larticle 73 du code de procédure pénale prévoit que: "Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche. Lorsque la personne est présentée devant l'officier de police judiciaire, son placement en garde à vue, lorsque les
Par une dĂ©cision en date du 30 juillet 2010 faisant suite Ă  sa saisine, par la Cour de cassation, de questions prioritaires de constitutionnalitĂ© posĂ©es par 36 requĂ©rants, le Conseil constitutionnel a dĂ©clarĂ© contraires Ă  la Constitution les articles 62, 63, 63-1, 63-4, alinĂ©as 1er Ă  6, et 77 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Il a ainsi fait droit Ă  l’argumentation soulevĂ©e par Guillaume Hannotin, Avocat au Conseil d'Etat et Ă  la Cour de cassation, et les SecrĂ©taires de la ConfĂ©rence, ainsi que de nombreux autres ConfrĂšres, qui contestaient la constitutionnalitĂ© du rĂ©gime de droit commun de la garde Ă  vue. Le Conseil constitutionnel a Ă©cartĂ© l’argument du Gouvernement selon lequel les articles 63, 63-1, 63-4 et 77 du Code de procĂ©dure pĂ©nale avaient d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s conformes Ă  la Constitution aux termes de la dĂ©cision n° 93-326 DC du 11 aoĂ»t 1993. Selon lui, en effet, diverses modifications des circonstances de droit et de fait justifiaient un nouvel examen du rĂ©gime de la garde Ă  vue et, notamment le recours accru Ă  la garde Ă  vue, y compris pour des infractions mineures, qui a contribuĂ© Ă  ce que plus de 790 000 gardes Ă  vue aient eu lieu en 2009. la proportion des procĂ©dures soumises Ă  une instruction prĂ©paratoire, qui reprĂ©sentent dĂ©sormais moins de 3% des dossiers ; le fait qu’aujourd’hui, une personne est le plus souvent jugĂ©e sur la base des seuls Ă©lĂ©ments de preuve rassemblĂ©s avant l'expiration de sa garde Ă  vue, laquelle est ainsi devenue la phase principale de constitution du dossier de la procĂ©dure en vue du jugement de la personne mise en cause ; l’augmentation du nombre d’officiers de police judiciaire, qui est passĂ© de 25 000 Ă  53 000 entre 1993 et 2009. A l’appui de sa dĂ©cision, le Conseil constitutionnel a jugĂ© que, compte tenu des Ă©volutions survenues depuis prĂšs de vingt ans, les dispositions susvisĂ©es n’offraient pas les garanties appropriĂ©es encadrant le recours Ă  la garde Ă  vue et assurant la protection des droits de la dĂ©fense dĂšs lors que toute personne suspectĂ©e d'avoir commis une infraction peut ĂȘtre placĂ©e en garde Ă  vue, quelle que soit la gravitĂ© des faits, sans recevoir la notification de son droit de garder le silence et sans bĂ©nĂ©ficier de l'assistance effective d'un avocat. Il en rĂ©sulte, selon le Conseil, un dĂ©sĂ©quilibre entre l’exigence de prĂ©vention des atteintes Ă  l'ordre public et la recherche des auteurs d'infraction, d’une part, et l'exercice des libertĂ©s constitutionnellement garanties, d’autre part. S’agissant de l’applicabilitĂ© dans le temps de sa dĂ©cision, le Conseil constitutionnel a jugĂ© que l'abrogation immĂ©diate des articles 62, 63, 63-1, 63-4, alinĂ©as 1er Ă  6, et 77 du Code de procĂ©dure pĂ©nale aurait mĂ©connu les objectifs de prĂ©vention des atteintes Ă  l'ordre public et de recherche des auteurs d'infraction et aurait entraĂźnĂ© des consĂ©quences manifestement excessives ; qu’il ne disposait pas d'un pouvoir gĂ©nĂ©ral d'apprĂ©ciation de mĂȘme nature que celui du Parlement afin de dĂ©terminer les modifications de la procĂ©dure pĂ©nale de nature Ă  remĂ©dier Ă  l'inconstitutionnalitĂ© constatĂ©e. C’est la raison pour laquelle il a reportĂ© dans le temps les effets de la dĂ©claration d'inconstitutionnalitĂ© au 1er juillet 2011, les rĂšgles en vigueur continuant Ă  s'appliquer, d’ici Ă  cette date. La ConfĂ©rence du Barreau de Paris remercie trĂšs chaleureusement Guillaume Hannotin pour son rĂŽle essentiel, ainsi que l’ensemble des ConfrĂšres qui ont Ă©galement posĂ© des questions prioritaires de constitutionnalitĂ© relatives au rĂ©gime de la garde Ă  vue. Cliquer ci-dessous pour tĂ©lĂ©charger les Ă©critures dĂ©posĂ©es devant le Tribunal correctionnel les 1 et 2 mars 2010 ; l'arrĂȘt de la Cour de cassation du 31 mai 2010 ; les premiĂšres observations devant le Conseil constitutionnel du 17 Juin 2010 ; les secondes observations devant le Conseil constitutionnel du 30 Juin 2010 ; le texte des observations orales devant le Conseil constitutionnel prĂ©sentĂ©es lors de l’audience du 20 Juillet 2010 ; la dĂ©cision n° 2010-14/22 QPC du Conseil constitutionnel du 30 juillet 2010 ; le communiquĂ© de presse du Conseil constitutionnel.

Lenouveau code de procĂ©dure pĂ©nale malien, s’il est validĂ© et adoptĂ© par la reprĂ©sentation nationale, comportera 1355 articles, soit un rajout de 721 articles. Maintenir ou

Le Village de la justice est le 1er site de la communauté des métiers du Droit, en accÚs libre, créé en 1997 en savoir plus. Avocats, juristes d'entreprises et salariés, magistrats, étudiants, notaires, huissiers, fiscalistes, RH, experts et conseils etc, y trouvent de nombreuses informations et participent à la communauté, s'informent, établissent leur réseau, recrutent... Le premier réseau du droit ! > Découvrez notre philosophie et fonctionnement ici. Copyright © Village de la justice et auteurs publiés ici.

Codede la commande publique > DeuxiĂšme partie : MarchĂ©s publics > Livre Ier : Dispositions gĂ©nĂ©rales > Titre IV : Phase de candidature > Chapitre Ier : Motifs d’exclusions de la procĂ©dure de passation > Section 1 : Exclusions de plein droit > Article L2141-4. Exclusions de plein droit - Sanctions relatives au code du travail ou au code pĂ©nal
N° 3473 _____ ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE EnregistrĂ© Ă  la PrĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale le 3 fĂ©vrier 2016. PROJET DE LOI renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale, ProcĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e RenvoyĂ© Ă  la commission des lois constitutionnelles, de la lĂ©gislation et de l’administration gĂ©nĂ©rale de la RĂ©publique, Ă  dĂ©faut de constitution d’une commission spĂ©ciale dans les dĂ©lais prĂ©vus par les articles 30 et 31 du RĂšglement. PRÉSENTÉ au nom de M. Manuel VALLS, Premier ministre, par M. Jean-Jacques URVOAS, garde des sceaux, ministre de la justice, par M. Michel SAPIN, ministre des finances et des comptes publics, et par M. Bernard CAZENEUVE, ministre de l’intĂ©rieur EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La procĂ©dure pĂ©nale constitue un Ă©lĂ©ment fondamental dans un État de droit. Elle garantit l’effectivitĂ© du droit pĂ©nal dont l’objet est de protĂ©ger la sociĂ©tĂ© contre les actes qui portent atteinte Ă  son existence, sa cohĂ©sion, ses valeurs et son organisation, tout en protĂ©geant les droits et libertĂ©s de chacun. Cette garantie des libertĂ©s individuelles et des libertĂ©s publiques ne doit en aucun cas s’effacer face Ă  la menace du terrorisme, bien que celle-ci soit sans prĂ©cĂ©dent. La procĂ©dure pĂ©nale doit, au contraire, ĂȘtre un outil adaptĂ© permettant Ă  l’autoritĂ© judiciaire de lutter efficacement contre cette menace, tout en respectant les droits et libertĂ©s qui structurent notre État de droit, que les auteurs de ces actes criminels tentent vainement de mettre Ă  bas. Les attentats qui ont douloureusement touchĂ© notre pays cette annĂ©e ont renforcĂ© la conviction du Gouvernement de la nĂ©cessitĂ© d’adapter notre dispositif lĂ©gislatif de lutte contre le crime organisĂ© et le terrorisme afin de renforcer de façon pĂ©renne les outils et moyens mis Ă  la disposition des autoritĂ©s administratives et judiciaires, en dehors du cadre juridique temporaire de l’état d’urgence. La dimension internationale de ces organisations criminelles, les armements dont elles disposent, les moyens, y compris financiers ou de communication, sur lesquels elles s’appuient, la grande mobilitĂ© de leurs membres, rendent indispensable cette adaptation. La loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement a accru et encadrĂ© les possibilitĂ©s de recueil du renseignement. Cet arsenal de prĂ©vention doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par un volet judiciaire. La procĂ©dure pĂ©nale fait l’objet de frĂ©quentes rĂ©formes, motivĂ©es tant par un besoin lĂ©gitime de justice et de sĂ©curitĂ© devant les menaces de nature trĂšs diverses auxquelles doit faire face la sociĂ©tĂ©, que par le renforcement des droits et libertĂ©s, rĂ©sultant du droit international et europĂ©en, notamment des dĂ©cisions-cadres et des directives, ainsi que la jurisprudence du Conseil constitutionnel et de la Cour europĂ©enne des droits de l’homme. Les multiples rĂ©formes intervenues depuis plus d’une vingtaine d’annĂ©es ont toutefois rendu complexes et peu lisibles les rĂšgles de procĂ©dure pĂ©nale et, ce faisant, affectĂ© leur efficacitĂ© pour les praticiens et les justiciables. Paradoxalement, certaines rĂšgles sont devenues excessivement formalistes tout en restant insuffisamment protectrices au regard des exigences conventionnelles, notamment celles du droit Ă  un procĂšs Ă©quitable. Ces difficultĂ©s concernent principalement la question essentielle du rĂŽle des magistrats du ministĂšre public au cours de la procĂ©dure et notamment celui du procureur de la RĂ©publique, parfois Ă©branlĂ© par des dĂ©cisions de la Cour europĂ©enne des droits de l’Homme, et celle, en partie liĂ©e, du caractĂšre insuffisamment contradictoire de la phase d’enquĂȘte, par comparaison avec les autres phases de la procĂ©dure, notamment celle de l’instruction prĂ©paratoire, laquelle doit impĂ©rativement ĂȘtre maintenue pour les procĂ©dures les plus graves et les plus complexes. Ces problĂ©matiques imposent de renforcer sur certains points prĂ©cis les garanties de notre procĂ©dure, afin de sĂ©curiser celle-ci au regard des exigences constitutionnelles et conventionnelles. Par ailleurs, la succession de rĂ©formes ayant progressivement ajoutĂ© de nouvelles contraintes procĂ©durales pour les praticiens, pour nĂ©cessaires et justifiĂ©es qu’elles soient, n’a le plus souvent pas Ă©tĂ© accompagnĂ©e d’une rĂ©flexion d’ensemble sur les simplifications qui pouvaient ĂȘtre apportĂ©es Ă  notre procĂ©dure afin d’en conserver l’efficience. Or de telles simplifications, qui bien Ă©videmment ne sauraient constituer un recul pour les droits des justiciables, seraient de nature Ă  rendre notre procĂ©dure pĂ©nale Ă  la fois plus accessible et plus efficace. Le prĂ©sent projet de loi poursuit ainsi un triple objectif. En premier lieu, il tend Ă  renforcer l’efficacitĂ© de la lutte contre la criminalitĂ© organisĂ©e, et notamment le terrorisme. À cette fin, non seulement il donne de nouveaux moyens d’investigation au parquet, comme au juge d’instruction, mais en renforce aussi les moyens existants. Dans le mĂȘme objectif, il facilite le tĂ©moignage, Ă©lĂ©ment clĂ© du dĂ©mantĂšlement de ces rĂ©seaux criminels, en accroissant la protection des tĂ©moins que leurs dĂ©clarations mettraient en pĂ©ril. La lutte et la rĂ©pression des infractions associĂ©es Ă  la criminalitĂ© organisĂ©e est Ă©galement amplifiĂ©e par de nouveaux moyens d’investigation et une rĂ©pression accrue, s’agissant du trafic d’armes, de nouveaux critĂšres de compĂ©tence en matiĂšre de cybercriminalitĂ© et la crĂ©ation d’une infraction de trafic de biens culturels provenant de théùtres d’opĂ©rations de groupements terroristes. La dĂ©tection et la rĂ©pression du financement de ces activitĂ©s criminelles est intensifiĂ©e. Enfin, l’enquĂȘte et les contrĂŽles administratifs sont renforcĂ©s en cas de menace terroriste. Ces dispositions figurent dans le titre Ier du projet de loi. En deuxiĂšme lieu, le projet de loi tend Ă  renforcer les garanties au cours de la procĂ©dure pĂ©nale, spĂ©cialement au cours de l’enquĂȘte et de l’instruction, afin de rendre notre procĂ©dure totalement conforme aux exigences constitutionnelles et europĂ©ennes. Ces dispositions figurent dans le chapitre Ier du titre II du projet. Enfin, il procĂšde, Ă  tous les stades de la procĂ©dure, Ă  des simplifications qui faciliteront le travail des enquĂȘteurs et des magistrats. Ces dispositions, qui figurent dans le chapitre II du titre II du projet de loi, s’intĂšgrent dans un plan de simplification plus vaste de la procĂ©dure pĂ©nale dĂ©jĂ  mis en Ɠuvre par le ministĂšre de la justice et le ministĂšre de l’intĂ©rieur, et qui comportera Ă©galement des modifications rĂ©glementaires, et des prĂ©conisations pratiques qui seront faites par circulaire. Ce triple objectif permet ainsi d’assurer une meilleure accessibilitĂ©, une plus grande Ă©quitĂ© et l’efficacitĂ© de notre procĂ©dure pĂ©nale. Il permet Ă©galement de renforcer les Ă©quilibres de notre procĂ©dure Ă  trois Ă©gards - s’agissant de l’équilibre existant entre les procĂ©dures administratives et les procĂ©dures judiciaires, en permettant notamment que les moyens d’investigations permis en matiĂšre de renseignement par la loi du 24 juillet 2015 puissent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s en matiĂšre judiciaire ; - s’agissant de l’équilibre existant entre les magistrats du siĂšge et ceux du parquet, et notamment entre l’enquĂȘte dirigĂ©e par le procureur de la RĂ©publique et l’information confiĂ©e au juge d’instruction, en s’assurant notamment que les nouveaux pouvoirs d’investigations au cours des enquĂȘtes ne viennent pas mettre en cause la nĂ©cessitĂ© de l’instruction ; - s’agissant, enfin, de l’équilibre existant entre les magistrats du ministĂšre public et les enquĂȘteurs de police judiciaire, en assurant la bonne distance en matiĂšre de direction