinĂ©aste il se lance peu aprĂšs dans une production coĂ»teuse, Nana dâaprĂšs Ămile Zola. Pour financer ce film, il vend plusieurs toiles de son pĂšre. LâĂ©chec commercial du film le dĂ©tourne pour longtemps de la production. Son film La Chienne 1931 est un des premiers films français parlants. Le tournage de celui-ci mĂšne Ă la sĂ©paration de Jean et Catherine celle-ci est dĂ©pitĂ©e de ne pas avoir eu le premier rĂŽle fĂ©minin. Jean dĂ©bute alors une liaison avec Marguerite Renoir, sa monteuse attitrĂ©e. Son influence marque un tournant dans lâĆuvre de Renoir nĂ©e dans une famille ouvriĂšre, fille de syndicaliste, sĆur dâun militant communiste, elle le convainc de dĂ©fendre la cause ouvriĂšre. Jean Renoir sâengage au cĂŽtĂ© du Parti communiste français, pour lequel il rĂ©alise un film de propagande, La vie est Ă nous. Son chef-dâĆuvre, La RĂšgle du jeu 1939, sera paradoxalement son plus grand Ă©chec commercial. Pourtant, les cinĂ©astes de la Nouvelle Vague lâappellent le patron », et François Truffaut estime que La RĂšgle du jeu Ă©tait le film qui avait suscitĂ© le plus de vocations dans sa gĂ©nĂ©ration. Ce dernier, dans son livre Les Films de ma vie, Ă©crit La RĂšgle du jeu câest le credo des cinĂ©philes, le film des films, le plus haĂŻ Ă sa sortie, le plus apprĂ©ciĂ© ensuite. » Déçu de la rĂ©ception de son film, Renoir part Ă Hollywood en 1941 et signe un contrat avec la Fox. Câest le dĂ©but de sa pĂ©riode amĂ©ricaine. Mais le metteur en scĂšne français sâadapte difficilement au systĂšme hollywoodien. Il rĂ©alise en 1945 un film de rĂ©sistance, LâHomme du sud, qui lui vaut une nomination Ă lâOscar du meilleur rĂ©alisateur. De retour en Europe en 1952, Jean Renoir tourne French Cancan avec Jean Gabin, 1955 et Elena et les Hommes avec Ingrid Bergman et Jean Marais, 1956. Il reçoit en 1975 un Oscar dâhonneur pour lâensemble de son Ćuvre et reçoit la LĂ©gion dâhonneur deux ans plus tard. Il fait partie des trĂšs rares artistes français Ă avoir Ă©tĂ© honorĂ©s par une Ă©toile au Hollywood Walk of Fame Ă Los Angeles. Le style de Renoir, trĂšs particulier et polymorphe, fait dire Ă Roger RĂ©gent, dans la Revue des Deux Mondes dâavril 1979 Jean Renoir ⊠était lâun des crĂ©ateurs les plus importants que le cinĂ©ma français ait connus âŠ. Il Ă©tait aussi le plus inclassable de tous nos grands cinĂ©astes, et cette difficultĂ© quâon Ă©prouvait Ă le situer Ă©tait la chose qui lui plaisait le plus au monde. Il voyait lĂ le plus Ă©clatant hommage rendu Ă son indĂ©pendance cela flattait son Ăąme dâartiste et son goĂ»t de la libertĂ©. » Avec le recul, Jean Renoir admet avoir nourri un complexe face Ă la figure Ă©crasante de son pĂšre Je ne pensais pas que ce serait bien de me lancer dans un mĂ©tier ressemblant Ă celui de mon pĂšre », explique-t-il. Finalement, aprĂšs avoir Ă©tĂ© longtemps sous-estimĂ©, il deviendra le pĂšre spirituel » de beaucoup de rĂ©alisateurs. GrĂące Ă son sens aigu du rĂ©el et son naturalisme poĂ©tique, Renoir a lĂ©guĂ© Ă la culture française de vĂ©ritables chefs-dâĆuvre tels que Les Bas-Fonds 1936, dâaprĂšs Maxime Gorki, La Grande Illusion 1937, La BĂȘte humaine 1938 et La RĂšgle du jeu 1939. Jean Renoir meurt Ă Beverly Hills, oĂč il sâĂ©tait retirĂ©, le 12 fĂ©vrier 1979.
LeTOP 10 des PEINTRE et les 129 peintre (hommes et femmes) nĂ©s au 20Ăšme siĂšcle : les 129 personnes cĂ©lĂšbres du 1er CimetiĂšre du Web : tombes, biographies, photos, vidĂ©os ainsi que les personnalitĂ©s les plus populaires du moment. + de 10 000 cĂ©lĂ©britĂ©s, stars et personnalitĂ©s du monde entier avec leur biographie, des photos, des questions/rĂ©ponses sur leur vie, des Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Le pĂšre Ă©tait peintre, le fils cinĂ©aste" groupe 71 â grille n°3 renoir Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đ Afinde le stabiliser, le pĂšre laisse son fils Ă sa propre mĂšre. ProblĂšme : le fils va y dĂ©couvrir que son grand-pĂšre Ă©tait un peintre de talent et va Lire plus. I'm A Rocket ManLe jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin dâaide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross Le pĂšre Ă©tait peintre, le fils cinĂ©aste rĂ©ponses et dâautres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi dâautres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Saisons Groupe 71 Grille 3RENOIR
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