et de contrĂŽle de l’enquĂȘte par le parquet. Titre Ier. – Dispositions renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement Ce titre comporte cinq chapitres, respectivement consacrĂ©s aux dispositions renforçant l’efficacitĂ© des investigations judiciaires, aux dispositions renforçant la protection des tĂ©moins, aux dispositions amĂ©liorant la lutte contre les infractions en matiĂšre d’armes et la cybercriminalitĂ©, aux dispositions amĂ©liorant la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme et aux dispositions renforçant l’enquĂȘte et les contrĂŽles administratifs. Chapitre Ier. – Dispositions renforçant l’efficacitĂ© des investigations judiciaires Les dispositions de ce chapitre renforcent sur de nombreux points l’efficacitĂ© des investigations concernant soit l’ensemble des infractions de criminalitĂ© ou de dĂ©linquance organisĂ©es, soit, plus spĂ©cifiquement, les actes de terrorisme. En matiĂšre de terrorisme, l’article 1er permet, avec autorisation prĂ©alable et motivĂ©e du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, des perquisitions de nuit dans les locaux d’habitation en enquĂȘte prĂ©liminaire et facilite ces mĂȘmes perquisitions Ă  l’instruction. Ces perquisitions seront ainsi possibles, en cas d’urgence, lorsqu’elles sont nĂ©cessaires afin de prĂ©venir un risque d’atteinte Ă  la vie ou Ă  l’intĂ©gritĂ© physique. L’article 2 permet le recours au dispositif d’Imsi catcher pour la criminalitĂ© et la dĂ©linquance organisĂ©e. Ce dispositif, qui sera autorisĂ© soit par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, ou, en urgence, par le procureur de la RĂ©publique, soit par le juge d’instruction, permettra de recueillir les donnĂ©es techniques de connexion permettant l’identification d’un Ă©quipement terminal ou du numĂ©ro d’abonnement de son utilisateur. Pour ces mĂȘmes infractions, l’article 3 permet, avec l’autorisation du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, la sonorisation, la fixation d’images et la captation de donnĂ©es en enquĂȘte de flagrance ou prĂ©liminaire, pour une durĂ©e d’un mois renouvelable une fois, soit pour une durĂ©e beaucoup plus rĂ©duite que celle dĂ©sormais fixĂ©e pour l’instruction, de quatre mois renouvelable jusqu’à deux ans. Il permet Ă©galement l’interception des mails dĂ©jĂ  archivĂ©s. L’article 4 prĂ©cise la compĂ©tence du juge de l’application des peines de Paris en matiĂšre de terrorisme. Ce juge ne sera compĂ©tent que pour les personnes condamnĂ©es par la juridiction parisienne. Chapitre II. - Dispositions renforçant la protection des tĂ©moins L’article 5 permet en matiĂšre de crimes contre l’humanitĂ©, ou pour d’autres infractions graves, l’audition des tĂ©moins Ă  huis clos, en cas de risques graves de reprĂ©sailles, afin d’empĂȘcher leur identification. L’article 6 permet Ă©galement, pour les mĂȘmes raisons et dans toutes les procĂ©dures concernant des dĂ©lits punis d’au moins trois ans d’emprisonnement, que les tĂ©moins soient entendus publiquement en Ă©tant seulement identifiĂ©s par un numĂ©ro, sans que leur vĂ©ritable identitĂ© ne soit diffusĂ©e. Il institue en outre un dispositif de protection des tĂ©moins exposĂ©s Ă  des risques graves de reprĂ©sailles similaire Ă  celui applicable aux repentis, permettant notamment l’octroi d’une identitĂ© d’emprunt. Chapitre III. – Dispositions amĂ©liorant la lutte contre les infractions en matiĂšre d’armes et la cybercriminalitĂ© Les articles 7 Ă  10 ont pour objectif de renforcer le contrĂŽle des armes et munitions, au travers de plusieurs modifications de la lĂ©gislation existante dissĂ©minĂ©e dans les codes de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, de la dĂ©fense et de procĂ©dure pĂ©nale. Les modifications proposĂ©es dans le code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure visent notamment Ă  durcir les conditions d’acquisition et de dĂ©tention des armes. Le 1° de l’article 7 pose une interdiction gĂ©nĂ©rale d’acquisition et de dĂ©tention d’armes des catĂ©gories B, C et D aux personnes ayant fait l’objet d’une condamnation judiciaire visĂ©e par la loi. A l’heure actuelle, il n’y a aucune automaticitĂ© et les prĂ©fets peuvent prononcer des mesures d’interdiction dans le seul cadre de la remise si l’état de santĂ© ou le comportement prĂ©sente un danger grave pour l’intĂ©ressĂ© ou pour autrui ou du dessaisissement pour motifs d’ordre public ou de sĂ©curitĂ© des personnes d’une arme. ParallĂšlement, ces personnes seront inscrites au fichier national automatisĂ© nominatif des personnes interdites d’acquisition et de dĂ©tention FINIADA. Le 2° de l’article 7 ouvre aux prĂ©fets une possibilitĂ© de prononcer une mesure d’interdiction d’acquisition et de dĂ©tention d’armes Ă  l’encontre des personnes faisant l’objet d’un signalement en raison d’un comportement laissant objectivement craindre une utilisation de l’arme ou du matĂ©riel dangereuse pour eux-mĂȘmes ou pour autrui. En l’état de la rĂ©glementation les prĂ©fets peuvent prononcer une mesure d’interdiction d’acquisition et de dĂ©tention d’armes dans le seul cadre des mesures de remise ou de dessaisissement susmentionnĂ©es. L’interdiction prĂ©fectorale pourra donc ĂȘtre prononcĂ©e sans attendre que la personne concernĂ©e soit en possession d’une arme. En outre, ces personnes seront inscrites au FINIADA par le biais d’une extension des personnes recensĂ©es dans le FINIADA au titre de l’article L. 312-16 du CSI. Le 3° de l’article 7 vise Ă  clarifier les conditions d’acquisition et de dĂ©tention des armes de catĂ©gorie B, en n’obligeant pas la prĂ©sentation d’une copie de licence de tir lorsque la demande d’autorisation n’est pas rĂ©alisĂ©e pour un motif sportif ex. experts judiciaires, agents exposĂ©s, musĂ©es,
. Le 4° de l’article 7 vise Ă  clarifier les conditions d’acquisition des armes de catĂ©gorie C. En effet, en l’état actuel du premier alinĂ©a de l’article L. 312-4-1, il est possible d’acheter toute arme de catĂ©gorie C sur prĂ©sentation d’un seul certificat mĂ©dical, contrairement Ă  l’intention du lĂ©gislateur. Les dispositions rĂ©glementaires prĂ©voient au contraire que sauf exception, l’acquisition d’une arme de catĂ©gorie C ne peut se faire sur simple prĂ©sentation d’un certificat mĂ©dical. La prĂ©sentation du permis de chasser ou de la licence de tir validĂ©s sont nĂ©cessaires, contrairement Ă  ce que pourrait laisser penser la rĂ©daction actuelle de l’article L. 312-4-1. Le 5° de l’article 7 prĂ©voit des exceptions qui permettent l’acquisition d’armes de catĂ©gorie C sur prĂ©sentation du seul certificat mĂ©dical. Il s’agit par exemple de l’acquisition de softgom pistolet Ă  balle de caoutchouc ou de la rĂ©gularisation d’armes hĂ©ritĂ©es. Le 1° de l’article 8 vise Ă  Ă©tendre le FINIADA aux personnes qui ne peuvent acquĂ©rir et dĂ©tenir des armes en application de l’article L. 312-3 et L. 312-3-1. Le 2° de l’article 8 Ă©tend le champ d’application de la procĂ©dure dĂ©rogatoire prĂ©vue en matiĂšre de criminalitĂ© organisĂ©e, dĂ©jĂ  applicable pour les infractions de dĂ©tention, cession et acquisition d’armes A et B commises en bande organisĂ©e, aux faits de port et transport d’armes, ainsi qu’aux trafic d’armes qui ne seraient pas commis en bande organisĂ©e. Le 3° de l’article 8 Ă©largit au trafic d’armes la technique du coup d’achat » qui consiste Ă  permettre aux enquĂȘteurs, aprĂšs autorisation du procureur ou du juge d’instruction, d’acquĂ©rir ou de mettre Ă  disposition des armes, afin de pouvoir constater une infraction et d’en identifier les auteurs et les complices. C’est un dispositif calquĂ© sur celui prĂ©vu par l’article 706-32 CPP pour le trafic de stupĂ©fiants. Le 1° du I de l’article 9 prĂ©voit d’augmenter le quantum de peine encourue pour les faits d’acquisition, de dĂ©tention, de cession sans autorisation d’armes de catĂ©gorie A ou B. Passer de trois ans Ă  cinq ans d’emprisonnement permettrait de solliciter l’autorisation de rĂ©aliser une perquisition sans assentiment lors d’une enquĂȘte prĂ©liminaire ou de mettre en Ɠuvre une mesure de gĂ©olocalisation. En cohĂ©rence il Ă©tend la sanction de la violation de l’interdiction d’acquisition et de dĂ©tention aux cas d’interdiction d’acquisition et de dĂ©tention d’armes prĂ©vues par les articles L. 312-3 et L. 312-3-1 tels que modifiĂ©s par la prĂ©sente loi. Le 2° du I de l’article 9 met Ă  niveau des montants des amendes en fonction des peines d’emprisonnement Ă  l’article L. 317-7, relatif aux sanctions pĂ©nales en matiĂšre de dĂ©tention d’un dĂ©pĂŽt d’armes ou de munitions. Le 3° du I de l’article 9 vise Ă  rĂ©tablir une circonstance aggravante de condamnation antĂ©rieure d’au moins un an d’emprisonnement ferme, pour le dĂ©lit de port ou transport d’arme sans motif lĂ©gitime. Ce dĂ©lit est puni de deux ans d’emprisonnement pour les armes de catĂ©gorie C, cinq ans pour les armes A et B. L’établissement de cette circonstance aggravante permettra de rĂ©primer sĂ©vĂšrement une personne qui a dĂ©jĂ  fait la preuve de sa dangerositĂ©. Le II de l’article 9 modifie le code de la dĂ©fense afin de sanctionner pĂ©nalement le transfert d’armes sans autorisation. En effet, l’article L. 2339-10 ne sanctionne actuellement que l’importation sans autorisation. L’article 10 du projet de loi vise Ă  adapter certaines techniques spĂ©ciales d’enquĂȘtes prĂ©vues par le code de procĂ©dure pĂ©nale notamment le coup d’achat afin de l’étendre au trafic d’armes. L’administration des douanes est un acteur important de la lutte contre le trafic d’armes. Ainsi, en 2014, elle a procĂ©dĂ© Ă  la saisie de 830 armes Ă  feu et de 67 848 munitions. Les services spĂ©cialisĂ©s de la DGDDI s’impliquent fortement dans la lutte contre les trafics d’armes qui nĂ©cessite de recourir Ă  des techniques spĂ©ciales d’enquĂȘtes pour dĂ©manteler les filiĂšres de fraude. Afin de donner des moyens d’action homogĂšnes aux services de l’État, il convient de procĂ©der Ă  une modification concomitante des dispositions du code des douanes relatives au coup d’achat et Ă  l’infiltration afin d’y inclure les armes, munitions et explosifs. L’article 11 met en Ɠuvre plusieurs prĂ©conisations du rapport du procureur gĂ©nĂ©ral Marc Robert sur la cybercriminalitĂ©. Il prĂ©cise ainsi les rĂšgles de procĂ©dure applicables en prĂ©voyant la compĂ©tence des juridictions françaises lorsque la victime d’une infraction commise sur un rĂ©seau de communication Ă©lectronique est domiciliĂ©e en France et en prĂ©voyant la compĂ©tence du parquet, du juge d’instruction et de la juridiction de jugement en raison du domicile de la victime ou du siĂšge social de la personne morale victime. AmĂ©liorant le dispositif rĂ©sultant de la loi du 13 novembre 2014, il Ă©tend les rĂšgles de compĂ©tence et procĂ©dure applicables en matiĂšre de dĂ©linquance et de criminalitĂ© organisĂ©es, Ă  l’exception de la garde Ă  vue de quatre jours, aux dĂ©lits d’atteintes aux systĂšmes informatiques commises en bande organisĂ©e. Ces rĂšgles sont Ă©galement Ă©tendues au dĂ©lit d’évasion en bande organisĂ©e. Chapitre IV. – Dispositions amĂ©liorant la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme L’article 12 créée une nouvelle infraction rĂ©primant le trafic de biens culturels Ă©manant de théùtres d’opĂ©rations de groupements terroristes et dont l’origine licite ne peut ĂȘtre justifiĂ©e, nĂ©cessaire afin de sanctionner des faits qui participent au financement du terrorisme. L’article 13 rĂšglemente les cartes prĂ©payĂ©es, afin de prĂ©voir leur plafonnement et d’éviter qu’elles ne fassent l’objet d’utilisations abusives permettant la rĂ©alisation de transactions financiĂšres indĂ©tectables dans le cadre de la criminalitĂ© organisĂ©e ou du terrorisme. L’article 14 vise Ă  permettre Ă  Tracfin de signaler officiellement aux personnes soumises au dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme des situations gĂ©nĂ©rales concernant des zones gĂ©ographiques, des types d’opĂ©ration ou individuelles personnes physiques ou morales qui prĂ©sentent des risques Ă©levĂ©s de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme. L’article 15 Ă©tend le droit de communication de Tracfin, qui existe dĂ©jĂ  Ă  l’égard des Ă©tablissements financiers, aux entitĂ©s chargĂ©es de gĂ©rer les systĂšmes de paiement. L’interdiction de divulguer les informations communiquĂ©es Ă  Tracfin s’appliquera Ă©galement Ă  ces groupements et rĂ©seaux. L’article 16 Ă©tend en matiĂšre douaniĂšre le mĂ©canisme de renversement de la preuve de l’origine illicite des fonds instaurĂ© en 2013 pour le dĂ©lit gĂ©nĂ©ral de blanchiment Ă  l’article 324-1-1 du code pĂ©nal, afin de renforcer les moyens juridiques de lutte contre le financement du terrorisme. Dans cet objectif, il apparaĂźt essentiel d’assouplir en matiĂšre douaniĂšre la charge de la preuve du dĂ©lit de blanchiment Ă  l’instar du dĂ©lit de blanchiment pĂ©nal article 324-1-1 du code pĂ©nal. Cette mesure rendra plus facile la confiscation des sommes issues des trafics stupĂ©fiants, contrefaçons, tabacs... qui concourent au financement du terrorisme. Il rĂ©sulte de la jurisprudence du Conseil constitutionnel que le lĂ©gislateur peut instituer des prĂ©somptions de responsabilitĂ© en matiĂšre rĂ©pressive sous rĂ©serve qu’elles ne revĂȘtent pas de caractĂšre irrĂ©fragable, qu’est assurĂ© les droits de la dĂ©fense et que les faits induisent raisonnablement la vraisemblance de l’imputabilitĂ© » CC, dĂ©cision n° 2009-580 DC du 10 juin 2009, cons. 17. La Cour europĂ©enne des droits de l’homme a Ă©galement admis les prĂ©somptions de responsabilitĂ© Ă  conditions qu’elles soient enserrĂ©es dans certaines limites raisonnables prenant en compte la gravitĂ© de l’enjeu et prĂ©servant les droits de la dĂ©fense » CEDH, 7 octobre 1988, Salabiaku c. France, req. N° 10519/83, point 28. Aussi, l’article 16 n’instaure-t-il pas une prĂ©somption de constitution du dĂ©lit douanier de blanchiment, mais uniquement un renversement partiel de la charge de la preuve de l’infraction concernant l’origine illicite des fonds, l’existence des autres Ă©lĂ©ments matĂ©riels du dĂ©lit prĂ©vu Ă  l’article 415 du code des douanes blanchiment douanier devant, en tout Ă©tat de cause, ĂȘtre Ă©tablie Ă©lĂ©ment intentionnel et existence d’une opĂ©ration financiĂšre avec l’étranger. Cette prĂ©somption, simple, pourra ĂȘtre combattue par la preuve contraire apportĂ©e par tout moyen. Elle poursuit l’objectif d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et sera mise en Ɠuvre sous le contrĂŽle du juge pĂ©nal conformĂ©ment aux exigences rappelĂ©es par la CEDH. Chapitre V. – Dispositions renforçant l’enquĂȘte et les contrĂŽles administratifs L’article 17 Ă©tend les pouvoirs des forces de l’ordre Ă  l’occasion des contrĂŽles et vĂ©rifications d’identitĂ© rĂ©alisĂ©s en application des articles 78-2 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale. Il introduit la possibilitĂ©, pour les officiers de police judiciaire, assistĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant, des agents de police judiciaire adjoints agissant sur rĂ©quisition du procureur de la RĂ©publique en application de l’article 78-2-2 du code pĂ©nal, de procĂ©der, dans les lieux et pour la pĂ©riode prĂ©vus par ce magistrat, Ă  l’inspection visuelle et Ă  la fouille de bagages en plus des contrĂŽles d’identitĂ© et de la visite des vĂ©hicules. Les garanties dĂ©jĂ  prĂ©vues par cet article Ă©tablissement d’un procĂšs-verbal si la personne le demande transmis sans dĂ©lai au procureur de la RĂ©publique demeurent. L’article 18 vise Ă  permettre aux forces de l’ordre, Ă  l’occasion d’un contrĂŽle ou d’une vĂ©rification d’identitĂ©, de retenir une personne lorsqu’il y a des raisons sĂ©rieuses de penser que son comportement est liĂ© Ă  des activitĂ©s Ă  caractĂšre terroriste, le temps nĂ©cessaire Ă  l’examen de sa situation, ce qui peut comprendre la consultation de fichiers de police, la vĂ©rification de sa situation administrative et la consultation des services Ă  l’origine du signalement sur la conduite Ă  tenir. Cette retenue, qui aura lieu sur place ou dans le local de police, ne pourra excĂ©der quatre heures. Elle sera par ailleurs entourĂ©e de plusieurs garanties comme l’information sans dĂ©lai du procureur de la RĂ©publique, le droit de prĂ©venir Ă  tout moment sa famille, ou la possibilitĂ©, pour le procureur, d’y mettre fin Ă  tout moment. Le procĂšs-verbal Ă©tabli par l’officier de police judiciaire, contenant les motifs justifiant la vĂ©rification de situation administrative, sera dans tous les cas transmise au procureur de la RĂ©publique. Lorsque la retenue concerne un mineur de dix-huit ans, le procureur de la RĂ©publique est informĂ© dĂšs le dĂ©but de la retenue. Le mineur doit Ă©galement, sauf impossibilitĂ©, pouvoir ĂȘtre assistĂ© de son reprĂ©sentant lĂ©gal. Comme pour la retenue dĂ©cidĂ©e en cas de refus ou d’impossibilitĂ© pour l’intĂ©ressĂ© de justifier de son identitĂ©, la durĂ©e de la retenue pour vĂ©rification de la situation administrative s’imputera, s’il y a lieu, sur celle de la garde Ă  vue. L’article 19 prĂ©cise le cadre lĂ©gal de l’usage des armes par les policiers, les gendarmes, les douaniers et les militaires dĂ©ployĂ©s sur le territoire national en renfort des forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, en dehors des cas de lĂ©gitime dĂ©fense, dans le cas d’un pĂ©riple meurtrier durant lequel la lĂ©gitime dĂ©fense, y compris pour autrui, ne pourrait ĂȘtre invoquĂ©e, mais qui relĂšve en rĂ©alitĂ© de l’état de nĂ©cessitĂ©. Est ainsi insĂ©rĂ© dans le code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, un article L. 434-2 indiquant que les dispositions de l’article 122-7 du code pĂ©nal prĂ©voyant l’irresponsabilitĂ© pĂ©nale en raison de l’état de nĂ©cessitĂ© sont applicables au fonctionnaire de la police nationale, au militaire de la gendarmerie nationale, Ă  l’agent des douanes et au militaire dĂ©ployĂ© sur le territoire national en renfort des forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure qui fait un usage de son arme rendu absolument nĂ©cessaire pour faire obstacle Ă  la rĂ©itĂ©ration d’homicides volontaires ou tentatives d’homicide volontaire participant d’une action criminelle susceptible de causer une pluralitĂ© de victimes lorsqu’il existe des raisons rĂ©elles et objectives de penser que le ou les mĂȘmes auteurs qui viennent de commettre les premiers actes sont susceptibles de rĂ©itĂ©rer ces actes dans un temps rapprochĂ©. Les Ă©vĂ©nements rĂ©cents ont en effet montrĂ© que la lĂ©gitime dĂ©fense, prĂ©vue par l’article 122-5 du code pĂ©nal, n’était pas systĂ©matiquement un cadre juridique adaptĂ© Ă  la mise hors d’état de nuire et Ă  l’apprĂ©hension, par les forces de l’ordre, d’un individu armĂ© ayant dĂ©jĂ  commis ou tentĂ© de commettre un ou plusieurs meurtres. L’article 20 renforce le contrĂŽle Ă  l’égard des personnes qui se sont dĂ©placĂ©es Ă  l’étranger afin de participer Ă  des activitĂ©s terroristes, et qui, de retour sur le territoire national, sont susceptibles de constituer une menace pour la sĂ©curitĂ© publique. Il s’agit du pendant du dispositif d’interdiction de sortie du territoire, créé dans le cadre de la loi du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives Ă  la lutte contre le terrorisme. Il crĂ©e Ă  la suite du chapitre IV relatif Ă  l’interdiction du territoire, un nouveau chapitre V dans le titre II du livre II du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, intitulĂ© ContrĂŽle administratif des retours sur le territoire national ». Il permet aux autoritĂ©s administratives, dans le respect des principes de nĂ©cessitĂ© et de proportionnalitĂ©, de mettre en Ɠuvre diffĂ©rentes mesures de police administrative Ă  l’égard des personnes dont il existe des raisons sĂ©rieuses de penser qu’elles ont accompli soit des dĂ©placements Ă  l’étranger ayant pour objet la participation Ă  des activitĂ©s terroristes, soit des dĂ©placements Ă  l’étranger sur un théùtre d’opĂ©rations de groupements terroristes ou qu’elles ont tentĂ© de se rendre sur un tel théùtre, dans des conditions susceptibles de les conduire Ă  porter atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© publique lors de leur retour sur le territoire français. Le contrĂŽle administratif Ă  l’égard de ces personnes comporte plusieurs types d’obligations Ă  la charge de la personne concernĂ©e. Afin d’approfondir l’évaluation de la situation d’une personne revenant sur le territoire national dans de telles conditions, le ministre d’intĂ©rieur peut, dans un dĂ©lai maximal d’un mois Ă  compter de la date certaine de son retour sur le territoire national – assigner Ă  son domicile ou, Ă  dĂ©faut, dans un lieu qui permet Ă  l’intĂ©ressĂ© de poursuivre une vie familiale et professionnelle normale, assignation qui peut ĂȘtre assortie d’une astreinte Ă  demeurer dans un lieu d’habitation dans la limite de 8 heures par tranche de 24 heures ; – faire obligation Ă  la personne de se prĂ©senter pĂ©riodiquement aux services de police ou de gendarmerie, dans la limite de trois prĂ©sentations par semaine. Cette possibilitĂ© est limitĂ©e Ă  une durĂ©e d’un mois, non renouvelable. Le contrĂŽle administratif peut Ă©galement comporter pour la personne, de maniĂšre cumulative ou alternative, les obligations suivantes – la dĂ©claration de son domicile ainsi que des identifiants de tout moyen de communication Ă©lectronique qu’elle utilise ou dont elle dispose ainsi que tout changement de domicile ou d’identifiant ; – le signalement de ses dĂ©placements Ă  l’extĂ©rieur d’un pĂ©rimĂštre dĂ©fini par l’autoritĂ© administrative, ne pouvant ĂȘtre infĂ©rieur Ă  la commune ; – l’interdiction de se trouver en relation directement ou indirectement, avec certaines personnes, nommĂ©ment dĂ©signĂ©es, dont il existe des raisons sĂ©rieuses de penser que leur comportement constitue une menace pour la sĂ©curitĂ© et l’ordre publics. Ces obligations sont prononcĂ©es pour une durĂ©e maximale de trois mois, renouvelable une fois, et ne peuvent l’ĂȘtre que dans un dĂ©lai maximal d’un an Ă  compter de la date certaine de retour de la personne sur le territoire national. Le contrĂŽle administratif des retours sur le territoire national peut ĂȘtre suspendu en tout ou partie, lorsque la personne se soumet Ă  une action destinĂ©e Ă  permettre sa rĂ©insertion et l’acquisition des valeurs de citoyennetĂ© dans un centre habilitĂ© Ă  cet effet. Le non-respect de l’ensemble des obligations prĂ©vues par cet article est puni de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. L’article 21 renforce les contrĂŽles d’accĂšs aux Ă©tablissements ou installations accueillant des Ă©vĂ©nements de grande ampleur comme prochainement l’Euro 2016. Il impose aux organisateurs, lorsque ces Ă©vĂ©nements sont exposĂ©s Ă  un risque exceptionnel de menace terroriste, de solliciter l’avis de l’autoritĂ© administrative avant d’autoriser l’accĂšs des personnes autres que les spectateurs ou participants. Cet avis est rendu Ă  la suite d’une enquĂȘte administrative pouvant donner lieu Ă  la consultation de certains fichiers relevant de l’article 26 de la loi du 6 janvier 1978 relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s c’est-Ă -dire ceux qui intĂ©ressent la sĂ»retĂ© de l’État, la dĂ©fense ou la sĂ©curitĂ© publique, ou qui ont pour objet la prĂ©vention, la recherche, la constatation ou la poursuite des infractions pĂ©nales ou l’exĂ©cution des condamnations pĂ©nales ou des mesures de sĂ»retĂ©. Des garanties sont prĂ©vues, prĂ©voyant notamment les finalitĂ©s de l’enquĂȘte administrative et l’information de la personne concernĂ©e. En outre, les modalitĂ©s d’application de ce dispositif seront dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’État aprĂšs avis de la CNIL, lequel dĂ©signera notamment les catĂ©gories de personnes concernĂ©es et les fichiers susceptibles d’ĂȘtre consultĂ©s. Titre II. – Dispositions renforçant les garanties au cours de la procĂ©dure pĂ©nale et simplifiant son dĂ©roulement Chapitre Ier. – Dispositions renforçant les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale Le renforcement des garanties porte sur le rĂŽle du procureur de la RĂ©publique et sur le dĂ©roulement des enquĂȘtes et des instructions. Il s’inspire Ă  la fois du rapport du mois de novembre 2013 sur le ministĂšre public Ă©tabli par la commission prĂ©sidĂ©e par l’ancien procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, et du rapport du mois de juillet 2014 rĂ©digĂ© par la commission prĂ©sidĂ©e par le procureur gĂ©nĂ©ral Jacques Beaume. Il est Ă©galement rendu nĂ©cessaire par les dĂ©cisions du Conseil constitutionnel et de la Cour europĂ©enne des Droits de l’homme. L’article 22 clarifie le rĂŽle du procureur de la RĂ©publique au cours de l’enquĂȘte, dans ses attributions de direction de la police judiciaire, en indiquant, que ce magistrat contrĂŽle la lĂ©galitĂ© des moyens mis en Ɠuvre par les enquĂȘteurs, la proportionnalitĂ© des actes d’investigations au regard de la nature et de la gravitĂ© des faits, l’opportunitĂ© de conduire l’enquĂȘte dans telle ou telle direction ainsi que la qualitĂ© de son contenu et qu’il doit veiller Ă  ce que les investigations tendent Ă  la manifestation de la vĂ©ritĂ© et qu’elles soient accomplies, dans le respect des droits de la victime et de ceux de la personne suspectĂ©e, Ă  charge et Ă  dĂ©charge. L’article 23 renforce l’autoritĂ© fonctionnelle du parquet sur la police judiciaire par la crĂ©ation d’une procĂ©dure disciplinaire d’urgence, qui permettra, en cas de manquement professionnel grave, au prĂ©sident de la chambre de l’instruction, Ă  la demande du procureur gĂ©nĂ©ral, de suspendre immĂ©diatement, pendant un mois l’exercice des fonctions de police judiciaire des officiers et agents de police judiciaire dans l’attente de la dĂ©cision de la chambre. Ce renforcement du contrĂŽle de la police judiciaire par l’autoritĂ© judiciaire constitue un complĂ©ment justifiĂ© au regard de l’augmentation des prĂ©rogatives des enquĂȘteurs Ă  laquelle il est procĂ©dĂ© par le prĂ©sent projet de loi. L’article 24 institue le respect du contradictoire dans les enquĂȘtes durant plus d’un an, sur demande des personnes qui ont fait l’objet d’une mesure d’audition libre, de garde Ă  vue, ou de saisie de leurs biens, ou sur demande de leurs avocats, cette demande pouvant ĂȘtre faite au procureur de la RĂ©publique six mois aprĂšs cette mesure. À moins qu’il ne dĂ©cide de l’ouverture d’une information ou d’un dĂ©fĂšrement, lorsqu’il estimera que la procĂ©dure est en Ă©tat d’ĂȘtre communiquĂ©e, ce magistrat sera alors tenu de communiquer Ă  ces personnes, ainsi qu’à la victime, l’intĂ©gralitĂ© du dossier de la procĂ©dure, pour recevoir leurs observations et leurs Ă©ventuelles demandes d’actes. Cette communication du dossier et ce recueil d’observations pourra Ă©galement intervenir Ă  tout moment en cours de procĂ©dure, mĂȘme en l’absence de demande, Ă  l’initiative du procureur. Le procureur apprĂ©cie les suites Ă  apporter aux observations et demandes d’actes, Ă©tant prĂ©cisĂ© qu’il en informe les intĂ©ressĂ©s et que sa dĂ©cision est insusceptible de recours. L’article 25 renforce les garanties applicables au cours de l’instruction en matiĂšre d’interceptions de communication, en exigeant des dĂ©cisions motivĂ©es, en limitant la durĂ©e maximale des interceptions Ă  un an, ou deux ans pour la dĂ©linquance et la criminalitĂ© organisĂ©es, et en renforçant les conditions applicables lorsque la mesure concerne un avocat, un parlementaire ou un magistrat. Dans ces derniers cas, une Ă©coute ne pourra ĂȘtre ordonnĂ©e que s’il existe des raisons plausibles que la personne concernĂ©e ait participĂ©, en qualitĂ© d’auteur ou de complice, Ă  la commission de l’infraction et uniquement, par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention saisi par ordonnance motivĂ©e du juge d’instruction. Une copie de l’ordonnance motivĂ©e du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention devra ĂȘtre communiquĂ©e, selon les cas, au bĂątonnier, au prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale ou du SĂ©nat, ou au premier prĂ©sident ou procureur gĂ©nĂ©ral de la Cour d’appel ou de la Cour de cassation. L’article 26 amĂ©liore sur plusieurs points les garanties concernant les dĂ©lais de dĂ©tention provisoire, conformĂ©ment Ă  des recommandations figurant dans les rapports annuels de la Cour de cassation, notamment en encadrant les dĂ©lais dans lesquels la chambre de l’instruction doit, aprĂšs cassation, statuer sur les contentieux de la dĂ©tention. L’article 27 complĂšte l’article L. 1521-18 du code de la dĂ©fense afin de prĂ©voir qu’en cas de garde Ă  vue faisant suite Ă  l’arrestation et Ă  la privation de libertĂ© en mer d’une personne, celle-ci devra ĂȘtre prĂ©sentĂ©e dans les plus brefs dĂ©lais devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou le juge d’instruction, qui pourra ordonner sa remise en libertĂ©, afin de respecter les exigences de l’article 5 de la convention europĂ©enne des droits de l’homme. Chapitre II. - Dispositions simplifiant le dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale Ces simplifications, qui rĂ©pondent pour la plupart Ă  des demandes Ă©manant des praticiens, enquĂȘteurs, parquetiers, juges du siĂšge, consultĂ©s au cours de l’annĂ©e 2015, concernent toutes les phases de la procĂ©dure pĂ©nale, Ă  savoir l’enquĂȘte et l’instruction, le jugement et enfin le prononcĂ©, l’exĂ©cution et l’application des peines. L’article 28 simplifie les dispositions de l’article 18 du code de procĂ©dure pĂ©nale relatif Ă  l’extension de compĂ©tence territoriale des enquĂȘteurs. L’article 29 procĂšde Ă  des simplifications en matiĂšre de contrĂŽle judiciaire et de dĂ©tention provisoire. Il prĂ©voit que sont irrecevables les demandes de mise en libertĂ© dĂ©posĂ©es alors que le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention n’a pas encore statuĂ© dans le dĂ©lai lĂ©gal sur une prĂ©cĂ©dente demande. Il permet que soit placĂ©e sous contrĂŽle judiciaire une personne dont la libĂ©ration est ordonnĂ©e Ă  la suite de la constatation de l’irrĂ©gularitĂ© de sa dĂ©tention provisoire. L’article 30 amĂ©liore la procĂ©dure de jugement des dĂ©lits en permettant la convocation en justice par le dĂ©lĂ©guĂ© du procureur, sur instructions de ce magistrat, en simplifiant les modalitĂ©s pratiques de comparution devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention dans le cadre de la procĂ©dure de comparution immĂ©diate. Il amĂ©liore la procĂ©dure de jugement des contraventions en permettant la notification des ordonnances pĂ©nales contraventionnelles par les dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur, comme pour les ordonnances dĂ©lictuelles. L’article 31 prĂ©voit la possibilitĂ© de procĂ©der Ă  des contrĂŽles d’identitĂ© en cas de soupçons de violation des obligations rĂ©sultant d’une peine ou d’une mesure prĂ© ou post-sentencielle. Il modifie par ailleurs le code de procĂ©dure pĂ©nale afin d’étendre les procĂ©dures de recherche des personnes en fuite Ă  toutes les personnes condamnĂ©es qui ne respectent pas leur peine, quelle qu’elle soit. Titre III. – Dispositions diverses L’article 32 clarifie le cadre lĂ©gal applicable Ă  l’usage de camĂ©ras piĂ©tons » par les forces de l’ordre, afin de prĂ©venir les incidents susceptibles de se produire Ă  l’occasion de leurs interventions, de constater les infractions et d’aider Ă  leur rĂ©pression par la collecte de preuves. Il prĂ©voit que les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale pourront procĂ©der au moyen de camĂ©ras individuelles Ă  un enregistrement audiovisuel des interventions auxquelles ils procĂšdent dans l’exercice de leurs missions de prĂ©vention des atteintes Ă  l’ordre public et de protection de la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, comme de leurs missions de police judiciaire, lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident. Dans la mesure oĂč la captation de tels images et sons est susceptible d’intervenir en tous lieux publics et privĂ©s et est de nature Ă  porter atteinte au droit au respect de la vie privĂ©e, la mise en Ɠuvre de tels dispositifs est entourĂ©e de plusieurs garanties. Ainsi, les camĂ©ras doivent ĂȘtre portĂ©es de façon apparente, comportent un signal visible informant de l’enregistrement et faire l’objet, sauf si les circonstances l’interdisent, d’une information des personnes enregistrĂ©es. Par ailleurs, les personnels auxquels les camĂ©ras individuelles sont fournies ne peuvent avoir accĂšs directement aux enregistrements auxquels ils procĂšdent. Hormis les cas oĂč ils seront utilisĂ©s dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire, administrative ou disciplinaire, les enregistrements devront ĂȘtre effacĂ©s au bout de 6 mois. Enfin, la CNIL sera consultĂ©e sur les modalitĂ©s d’application de ce dispositif, qui fera l’objet d’un dĂ©cret en Conseil d’État. L’article 33 habilite le Gouvernement Ă  adopter par ordonnance les mesures lĂ©gislatives nĂ©cessaires pour mettre en conformitĂ© le droit français avec le Paquet europĂ©en anti-blanchiment-financement du terrorisme » directive UE 2015/849 dite 4Ăšme directive » du Parlement europĂ©en et du Conseil du 20 mai 2015 et du rĂšglement UE 2015/847 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 20 mai 2015 sur les informations accompagnant les transferts de fonds ainsi que prendre les mesures connexes relatives Ă  la modernisation et la clarification du droit français en matiĂšre de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Il permet Ă©galement de prendre par ordonnance les mesures lĂ©gislatives pour – finaliser la transposition dans notre droit la directive 2013/48/UE du 22 octobre 2013 relative au droit d’accĂšs Ă  un avocat dans le cadre des procĂ©dures pĂ©nales et des procĂ©dures relatives au mandat d’arrĂȘt europĂ©en, au droit d’informer un tiers dĂšs la privation de libertĂ© et au droit des personnes privĂ©es de libertĂ© de communiquer avec des tiers et avec les autoritĂ©s consulaires ; – transposer la directive 2014/41/UE relative Ă  la dĂ©cision d’enquĂȘte europĂ©enne en matiĂšre pĂ©nale ; – modifier les dispositions en matiĂšre de saisies, mises sous scellĂ©s et confiscations afin de de transposer la directive 2014/42/UE du parlement europĂ©en et du conseil du 3 avril 2014 concernant le gel et la confiscation des instruments et des produits du crime dans l’Union europĂ©enne, de tirer les consĂ©quences de plusieurs dĂ©cisions du Conseil constitutionnel concernant des questions prioritaires de constitutionnalitĂ©, de simplifier et de renforcer l’efficacitĂ© des dispositions en la matiĂšre, notamment en Ă©tendant les missions de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisquĂ©s ; – Ă©tendre l’application des dispositions de 61-1 du code de procĂ©dure sur l’audition libre aux enquĂȘtes effectuĂ©es par des fonctionnaires et agents relevant des dispositions de l’article 28 de ce code ; – rendre obligatoire le recours Ă  la plate-forme nationale des interceptions judiciaires, dans un souci d’efficacitĂ©, de meilleur contrĂŽle des frais de justice et d’une plus grande confidentialitĂ© et sĂ©curisation des opĂ©rations ; – modifier les dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale relative au traitement des antĂ©cĂ©dents judiciaires afin de tirer les consĂ©quences de la jurisprudence de la Cour europĂ©enne des Droits de l’Homme ; – tirer les consĂ©quences de plusieurs dĂ©cisions du Conseil constitutionnel ayant, dans le cadre de questions prioritaires de constitutionnalitĂ©, censurĂ© diverses dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale qui doivent dĂšs lors ĂȘtre modifiĂ©es ou prĂ©cisĂ©es. L’article 34 prĂ©cise l’application outre-mer de la loi. PROJET DE LOI Le Premier ministre,Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre des finances et des comptes publics et du ministre de l’intĂ©rieur, Vu l’article 39 de la Constitution, DĂ©crĂšte Le prĂ©sent projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale, dĂ©libĂ©rĂ© en conseil des ministres aprĂšs avis du Conseil d’État, sera prĂ©sentĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale par le garde des sceaux, ministre de la justice, qui sera chargĂ© d’en exposer les motifs et d’en soutenir la discussion, ainsi que par le ministre des finances et des comptes publics et par le ministre de l’intĂ©rieur. Fait Ă  Paris, le 3 fĂ©vrier 2016. SignĂ© Manuel VALLS Par le Premier ministre Le garde des sceaux, ministre de la justice SignĂ© Jean-Jacques URVOAS Le ministre des finances et des comptes publics SignĂ© Michel SAPIN Le ministre de l’intĂ©rieur SignĂ© Bernard CAZENEUVE TITRE IER DISPOSITIONS RENFORÇANT LA LUTTE CONTRE LE CRIME ORGANISÉ, LE TERRORISME ET LEUR FINANCEMENT Chapitre Ier Dispositions renforçant l’efficacitĂ© des investigations judiciaires Article 1er Le code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ© 1° AprĂšs le premier alinĂ©a de l’article 706-90, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Pour les enquĂȘtes concernant les infractions mentionnĂ©es au 11° de l’article 706-73, les perquisitions mentionnĂ©es Ă  l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent peuvent, en cas d’urgence, ĂȘtre Ă©galement rĂ©alisĂ©es dans des locaux d’habitation lorsque la rĂ©alisation de cette opĂ©ration en dehors des heures prĂ©vues Ă  l’article 59 est nĂ©cessaire afin de prĂ©venir un risque d’atteinte Ă  la vie ou Ă  l’intĂ©gritĂ© physique. » ; 2° L’article 706-91 est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 4° Lorsque la rĂ©alisation de cette opĂ©ration, pour l’instruction relative aux crimes et dĂ©lits mentionnĂ©s au 11° de l’article 706-13 est nĂ©cessaire afin de prĂ©venir un risque d’atteinte Ă  la vie ou Ă  l’intĂ©gritĂ© physique. » ; 3° Au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 706-92, les mots les 1°, 2° et 3° de l’article 706-91, » sont remplacĂ©s par les mots le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 706-90 et par les 1°, 2°, 3° et 4° de l’article 706-91, ». Article 2 La section V du chapitre II du titre XXV du livre IV du code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ©e 1° L’intitulĂ© est complĂ©tĂ© par les mots et du recueil de donnĂ©es techniques de connexion » ; 2° AprĂšs l’article 706-95, il est insĂ©rĂ© un article 706-95-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 706-95-1. – Lorsque les nĂ©cessitĂ©s de l’enquĂȘte ou de l’information concernant un crime ou un dĂ©lit entrant dans le champ d’application des articles 706-73 et 706-73-1 l’exigent, le juge des libertĂ©s ou de la dĂ©tention, sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, ou le juge d’instruction, aprĂšs avis du procureur de la RĂ©publique, peut autoriser les officiers de police judiciaire Ă  mettre en place un dispositif technique mentionnĂ© au 1° de l’article 226-3 du code pĂ©nal afin de recueillir les donnĂ©es techniques de connexion permettant l’identification d’un Ă©quipement terminal ou du numĂ©ro d’abonnement de son utilisateur, pour une durĂ©e maximale d’un mois renouvelable une fois dans les mĂȘmes conditions de forme et de durĂ©e. Ces opĂ©rations sont faites sous le contrĂŽle du magistrat qui les a autorisĂ©es. En cas d’urgence, l’autorisation peut ĂȘtre donnĂ©e par le procureur de la RĂ©publique. Elle doit alors ĂȘtre confirmĂ©e par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention dans le dĂ©lai de 24 heures, Ă  dĂ©faut de quoi il est mis fin Ă  l’opĂ©ration. Le procureur de la RĂ©publique, le juge d’instruction ou l’officier de police judiciaire, peut requĂ©rir tout agent qualifiĂ© d’un service, d’une unitĂ© ou d’un organisme placĂ© sous l’autoritĂ© du ministre de l’intĂ©rieur et dont la liste est fixĂ© par dĂ©cret, en vue de procĂ©der Ă  l’utilisation du dispositif technique mentionnĂ© au premier alinĂ©a. » Article 3 Le code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ© 1° L’article 706-96 du code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ© a Au premier alinĂ©a, aprĂšs les mots les nĂ©cessitĂ©s », il est insĂ©rĂ© les mots de l’enquĂȘte ou », les mots le juge d’instruction peut, aprĂšs avis du procureur de la RĂ©publique » sont remplacĂ©s par les mots le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, ou le juge d’instruction, aprĂšs avis du procureur de la RĂ©publique, peut », les mots commis sur commission rogatoire » sont supprimĂ©s, et aprĂšs les mots le contrĂŽle », il est insĂ©rĂ© les mots du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou » ; b Au deuxiĂšme alinĂ©a, aprĂšs les mots premier alinĂ©a, » sont insĂ©rĂ©s les mots le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou », aprĂšs les mots saisi Ă  cette fin par » sont ajoutĂ©s les mots le procureur de la RĂ©publique ou » et les mots le contrĂŽle du juge d’instruction » sont remplacĂ©s par les mots le contrĂŽle du magistrat ayant donnĂ© l’autorisation » ; 2° L’article 706-98 est ainsi rĂ©digĂ© Art. 706-98. - Lorsqu’elles interviennent au cours de l’enquĂȘte, ces dĂ©cisions sont prises pour une durĂ©e maximale d’un mois, renouvelable une fois dans les mĂȘmes conditions de forme et de durĂ©e. Lorsqu’elles interviennent au cours de l’instruction, ces dĂ©cisions sont prises pour une durĂ©e maximale de quatre mois, renouvelable dans les mĂȘmes conditions de forme et de durĂ©e, sans que la durĂ©e totale des opĂ©rations ne puisse excĂ©der deux ans. » ; 3° Aux premiers alinĂ©as des articles 706-99, 706-100 et 706-101, aprĂšs les mots commis par lui » sont insĂ©rĂ©s les mots ou requis par le procureur de la RĂ©publique » ; 4° Le premier alinĂ©a de l’article 706-101 est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e Aucune sĂ©quence relative Ă  la vie privĂ©e Ă©trangĂšre aux infractions visĂ©es dans les dĂ©cisions autorisant la mesure ne peut ĂȘtre conservĂ©e dans le dossier de la procĂ©dure. » ; 5° L’article 706-102-1 est ainsi modifiĂ© a AprĂšs les mots les nĂ©cessitĂ©s », il est insĂ©rĂ© les mots de l’enquĂȘte ou » ; b Les mots le juge d’instruction peut, aprĂšs avis du procureur de la RĂ©publique » sont remplacĂ©s par les mots le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, ou le juge d’instruction, aprĂšs avis du procureur de la RĂ©publique, peut » ; c AprĂšs les mots et les transmettre », il est insĂ©rĂ© les mots , telles qu’elles sont stockĂ©es dans un systĂšme informatique, » ; d AprĂšs les mots le contrĂŽle », il est insĂ©rĂ© les mots du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou » ; 6° À l’article 706-102-2 et au premier alinĂ©a de l’article 706-102-4, aprĂšs les mots les dĂ©cisions », il est insĂ©rĂ© les mots du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou » ; 7° L’article 706-102-3 est ainsi modifiĂ© a Le premier alinĂ©a est remplacĂ© par deux alinĂ©as ainsi rĂ©digĂ©s Lorsqu’elles interviennent au cours de l’enquĂȘte, ces dĂ©cisions sont prises pour une durĂ©e maximale d’un mois, renouvelable une fois dans les mĂȘmes conditions de forme et de durĂ©e. Lorsqu’elles interviennent au cours de l’instruction, ces dĂ©cisions sont prises pour une durĂ©e maximale de quatre mois, renouvelable dans les mĂȘmes conditions de forme et de durĂ©e, sans que la durĂ©e totale des opĂ©rations ne puisse excĂ©der deux ans. » ; b Au dĂ©but du deuxiĂšme alinĂ©a sont insĂ©rĂ©s les mots Le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou » ; 8° L’article 706-102-5 est ainsi modifiĂ© a Au premier alinĂ©a, aprĂšs les mots Ă  l’article 706-102-1, », il est insĂ©rĂ© les mots le juge des libertĂ©s ou de la dĂ©tention, sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, ou », aprĂšs les mots Ă  cette fin », il est insĂ©rĂ© les mots par le procureur de la RĂ©publique ou », et aprĂšs les mots le contrĂŽle », il est insĂ©rĂ© les mots du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou » ; b Au deuxiĂšme alinĂ©a, aprĂšs les mots Ă  l’article 706-102-1, », il est insĂ©rĂ© les mots le juge des libertĂ©s ou de la dĂ©tention, sur requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, ou » et aprĂšs les mots le contrĂŽle », il est insĂ©rĂ© les mots du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ou » ; 9° À l’article 706-102-6 et aux premiers alinĂ©as des articles 706-102-7 et 706-102-8, aprĂšs les mots commis par lui » sont insĂ©rĂ©s les mots ou requis par le procureur de la RĂ©publique ». Article 4 À l’article 706-22-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, les mots pour une infraction entrant dans le champ d’application de l’article 706-16 » sont remplacĂ©s par les mots par le tribunal correctionnel, la cour d’assises, le juge des enfants, le tribunal pour enfants ou la cour d’assises des mineurs de Paris statuant en application de l’article 706-17 ». Chapitre II Dispositions renforçant la protection des tĂ©moins Article 5 Le code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ© 1° AprĂšs l’article 306, il est insĂ©rĂ© un article 306-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 306-1. - Pour le jugement des crimes contre l’humanitĂ© mentionnĂ©s au sous-titre Ier du titre Ier du livre II du code pĂ©nal, du crime de disparition forcĂ©e mentionnĂ© Ă  l’article 221-12 du mĂȘme code, des crimes de tortures ou d’actes de barbarie mentionnĂ©s aux articles 222-1 Ă  222-6 dudit code , des crimes de guerre mentionnĂ©s au chapitre Ier du livre IV bis du mĂȘme code, et des crimes mentionnĂ©s Ă  l’article 706-73 du prĂ©sent code, la cour, sans l’assistance du jury, peut ordonner le huis clos, par un arrĂȘt rendu en audience publique, pour le temps de l’audition d’un tĂ©moin, si la dĂ©position publique de celui-ci est de nature Ă  mettre gravement en danger sa vie ou son intĂ©gritĂ© physique ou psychique, ou celles des membres de sa famille ou de ses proches. » ; 2° AprĂšs l’article 400, il est insĂ©rĂ© un article 400-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 400-1. - Pour le jugement des dĂ©lits de guerre mentionnĂ©s au chapitre Ier du livre IV bis du code pĂ©nal et des dĂ©lits mentionnĂ©s Ă  l’article 706-73 du prĂ©sent code, le tribunal peut, par jugement rendu en audience publique, ordonner le huis clos pour le temps de l’audition d’un tĂ©moin, si la dĂ©position publique de celui-ci est de nature Ă  mettre gravement en danger sa vie ou son intĂ©gritĂ© physique ou psychique, ou celles des membres de sa famille ou de ses proches. » Article 6 AprĂšs l’article 706-62 du mĂȘme code, il est insĂ©rĂ© deux articles ainsi rĂ©digĂ©s Art. 706-62-1. - En cas de procĂ©dure portant sur un crime ou sur un dĂ©lit puni d’au moins trois ans d’emprisonnement, lorsque la rĂ©vĂ©lation de l’identitĂ© d’un tĂ©moin est susceptible de mettre en danger sa vie ou son intĂ©gritĂ© physique ou psychique, ou celles des membres de sa famille ou de ses proches, le juge d’instruction ou le prĂ©sident de la juridiction de jugement statuant en chambre du conseil, d’office, Ă  la demande du procureur de la RĂ©publique ou des parties, peut ordonner que cette identitĂ© ne soit pas mentionnĂ©e au cours des audiences publiques et ne figure pas dans les ordonnances, jugements ou arrĂȘts de la juridiction d’instruction ou de jugement qui sont susceptibles d’ĂȘtre rendus publics. Le juge d’instruction adresse sans dĂ©lai copie de la dĂ©cision mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du prĂ©sent article au procureur de la RĂ©publique et aux parties. Le tĂ©moin est alors dĂ©signĂ© au cours des audiences ou dans les ordonnances, jugements ou arrĂȘts par un numĂ©ro que lui attribue le juge d’instruction ou le prĂ©sident de la juridiction de jugement. La dĂ©cision ordonnant la confidentialitĂ© de l’identitĂ© du tĂ©moin n’est pas susceptible de recours. Le fait de rĂ©vĂ©ler sciemment l’identitĂ© d’un tĂ©moin ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© des dispositions du prĂ©sent article ou de diffuser des informations permettant son identification ou sa localisation est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. Art. 706-62-2. – Sans prĂ©judice de l’application des dispositions de l’article 706-58, en cas de procĂ©dure portant sur un crime ou un dĂ©lit mentionnĂ© aux articles 628, 706-73 et 706-73-1, lorsque l’audition d’une personne mentionnĂ©e Ă  l’article 706-57 est susceptible de mettre gravement en danger la vie ou l’intĂ©gritĂ© physique de cette personne, des membres de sa famille ou de ses proches, celle-ci fait l’objet, en tant que de besoin, d’une protection destinĂ©e Ă  assurer sa sĂ©curitĂ©. En cas de nĂ©cessitĂ©, la personne mentionnĂ©e au premier alinĂ©a peut ĂȘtre autorisĂ©e, par ordonnance motivĂ©e rendue par le prĂ©sident du tribunal de grande instance, Ă  faire usage d’une identitĂ© d’emprunt. Toutefois, il ne peut pas ĂȘtre fait usage de cette identitĂ© d’emprunt pour une audition au cours de la procĂ©dure mentionnĂ©e au premier alinĂ©a. Le fait de rĂ©vĂ©ler que ces personnes font l’objet d’une identitĂ© d’emprunt, ou tout Ă©lĂ©ment permettant leur identification ou leur localisation, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. Lorsque cette rĂ©vĂ©lation a causĂ©, directement ou indirectement, des violences Ă  l’encontre de ces personnes ou de leurs conjoints, enfants et ascendants directs, les peines sont portĂ©es Ă  sept ans d’emprisonnement et Ă  100 000 € d’amende. Les peines sont portĂ©es Ă  dix ans d’emprisonnement et Ă  150 000 € d’amende lorsque cette rĂ©vĂ©lation a causĂ©, directement ou indirectement, la mort de ces personnes ou de leurs conjoints, enfants et ascendants directs. Les mesures de protection sont dĂ©finies, sur rĂ©quisition du procureur de la RĂ©publique par la commission nationale prĂ©vue Ă  l’article 706-63-1. Cette commission assure le suivi des mesures de protection, qu’elle peut modifier ou auxquelles elle peut mettre fin Ă  tout moment. En cas d’urgence les services compĂ©tents prennent les mesures nĂ©cessaires et en informent sans dĂ©lai la commission nationale. Les dispositions du prĂ©sent article sont Ă©galement applicables aux membres de la famille et aux proches de la personne mentionnĂ©e au premier alinĂ©a. Un dĂ©cret en Conseil d’État fixe les conditions d’application du prĂ©sent article. » Chapitre III Dispositions amĂ©liorant la lutte contre les infractions en matiĂšre d’armes et la cybercriminalitĂ© Article 7 Le code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure est ainsi modifiĂ© 1° L’article L. 312-3 est ainsi modifiĂ© a Les deux premiers alinĂ©as sont remplacĂ©s par les dispositions suivantes Sont interdites d’acquisition et de dĂ©tention d’armes de catĂ©gories B, C et D 1° Les personnes dont le bulletin n° 2 du casier judiciaire comporte une mention de condamnation pour l’une des infractions suivantes » ; b Le 2° est remplacĂ© par les dispositions suivantes 2° Les personnes condamnĂ©es Ă  une peine d’interdiction de dĂ©tenir ou de porter une arme soumise Ă  autorisation ou condamnĂ©es Ă  la confiscation d’une ou de plusieurs armes dont elles sont propriĂ©taires ou dont elles ont la libre disposition en application des articles du code pĂ©nal et du prĂ©sent code qui les prĂ©voient. » ; 2° AprĂšs l’article L. 312-3, il est insĂ©rĂ© un article L. 312-3-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. L. 312-3-1. – Peuvent ĂȘtre interdites d’acquisition et de dĂ©tention d’armes des catĂ©gories B, C et D, par l’autoritĂ© administrative les personnes se signalant par un comportement laissant craindre une utilisation de l’arme ou du matĂ©riel dangereuse pour elles-mĂȘmes ou pour autrui. » ; 3° Le premier alinĂ©a de l’article L. 312-4 est remplacĂ© par les dispositions suivantes L’acquisition et la dĂ©tention des armes, Ă©lĂ©ments d’armes et de munitions de catĂ©gorie B sont soumises Ă  autorisation dans des conditions dĂ©finies par un dĂ©cret en Conseil d’État. Lorsque l’autorisation est dĂ©livrĂ©e pour la pratique du tir sportif, ce dĂ©cret prĂ©voit notamment la prĂ©sentation de la copie d’une licence de tir en cours de validitĂ© dĂ©livrĂ©e par une fĂ©dĂ©ration sportive ayant reçu dĂ©lĂ©gation du ministre chargĂ© des sports au titre de l’article L. 131-14 du code du sport. » ; 4° L’article L. 312-4-1 est ainsi modifiĂ© a Au premier alinĂ©a, les mots Ă  l’article L. 312-6 ou, » sont remplacĂ©s par les mots Ă  l’article L. 312-6 et, » ; b Il est ajoutĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Ce dĂ©cret peut prĂ©voir qu’en raison de leurs caractĂ©ristiques techniques ou de leur destination, l’acquisition de certaines armes de catĂ©gorie C est dispensĂ©e de la prĂ©sentation des documents mentionnĂ©s ci-dessus ou est soumise Ă  la prĂ©sentation d’autres documents. » ; 5° L’article L. 312-16 est ainsi modifiĂ© a Le 2° est remplacĂ© par les dispositions suivantes 2° Les personnes interdites d’acquisition et de dĂ©tention de matĂ©riels ou d’armes des catĂ©gories B, C et D en application de l’article L. 312-3 ; » b AprĂšs le 2°, il est insĂ©rĂ© un 3° ainsi rĂ©digĂ© 3° Les personnes interdites d’acquisition et de dĂ©tention en application de l’article L. 312-3-1. » Article 8 Le code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ© 1° Le 5° de l’article 706-55 est remplacĂ© par les dispositions suivantes 5° Les dĂ©lits prĂ©vus par les articles L. 2339-2, L. 2339-3, L. 2339-4, L. 2339-4-1, L. 2339-10 Ă  L. 2339-11-2, L. 2353-4 et L. 2353-13 du code de la dĂ©fense et par les articles L. 317-1-1 Ă  L. 317-3-2, L. 317-4 Ă  L. 317-9 et L. 317-9-2 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ; » 2° Le 12° de l’article 706-73 est remplacĂ© par les dispositions suivantes 12° DĂ©lits en matiĂšre d’armes et de produits explosifs prĂ©vus par les articles L. 2339-2, L. 2339-3, L. 2339-10, L. 2341-4, L. 2353-4 et L. 2353-5 du code de la dĂ©fense ainsi que par les articles L. 317-2, L. 317-4, L. 317-7 et le 1° de L. 317-8 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ; » 3° Au chapitre II du titre XXV du livre IV, il est ajoutĂ© une section 9 ainsi rĂ©digĂ©e Section 9 Dispositions spĂ©cifiques Ă  certaines infractions Art. 706-106-1. – Sans prĂ©judice des dispositions des articles 706-81 Ă  706-87 du prĂ©sent code, et aux seules fins de constater les infractions mentionnĂ©es au 12° de l’article 706-73, d’en identifier les auteurs et complices et d’effectuer les saisies prĂ©vues au prĂ©sent code, les officiers de police judiciaire et, sous leur autoritĂ©, les agents de police judiciaire peuvent, avec l’autorisation du procureur de la RĂ©publique ou du juge d’instruction saisi des faits qui en avise prĂ©alablement le parquet, et sans ĂȘtre pĂ©nalement responsables de ces actes 1° AcquĂ©rir des armes ; 2° En vue de l’acquisition d’armes, mettre Ă  la disposition des personnes se livrant Ă  ces infractions des moyens de caractĂšre juridique ou financier ainsi que des moyens de transport, de dĂ©pĂŽt, d’hĂ©bergement, de conservation et de tĂ©lĂ©communication. À peine de nullitĂ©, l’autorisation du procureur de la RĂ©publique ou du juge d’instruction, qui peut ĂȘtre donnĂ©e par tout moyen, est mentionnĂ©e ou versĂ©e au dossier de la procĂ©dure et les actes autorisĂ©s ne peuvent constituer une incitation Ă  commettre une infraction. » Article 9 I. – Le code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure est ainsi modifiĂ© 1° L’article L. 317-4 est ainsi modifiĂ© a Au premier alinĂ©a, le mot trois » est remplacĂ© par le mot cinq », la somme de 45 000 » par la somme de 75 000 », les mots sans l’autorisation prĂ©vue Ă  l’article L. 313-3 » sont remplacĂ©s par les mots sans l’autorisation prĂ©vue au I de l’article L. 2332-1 du code de la dĂ©fense » et aprĂšs les mots ou L. 314-3 » sont insĂ©rĂ©s les mots du prĂ©sent code » ; b Au deuxiĂšme alinĂ©a, le mot cinq » est remplacĂ© par le mot sept » ; 2° À l’article L. 317-5, les mots Ă  l’article L. 312-10 ou Ă  l’article L. 312-13 » sont remplacĂ©s par les mots aux articles L. 312-3, L. 312-3-1, L. 312-10 et L. 312-13 » ; 3° Au premier alinĂ©a de l’article L. 317-7, la somme 3 750 € » est remplacĂ©e par la somme 75 000 € » ; 4° AprĂšs le deuxiĂšme alinĂ©a l’article L. 317-8, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© L’emprisonnement peut ĂȘtre portĂ© Ă  dix ans si l’auteur des faits a Ă©tĂ© antĂ©rieurement condamnĂ© pour un ou plusieurs crimes ou dĂ©lits mentionnĂ©s Ă  l’article 706-73 et 706-73-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale Ă  une peine Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  un an d’emprisonnement ferme ou Ă  une peine plus grave. » II. – L’article L. 2339-10 du code de la dĂ©fense est ainsi modifiĂ© 1° Au premier alinĂ©a, la somme 9 000 € » est remplacĂ©e par la somme 75 000 € » ; 2° AprĂšs le premier alinĂ©a, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Le fait de contrevenir aux dispositions du I de l’article L. 2335-17 est puni des mĂȘmes peines. » Article 10 Le code des douanes est ainsi modifiĂ© 1° Au 1° du II de l’article 67 bis, aprĂšs les mots sur des marchandises contrefaisantes », il est insĂ©rĂ© les mots , des armes Ă  feu, de leurs Ă©lĂ©ments, des munitions ou des explosifs » ; 2° Au dernier alinĂ©a de l’article 67 bis-1, aprĂšs les mots tabac manufacturĂ© », il est insĂ©rĂ© les mots , d’armes Ă  feu, de leurs Ă©lĂ©ments, des munitions ou d’explosifs ». Article 11 I. – AprĂšs l’article 113-2 du code pĂ©nal, il est insĂ©rĂ© un article 113-2-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 113-2-1. – Tout crime ou tout dĂ©lit rĂ©alisĂ© par le biais d’un rĂ©seau de communication Ă©lectronique, lorsqu’il est tentĂ© ou commis au prĂ©judice d’une personne physique rĂ©sidant en France ou d’une personne morale dont le siĂšge se trouve en France, est rĂ©putĂ© commis en France. » II. – Le premier alinĂ©a de l’article 43 du code de procĂ©dure pĂ©nale est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e Est Ă©galement compĂ©tent le procureur de la RĂ©publique du domicile de la victime personne physique ou du siĂšge social de la personne morale victime, lorsque l’infraction a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le biais d’un rĂ©seau de communication Ă©lectronique. » III. – L’article 52 du mĂȘme code est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e Est Ă©galement compĂ©tent le juge d’instruction du domicile de la victime personne physique ou du siĂšge social de la personne morale victime, lorsque l’infraction a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le biais d’un rĂ©seau de communication Ă©lectronique. » IV. – Le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 382 du mĂȘme code est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e Est Ă©galement compĂ©tent le tribunal correctionnel du domicile de la victime personne physique ou du siĂšge social de la personne morale victime, lorsque l’infraction a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le biais d’un rĂ©seau de communication Ă©lectronique. » V. – Le titre XXIV du livre IV du mĂȘme code est abrogĂ©. VI. – Le 1° de l’article 706-73-1 du mĂȘme code est complĂ©tĂ© par les mots , dĂ©lit d’atteinte aux systĂšmes de traitement automatisĂ© de donnĂ©es commis en bande organisĂ©e, prĂ©vu par l’article 323-4-1 du code pĂ©nal et dĂ©lit d’évasion commis en bande organisĂ©e prĂ©vu par l’article 434-30 du mĂȘme code ». Chapitre IV Dispositions amĂ©liorant la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme Article 12 I. – AprĂšs l’article 421-2-6 du code pĂ©nal, il est insĂ©rĂ© un article ainsi rĂ©digĂ© Art. 421-2-7. – Est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende, le fait d’importer, d’exporter, de faire transiter, de dĂ©tenir, de vendre, d’acquĂ©rir ou d’échanger un bien culturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt archĂ©ologique, artistique, historique ou scientifique en sachant que ce bien a Ă©tĂ© soustrait d’un territoire qui constituait, au moment de la soustraction, un théùtre d’opĂ©rations de groupements terroristes et sans pouvoir justifier la licĂ©itĂ© de l’origine de ce bien. » II. – Aux articles 706-24-1 et 706-25-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, les mots Ă  l’article 421-2-5 » sont remplacĂ©s par les mots aux articles 421-2-5 et 421-2-7 ». Article 13 I. – Le chapitre V du titre Ier du livre III du code monĂ©taire et financier est complĂ©tĂ© par une section ainsi rĂ©digĂ©e Section 4 Plafonnement Art. L. 315-9. – La valeur monĂ©taire maximale stockĂ©e sous une forme Ă©lectronique et utilisable au moyen d’un support physique est fixĂ©e par dĂ©cret, en tenant compte des caractĂ©ristiques du produit et des risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme que celui-ci prĂ©sente. » II. – L’article L. 561-12 du mĂȘme code est ainsi modifiĂ© 1° Au premier alinĂ©a a À la premiĂšre phrase, aprĂšs le mot documents » sont insĂ©rĂ©s les mots et informations, quel qu’en soit le support, » ; b À la seconde phrase, la premiĂšre occurrence du mot documents » est remplacĂ©e par les mots quel qu’en soit le support, les documents et informations » ; 2° AprĂšs le premier alinĂ©a, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Sans prĂ©judice des obligations mentionnĂ©es au premier alinĂ©a, les personnes mentionnĂ©es aux 1° et 1° ter de l’article L. 561-2 recueillent les informations et les donnĂ©es techniques relatives Ă  l’activation, au chargement et Ă  l’utilisation de la monnaie Ă©lectronique au moyen d’un support physique, et les conservent pendant une durĂ©e de cinq ans Ă  compter de l’exĂ©cution de ces opĂ©rations. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l’économie prĂ©cise les informations et les donnĂ©es techniques qui sont recueillies et conservĂ©es. » ; 3° Au second alinĂ©a, qui devient le troisiĂšme, les mots Ă  cette obligation » sont remplacĂ©s par les mots aux obligations prĂ©vues au premier alinĂ©a ». Article 14 I. – AprĂšs l’article L. 561-29 du mĂȘme code est insĂ©rĂ© un article L. 561-29-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. L. 561-29-1. – Le service mentionnĂ© Ă  l’article L. 561-23 peut, pour une durĂ©e maximum de six mois renouvelable, dĂ©signer aux personnes mentionnĂ©es Ă  l’article L. 561-2, pour la mise en Ɠuvre de leurs obligations de vigilance Ă  l’égard de la clientĂšle Ă©noncĂ©es au prĂ©sent chapitre 1° Les opĂ©rations qui prĂ©sentent, eu Ă©gard Ă  leur nature particuliĂšre ou aux zones gĂ©ographiques dĂ©terminĂ©es Ă  partir desquelles, Ă  destination desquelles ou en relation avec lesquelles elles sont effectuĂ©es, un risque Ă©levĂ© de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme ; 2° Des personnes qui prĂ©sentent un risque Ă©levĂ© de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme. Il est interdit, sous peine des sanctions prĂ©vues Ă  l’article L. 574-1, aux personnes mentionnĂ©es Ă  l’article L. 561-2, au prĂ©sident de l’ordre des avocats au Conseil d’État et Ă  la Cour de cassation ou au bĂątonnier de l’ordre auprĂšs duquel l’avocat est inscrit de porter Ă  la connaissance de leurs clients ou Ă  des tiers autres que les autoritĂ©s de contrĂŽle, ordres professionnels et instances reprĂ©sentatives nationales mentionnĂ©es Ă  l’article L. 561-36, les informations transmises par le service mentionnĂ© Ă  l’article L. 561-23 lorsqu’il procĂšde Ă  une dĂ©signation en application du 2°. Un dĂ©cret en Conseil d’État fixe les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article. » II. - À l’article L. 574-1 du mĂȘme code, les mots et au III de l’article L. 561-26 » sont remplacĂ©s par les mots au III de l’article L. 561-26 et au quatriĂšme alinĂ©a de l’article L. 561-29-1 ». Article 15 L’article L. 561-26 du mĂȘme code est ainsi modifiĂ© 1° Au I, les mots piĂšces conservĂ©es » sont remplacĂ©s par les mots documents, informations ou donnĂ©es conservĂ©s » ; 2° Aux trois premiers alinĂ©as du II, le mot piĂšces » est remplacĂ© par les mots documents, informations ou donnĂ©es » ; 3° AprĂšs le II bis, il est insĂ©rĂ© un II ter ainsi rĂ©digĂ© II ter. – Le service mentionnĂ© Ă  l’article L. 561-23 peut demander aux gestionnaires d’un systĂšme de cartes de paiement ou de retrait toutes les informations nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement de sa mission. » ; 4° Au III, aprĂšs les mots au II bis », sont insĂ©rĂ©s les mots et au II ter ». Article 16 AprĂšs l’article 415 du code des douanes, il est insĂ©rĂ© un article 415-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 415-1. – Pour l’application de l’article 415, les fonds sont prĂ©sumĂ©s ĂȘtre le produit direct ou indirect d’un dĂ©lit prĂ©vu au prĂ©sent code ou d’une infraction Ă  la lĂ©gislation sur les substances ou plantes vĂ©nĂ©neuses classĂ©es comme stupĂ©fiants lorsque les conditions matĂ©rielles, juridiques ou financiĂšres de l’opĂ©ration d’exportation, d’importation, de transfert ou de compensation ne paraissent obĂ©ir Ă  d’autre motif que de dissimuler que les fonds ont une telle origine. » Chapitre V Dispositions renforçant l’enquĂȘte et les contrĂŽles administratifs Article 17 L’article 78-2-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ© 1° À la fin du premier alinĂ©a, avant les mots la visite des vĂ©hicules » sont insĂ©rĂ©s les mots l’inspection visuelle et la fouille de bagages ainsi qu’à » ; 2° Au troisiĂšme alinĂ©a, les mots le conducteur ou le propriĂ©taire du vĂ©hicule » sont remplacĂ©s par les mots la personne concernĂ©e » et aprĂšs les mots la visite » sont ajoutĂ©s les mots ou la fouille » ; Article 18 1° AprĂšs l’article 78-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale, il est insĂ©rĂ© un article 78-3-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 78-3-1. – Toute personne faisant l’objet d’un contrĂŽle ou d’une vĂ©rification d’identitĂ© prĂ©vus au prĂ©sent chapitre peut, lorsqu’il existe des raisons sĂ©rieuses de penser que son comportement est liĂ© Ă  des activitĂ©s Ă  caractĂšre terroriste ou qu’elle est en relation directe et non fortuite avec une personne ayant un tel comportement, faire l’objet d’une retenue sur place ou dans le local de police oĂč elle est conduite, pour une vĂ©rification approfondie par un officier de police judiciaire pouvant comprendre une consultation de traitements relevant de l’article 26 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s selon les rĂšgles propres Ă  chacun de ces fichiers. Le procureur de la RĂ©publique en est informĂ© sans dĂ©lai. La personne faisant l’objet de cette retenue est aussitĂŽt informĂ©e de son droit de prĂ©venir Ă  tout moment sa famille. Si des circonstances particuliĂšres l’exigent, l’officier de police judiciaire prĂ©vient lui-mĂȘme la famille ou la personne choisie. Cette personne ne peut ĂȘtre retenue que pendant le temps strictement nĂ©cessaire Ă  l’accomplissement de ces vĂ©rifications, sans pouvoir excĂ©der quatre heures Ă  compter du dĂ©but du contrĂŽle effectuĂ©, et le procureur de la RĂ©publique peut y mettre fin Ă  tout moment. Lorsqu’il s’agit d’un mineur de dix-huit ans, sauf impossibilitĂ©, le mineur doit ĂȘtre assistĂ© de son reprĂ©sentant lĂ©gal. L’officier de police judiciaire mentionne, dans un procĂšs-verbal, les motifs qui justifient la vĂ©rification de situation administrative et les conditions dans lesquelles la personne a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e devant lui, informĂ©e de ses droits et mise en mesure de les exercer. Il prĂ©cise le jour et l’heure Ă  partir desquels la vĂ©rification a Ă©tĂ© effectuĂ©e, le jour et l’heure de la fin de la retenue et la durĂ©e de celle-ci. Ce procĂšs-verbal est prĂ©sentĂ© Ă  la signature de l’intĂ©ressĂ©. Si ce dernier refuse de le signer, mention est faite du refus et des motifs de celui-ci. Le procĂšs-verbal est transmis au procureur de la RĂ©publique, copie en ayant Ă©tĂ© remise Ă  l’intĂ©ressĂ©. Dans le cas oĂč il y a lieu Ă  procĂ©dure d’enquĂȘte ou d’exĂ©cution adressĂ©e Ă  l’autoritĂ© judiciaire et assortie du placement en garde Ă  vue, la personne retenue doit ĂȘtre aussitĂŽt informĂ©e de son droit de faire aviser le procureur de la RĂ©publique de la mesure dont elle fait l’objet. Les prescriptions Ă©numĂ©rĂ©es au prĂ©sent article sont imposĂ©es Ă  peine de nullitĂ©. » ; 2° À l’article 78-4, les mots l’article prĂ©cĂ©dent » sont remplacĂ©s par les mots les articles 78-3 et 78-3-1 ». Article 19 I. – AprĂšs l’article L. 434-1 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, il est insĂ©rĂ© un article L. 434-2 ainsi rĂ©digĂ© Art. L. 434-2. – Constitue un acte nĂ©cessaire Ă  la sauvegarde des personnes au sens de l’article 122-7 du code pĂ©nal, lorsqu’un ou plusieurs homicides volontaires ou tentatives d’homicide volontaire viennent d’ĂȘtre commis et qu’il existe des raisons rĂ©elles et objectives de craindre que plusieurs autres de ces actes participant d’une action criminelle susceptible de causer une pluralitĂ© de victimes pourraient ĂȘtre Ă  nouveau commis par le ou les mĂȘmes auteurs dans un temps rapprochĂ©, le fait pour un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale de faire un usage de son arme rendu absolument nĂ©cessaire pour faire obstacle Ă  cette rĂ©itĂ©ration. » II. – L’article L. 4123-12 du code la dĂ©fense est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© III. – Les dispositions de l’article L. 434-2 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure sont applicables aux militaires des forces armĂ©es dĂ©ployĂ©s sur le territoire national dans le cadre des rĂ©quisitions prĂ©vues par l’article L. 1321-1 du prĂ©sent code. » III. – L’article 56 du code des douanes est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 3. Les dispositions de l’article L. 434-2 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure sont applicables aux agents des douanes. » Article 20 Au titre II du livre II du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, il est ajoutĂ© un chapitre V ainsi rĂ©digĂ© Chapitre V ContrĂŽle administratif des retours sur le territoire national Art. L. 225-1. – Toute personne qui a quittĂ© le territoire national pour accomplir 1° Des dĂ©placements Ă  l’étranger ayant pour objet la participation Ă  des activitĂ©s terroristes ; 2° Ou des dĂ©placements Ă  l’étranger sur un théùtre d’opĂ©rations de groupements terroristes ; 3° Ou une tentative de se rendre sur un tel théùtre - dans des conditions susceptibles de la conduire Ă  porter atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© publique lors de son retour sur le territoire français ; - peut faire l’objet d’un contrĂŽle administratif, dĂšs son retour sur le territoire national. Art. L. 225-2. – Le ministre de l’intĂ©rieur peut faire obligation Ă  la personne ayant accompli un dĂ©placement mentionnĂ© au 1° et au 2° de l’article L. 225-1, dans un dĂ©lai maximal d’un mois Ă  compter de la date certaine de son retour sur le territoire national, de 1° RĂ©sider dans un pĂ©rimĂštre gĂ©ographique dĂ©terminĂ©, permettant Ă  l’intĂ©ressĂ© de poursuivre une vie familiale et professionnelle normale et, le cas Ă©chĂ©ant, l’astreindre Ă  demeurer Ă  son domicile ou, Ă  dĂ©faut, dans un autre lieu Ă  l’intĂ©rieur de ce pĂ©rimĂštre , pendant la plage horaire que le ministre fixe, dans la limite de huit heures par vingt-quatre heures ; 2° Se prĂ©senter pĂ©riodiquement aux services de police ou aux unitĂ©s de gendarmerie, dans la limite de trois prĂ©sentations par semaine, en prĂ©cisant si cette obligation s’applique les dimanches et jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s. Les obligations prĂ©vues aux 1° et au 2° du prĂ©sent article sont prononcĂ©es pour une durĂ©e maximale d’un mois, non renouvelable. Art. L. 225-3. – Le ministre de l’intĂ©rieur peut faire obligation Ă  toute personne mentionnĂ©e Ă  l’article L. 225-1, dans un dĂ©lai maximal d’un an Ă  compter de la date certaine de son retour sur le territoire national, de 1° DĂ©clarer son domicile, et tout changement de domicile ; 2° DĂ©clarer ses identifiants de tout moyen de communication Ă©lectronique dont il dispose ou qu’il utilise, ainsi que tout changement d’identifiant ; 3° Signaler ses dĂ©placements Ă  l’extĂ©rieur d’un pĂ©rimĂštre dĂ©terminĂ© et ne pouvant ĂȘtre plus restreint que le territoire d’une commune ; 4° Ne pas se trouver en relation directement ou indirectement, avec certaines personnes, nommĂ©ment dĂ©signĂ©es, dont il existe des raisons sĂ©rieuses de penser que leur comportement constitue une menace pour la sĂ©curitĂ© et l’ordre publics. Ces obligations sont prononcĂ©es pour une durĂ©e maximale de trois mois, renouvelable une fois. Art. L. 225-4. – Les dĂ©cisions prononçant les obligations prĂ©vues aux articles L. 225-2 et L. 225-3 sont Ă©crites et motivĂ©es. Le ministre de l’intĂ©rieur ou son reprĂ©sentant met la personne concernĂ©e en mesure de lui prĂ©senter ses observations dans un dĂ©lai maximal de huit jours Ă  compter de la notification de la dĂ©cision. Cette personne peut se faire assister par un conseil ou reprĂ©senter par un mandataire de son choix. Art. L. 225-5. – Les obligations prononcĂ©es en application des articles L. 225-2 et L. 225-3 peuvent ĂȘtre en tout ou partie suspendues lorsque la personne accepte de participer, dans un Ă©tablissement habilitĂ© Ă  cet effet, Ă  une action destinĂ©e Ă  permettre sa rĂ©insertion et l’acquisition des valeurs de citoyennetĂ©. Art. L. 225-6. – Le fait de se soustraire aux obligations fixĂ©es par l’autoritĂ© administrative en application des articles L. 225-2 et L. 225-3 est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Un dĂ©cret en Conseil d’État prĂ©cise les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du prĂ©sent article, notamment les conditions dans lesquelles l’action mentionnĂ©e Ă  l’article L. 225-5 est conduite. » Article 21 Au chapitre Ier du titre Ier du livre II du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, il est insĂ©rĂ©, aprĂšs la section 4, une section 4 bis ainsi rĂ©digĂ©e Section 4 bis Grands Ă©vĂ©nements Art. L. 211-11-1. – Les grands Ă©vĂ©nements exposĂ©s, par leur ampleur ou leurs circonstances particuliĂšres, Ă  un risque exceptionnel de menace terroriste sont dĂ©signĂ©s par dĂ©cret. Ce dĂ©cret dĂ©signe Ă©galement les Ă©tablissements et les installations qui accueillent ces grands Ă©vĂ©nements ainsi que les organisateurs concernĂ©s. L’accĂšs de toute personne, Ă  un autre titre que celui de spectateur ou celui de participant, Ă  tout ou partie des Ă©tablissements et installations dĂ©signĂ©s par le dĂ©cret mentionnĂ© au premier alinĂ©a est soumis Ă  autorisation de l’organisateur pendant la durĂ©e de cet Ă©vĂ©nement et de sa prĂ©paration. L’organisateur recueille au prĂ©alable l’avis de l’autoritĂ© administrative rendu Ă  la suite d’une enquĂȘte administrative qui peut donner lieu Ă  la consultation, selon les rĂšgles propres Ă  chacun d’eux, de certains traitements automatisĂ©s de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel relevant de l’article 26 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, Ă  l’exception des fichiers d’identification. Un avis dĂ©favorable ne peut ĂȘtre Ă©mis que s’il ressort de l’enquĂȘte administrative que le comportement ou les agissements de la personne sont de nature Ă  porter atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© des personnes, Ă  la sĂ©curitĂ© publique ou Ă  la sĂ»retĂ© de l’État. Un dĂ©cret en Conseil d’État pris aprĂšs avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertĂ©s fixe les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article, notamment la liste des fichiers, mentionnĂ©s au deuxiĂšme alinĂ©a, pouvant faire l’objet d’une consultation, les catĂ©gories de personnes concernĂ©es et les garanties d’information ouvertes Ă  ces personnes. » TITRE II DISPOSITIONS RENFORÇANT LES GARANTIES DE LA PROCÉDURE PÉNALE ET SIMPLIFIANT SON DÉROULEMENT Chapitre Ier Dispositions renforçant les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale Article 22 AprĂšs l’article 39-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale, il est insĂ©rĂ© un article 39-3 ainsi rĂ©digĂ© Art. 39-3. – Dans ses attributions de direction de la police judiciaire, le procureur de la RĂ©publique, sans prĂ©judice des instructions gĂ©nĂ©rales ou particuliĂšres qu’il peut adresser aux enquĂȘteurs, contrĂŽle la lĂ©galitĂ© des moyens mis en Ɠuvre par ces derniers, la proportionnalitĂ© des actes d’investigations au regard de la nature et de la gravitĂ© des faits, l’opportunitĂ© de conduire l’enquĂȘte dans telle ou telle direction ainsi que la qualitĂ© de son contenu. Il veille Ă  ce que les investigations tendent Ă  la manifestation de la vĂ©ritĂ© et qu’elles soient accomplies, dans le respect des droits de la victime et de ceux de la personne suspectĂ©e, Ă  charge et Ă  dĂ©charge. » Article 23 AprĂšs l’article 229 du mĂȘme code, il est insĂ©rĂ© un article 229-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 229-1. – En cas de manquement professionnel grave ou d’atteinte grave Ă  l’honneur ou Ă  la probitĂ© ayant une incidence sur la capacitĂ© d’exercice des missions de police judiciaire, le prĂ©sident de la chambre de l’instruction, saisi par le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d’appel dans le ressort de laquelle une des personnes mentionnĂ©es Ă  l’article 224 exerce habituellement ses fonctions, peut, sans prĂ©judice des sanctions disciplinaires qui pourraient ĂȘtre infligĂ©es Ă  cette personne par ses supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques, dĂ©cider immĂ©diatement qu’elle ne pourra exercer ses fonctions de police judiciaire pour une durĂ©e maximale d’un mois. Cette dĂ©cision prend effet immĂ©diatement. Elle est notifiĂ©e, Ă  la diligence du procureur gĂ©nĂ©ral, aux autoritĂ©s dont dĂ©pend la personne. La saisine du prĂ©sident de la chambre de l’instruction par le procureur gĂ©nĂ©ral en application du premier alinĂ©a vaut saisine de la chambre de l’instruction au titre du premier alinĂ©a de l’article 225. » Article 24 Le mĂȘme code est ainsi modifiĂ© 1° Les articles 77-2 et 77-3 sont ainsi rĂ©digĂ©s Art. 77-2. – I. - Lorsqu’une enquĂȘte est en cours depuis au moins un an, toute personne contre laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tentĂ© de commettre un crime ou un dĂ©lit et qui a fait l’objet d’un des actes prĂ©vus aux articles 56, 61-1, 62-2, 76 ou 706-141 Ă  706-158, peut, six mois aprĂšs l’accomplissement du premier de ces actes, demander au procureur de la RĂ©publique, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception ou dĂ©claration au greffe contre rĂ©cĂ©pissĂ©, de consulter le dossier de la procĂ©dure afin de faire ses observations. Dans ce cas, lorsqu’il estime son enquĂȘte en Ă©tat d’ĂȘtre communiquĂ©e et sauf s’il dĂ©cide d’un classement sans suite ou de l’ouverture d’une information ou s’il fait application des dispositions de l’article 393, le procureur de la RĂ©publique avise la personne ou son avocat de la mise Ă  disposition d’une copie de la procĂ©dure et de la possibilitĂ© de formuler des observations dans un dĂ©lai d’un mois, selon les formes mentionnĂ©es Ă  l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. La victime dispose des mĂȘmes droits et en est avisĂ©e dans les mĂȘmes conditions. Pendant ce dĂ©lai d’un mois, le procureur ne peut prendre aucune dĂ©cision sur l’action publique, hors l’ouverture d’une information ou l’application des dispositions de l’article 393. Si le procureur de la RĂ©publique dĂ©cide de poursuivre l’enquĂȘte prĂ©liminaire et envisage de procĂ©der Ă  une nouvelle audition ou Ă  un nouvel interrogatoire de la personne, celle-ci est informĂ©e, au moins dix jours avant cette audition ou cet interrogatoire, qu’elle peut demander la consultation du dossier de la procĂ©dure par elle-mĂȘme ou par un avocat dĂ©signĂ© par elle ou commis d’office Ă  sa demande par le bĂątonnier. Le dossier est alors mis Ă  disposition au plus tard cinq jours ouvrables avant l’audition de la personne. II. - À tout moment de la procĂ©dure, et mĂȘme en l’absence de demande prĂ©vue par le premier alinĂ©a du I, le procureur de la RĂ©publique peut communiquer tout ou partie de la procĂ©dure Ă  la victime et Ă  la personne suspectĂ©e pour recueillir leurs Ă©ventuelles observations ou celles de leur avocat. III. - Dans les cas mentionnĂ©s aux I et II, les observations de la personne ou de son avocat, qui sont versĂ©es au dossier de la procĂ©dure, peuvent notamment porter sur la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, sur la qualification retenue, sur le caractĂšre Ă©ventuellement insuffisant de l’enquĂȘte et sur les modalitĂ©s d’engagement Ă©ventuel des poursuites ou le recours Ă©ventuel Ă  la procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ©. Elles peuvent comporter, le cas Ă©chĂ©ant, des demandes d’actes que la personne estime nĂ©cessaires Ă  la manifestation de la vĂ©ritĂ©. Le procureur de la RĂ©publique apprĂ©cie les suites devant ĂȘtre apportĂ©es Ă  ces observations. Il en informe les personnes concernĂ©es. Art. 77-3. – La demande mentionnĂ©e au premier alinĂ©a de l’article 77-2 est faite au procureur de la RĂ©publique sous la direction duquel l’enquĂȘte est menĂ©e. Elle peut Ă©galement ĂȘtre adressĂ©e au procureur de la RĂ©publique du tribunal de grande instance dans le ressort duquel l’un des actes mentionnĂ©s Ă  cet article a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©, qui la transmet sans dĂ©lai au procureur de la RĂ©publique qui dirige l’enquĂȘte. » 2° À la deuxiĂšme phrase de l’avant-dernier alinĂ©a de l’article 393, les mots et sur la nĂ©cessitĂ© de procĂ©der Ă  de nouveaux actes » sont remplacĂ©s par les mots , sur la nĂ©cessitĂ© de procĂ©der Ă  de nouveaux actes qu’il estime nĂ©cessaires Ă  la manifestation de la vĂ©ritĂ© et sur les modalitĂ©s d’engagement Ă©ventuel des poursuites ou le recours Ă©ventuel Ă  la procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ©. » Article 25 Le mĂȘme code est ainsi modifiĂ© 1° À l’article 100-1, aprĂšs les mots de l’article 100 » sont insĂ©rĂ©s les mots fait l’objet d’une dĂ©cision motivĂ©e qui » ; 2° La deuxiĂšme phrase de l’article 100-2 est remplacĂ©e par deux phrases ainsi rĂ©digĂ©es Elle ne peut ĂȘtre renouvelĂ©e que dans les mĂȘmes conditions de forme et de durĂ©e, sans que la durĂ©e totale de l’interception ne puisse excĂ©der un an ou, s’il s’agit d’une infraction prĂ©vue aux articles 706-73 et 706-73-1, deux ans. » ; 3° Le quatriĂšme alinĂ©a de l’article 100-7 est remplacĂ© par deux alinĂ©as ainsi rĂ©digĂ©s Les interceptions prĂ©vues par le prĂ©sent article ne peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es que par dĂ©cision motivĂ©e du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, saisi par ordonnance motivĂ©e du juge d’instruction, lorsqu’il existe des raisons plausibles de soupçonner que la personne a participĂ©, comme auteur ou complice, Ă  la commission de l’infraction. Le juge d’instruction communique aux personnes devant ĂȘtre informĂ©es en application des trois premiers alinĂ©as une copie de l’ordonnance du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention. Les dispositions du prĂ©sent article sont prĂ©vues Ă  peine de nullitĂ©. » Article 26 I. – À la fin du quatriĂšme alinĂ©a de l’article 179 du mĂȘme code, les mots de l’ordonnance de renvoi » sont remplacĂ©s par les mots soit de l’ordonnance de renvoi ou, en cas d’appel, de l’arrĂȘt de renvoi non frappĂ© de pourvoi, de l’arrĂȘt dĂ©clarant l’appel irrecevable, de l’ordonnance de non-admission rendue en application du dernier alinĂ©a de l’article 186 ou de l’arrĂȘt de la chambre criminelle rejetant le pourvoi, soit de la date Ă  laquelle il a Ă©tĂ© ultĂ©rieurement placĂ© en dĂ©tention provisoire ». II. – AprĂšs l’article 186-3 du mĂȘme code, il est insĂ©rĂ© deux articles ainsi rĂ©digĂ©s Art. 186-4. – En cas d’appel formĂ© contre une ordonnance prĂ©vue Ă  l’article 179, mĂȘme irrecevable, la chambre de l’instruction statue dans les deux mois de l’ordonnance, faute de quoi si la personne est dĂ©tenue elle est remise d’office en libertĂ©. Art. 186-5. – Les dĂ©lais relatifs Ă  la durĂ©e de la dĂ©tention provisoire prĂ©vus aux articles 145-1 Ă  145-3 ne sont plus applicables lorsque le juge d’instruction a rendu son ordonnance de renvoi devant la juridiction de jugement, mĂȘme en cas d’appel formĂ© contre cette ordonnance. » III. – AprĂšs l’article 194 du mĂȘme code, il est insĂ©rĂ© un article 194-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. 194-1. – Lorsque la chambre de l’instruction est saisie sur renvoi aprĂšs cassation, les dispositions des articles 148-2, 186-2, 186-4 et 194 fixant les dĂ©lais dans lesquels elle doit statuer sont applicables. Ces dĂ©lais courent Ă  compter de la rĂ©ception par le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d’appel de l’arrĂȘt et du dossier transmis par le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation. » IV. – L’article 199 du mĂȘme code est ainsi modifiĂ© 1° L’avant-dernier alinĂ©a est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e En cas d’appel du ministĂšre public contre une dĂ©cision de refus de placement en dĂ©tention provisoire ou de remise en libertĂ©, la personne concernĂ©e est Ă©galement avisĂ©e que sa comparution personnelle Ă  l’audience est de droit. » ; 2° Le dernier alinĂ©a est complĂ©tĂ© par les mots , ou de dix jours si la chambre de l’instruction statue sur renvoi aprĂšs cassation ». V. – Au premier alinĂ©a de l’article 574-1 du mĂȘme code, aprĂšs le mot accusation » sont insĂ©rĂ©s les mots ou ordonnant le renvoi devant le tribunal correctionnel ». Article 27 L’article L. 1521-18 du code de la dĂ©fense est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Si ces personnes font l’objet d’une mesure de garde Ă  vue Ă  leur arrivĂ©e sur le sol français, elles sont prĂ©sentĂ©es dans les plus brefs dĂ©lais aprĂšs le dĂ©but de cette mesure soit, Ă  la requĂȘte du procureur de la RĂ©publique, au juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, soit au juge d’instruction, qui peuvent ordonner leur remise en libertĂ©. À dĂ©faut d’une telle dĂ©cision, la mesure de garde Ă  vue se poursuit. La personne peut demander, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 63-3-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, Ă  ĂȘtre assistĂ©e par un avocat lors de cette prĂ©sentation. » Chapitre II Dispositions simplifiant le dĂ©roulement de la procĂ©dure pĂ©nale Article 28 L’avant dernier alinĂ©a de l’article 18 du code de procĂ©dure pĂ©nale est supprimĂ©. Article 29 I. – L’article 148 du mĂȘme code est ainsi modifiĂ© 1° Le premier alinĂ©a est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e Toutefois, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, aucune demande de mise en libertĂ© ne peut ĂȘtre formĂ©e tant qu’il n’a pas Ă©tĂ© statuĂ© par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, dans les dĂ©lais prĂ©vus au troisiĂšme alinĂ©a, sur une prĂ©cĂ©dente demande. » ; 2° Dans la troisiĂšme phrase du troisiĂšme alinĂ©a, les mots sur une prĂ©cĂ©dente demande de mise en libertĂ© ou » sont supprimĂ©s. II. – AprĂšs l’article 803-6 du mĂȘme code, il est insĂ©rĂ© un article 803-7 ainsi rĂ©digĂ© Art. 803-7. – Lorsqu’une juridiction ordonne la mise en libertĂ© immĂ©diate d’une personne dont la dĂ©tention provisoire paraĂźt irrĂ©guliĂšre en raison du non-respect des dĂ©lais ou formalitĂ©s prĂ©vus par le prĂ©sent code, elle peut, dans cette mĂȘme dĂ©cision, placer la personne sous contrĂŽle judiciaire si cette mesure est indispensable pour assurer l’un des objectifs Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article 144. Lorsque, hors les cas prĂ©vus au premier alinĂ©a, le procureur de la RĂ©publique ordonne la libĂ©ration d’une personne dont la dĂ©tention provisoire paraĂźt irrĂ©guliĂšre en raison du non-respect des dĂ©lais ou formalitĂ©s prĂ©vus par le prĂ©sent code, il peut saisir sans dĂ©lai le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention de rĂ©quisitions tendant au placement immĂ©diat sous contrĂŽle judiciaire de la personne concernĂ©e si cette mesure est indispensable pour assurer l’un des objectifs Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article 144. » Article 30 I. – Au premier alinĂ©a de l’article 390-1 du mĂȘme code, aprĂšs le mot greffier », les mots ou un officier ou agent de police judiciaire » sont remplacĂ©s par les mots un officier ou agent de police judiciaire ou un dĂ©lĂ©guĂ© ou un mĂ©diateur du procureur de la RĂ©publique ». II. – La deuxiĂšme phrase du dernier alinĂ©a de l’article 396 du mĂȘme code est remplacĂ©e par deux phrases ainsi rĂ©digĂ©es La date et l’heure de l’audience, conformes aux dĂ©lais prĂ©vus par l’article 394, sont alors notifiĂ©es Ă  l’intĂ©ressĂ©, soit par le juge ou par son greffier, si ces informations leur ont Ă©tĂ© prĂ©alablement donnĂ©es par le procureur de la RĂ©publique, soit, dans le cas contraire, par le procureur ou son greffier. Toutefois, si la poursuite concerne plusieurs personnes dont certaines sont placĂ©es en dĂ©tention, la personne reste convoquĂ©e Ă  l’audience oĂč comparaissent les autres prĂ©venus dĂ©tenus. » III. – Au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 527 du mĂȘme code, les mots par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception » sont remplacĂ©s par les mots selon les modalitĂ©s prĂ©vues par le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 495-3 ». Article 31 I. – L’article 74-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale est ainsi modifiĂ© 1° Au 3°, aprĂšs les mots une peine privative de libertĂ© sans sursis supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  un an, » sont insĂ©rĂ©s les mots ou Ă  une peine privative de libertĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  un an rĂ©sultant de la rĂ©vocation d’un sursis assorti ou non d’une mise Ă  l’épreuve, » ; 2° AprĂšs le 5°, il est insĂ©rĂ© un 6° ainsi rĂ©digĂ© 6° Personne ayant fait l’objet d’une dĂ©cision de retrait ou de rĂ©vocation d’un amĂ©nagement de peine ou d’une libĂ©ration sous contrainte, ou d’une dĂ©cision de mise Ă  exĂ©cution de l’emprisonnement prĂ©vu par la juridiction de jugement en cas de violation des obligations et interdictions rĂ©sultant d’une peine, dĂšs lors que cette dĂ©cision a pour consĂ©quence la mise Ă  exĂ©cution d’un quantum ou d’un reliquat de peine d’emprisonnement supĂ©rieur Ă  un an. » II. – AprĂšs le quatriĂšme alinĂ©a de l’article 78-2 du mĂȘme code, il est insĂ©rĂ© un nouvel alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© - ou qu’elle a violĂ© les obligations ou interdictions prononcĂ©es Ă  son encontre dans le cadre d’un contrĂŽle judiciaire, d’une mesure d’assignation Ă  rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique, d’une peine ou d’une mesure suivie par le juge de l’application des peines ; ». TITRE III DISPOSITIONS DIVERSES Chapitre Ier CamĂ©ras piĂ©tons Article 32 Il est rĂ©tabli un titre IV dans le livre II du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ainsi rĂ©digĂ© TITRE IV CAMÉRAS PIÉTONS Chapitre unique Art. L. 241-1. – Dans l’exercice de leurs missions de prĂ©vention des atteintes Ă  l’ordre public et de protection de la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ainsi que de leurs missions de police judiciaire, les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent procĂ©der en tous lieux, au moyen de camĂ©ras individuelles, Ă  un enregistrement audiovisuel de leurs interventions. L’enregistrement n’est pas permanent. Il est dĂ©clenchĂ© lorsqu’un incident se produit ou, eu Ă©gard aux circonstances de l’intervention ou du comportement des personnes concernĂ©es, est susceptible de se produire. Les enregistrements ont pour finalitĂ©s la prĂ©vention des incidents au cours des interventions des agents de la police nationale et des militaires de la gendarmerie nationale, le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves, le respect par les agents et militaires des obligations leur incombant et la formation de ces agents et militaires. Les camĂ©ras sont portĂ©es de façon apparente par les agents et les militaires. Un signal visuel spĂ©cifique indique si la camĂ©ra enregistre. Le dĂ©clenchement de l’enregistrement fait l’objet d’une information des personnes enregistrĂ©es, sauf si les circonstances l’interdisent. Une information gĂ©nĂ©rale du public sur l’emploi de ces camĂ©ras est organisĂ©e par le ministĂšre de l’intĂ©rieur. Les personnels auxquels les camĂ©ras individuelles sont fournies ne peuvent avoir accĂšs directement aux enregistrements auxquels ils procĂšdent. Les enregistrements audiovisuels, hors le cas oĂč ils sont utilisĂ©s dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire, administrative ou disciplinaire, sont effacĂ©s au bout de six mois. Les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article et d’utilisation des donnĂ©es collectĂ©es sont prĂ©cisĂ©es par un dĂ©cret en Conseil d’État pris aprĂšs avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertĂ©s. » Chapitre II Habilitation Ă  lĂ©gifĂ©rer par ordonnances Article 33 I. – Dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisĂ© Ă  prendre par ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi afin de 1° Transposer la directive UE 2015/849 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 20 mai 2015 relative Ă  la prĂ©vention de l’utilisation du systĂšme financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme, modifiant le rĂšglement UE n° 648/2012 du Parlement europĂ©en et du Conseil et abrogeant la directive 2005/60/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil et la directive 2006/70/CE de la Commission et adopter toute mesure de coordination et d’adaptation rendue nĂ©cessaire ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, des dispositions plus strictes que celles nĂ©cessitĂ©es par la transposition de la directive, en vue de rendre plus efficace la lĂ©gislation relative Ă  la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; 2° DĂ©finir les modalitĂ©s d’assujettissement aux mesures de prĂ©vention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, de contrĂŽle et de sanction de certaines professions et catĂ©gories d’entreprises autres que les entitĂ©s visĂ©es Ă  l’article 2 de la directive mentionnĂ©e au 1° ; 3° Mettre la loi en conformitĂ© avec le rĂšglement UE 2015/847 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 20 mai 2015 sur les informations accompagnant les transferts de fonds et abrogeant le rĂšglement CE n° 1781/2006 et adopter toute mesure de coordination et d’adaptation rendue nĂ©cessaire ; 4° Modifier les rĂšgles relatives Ă  l’organisation et au fonctionnement de la commission mentionnĂ©e Ă  l’article L. 561-38 du code monĂ©taire et financier, en vue notamment de renforcer les garanties offertes aux personnes mises en cause et d’adapter la procĂ©dure applicable devant la commission ; 5° Modifier les rĂšgles relatives au dispositif national de gel des avoirs figurant aux chapitres Ier et II du titre VI du livre V du code monĂ©taire et financier et au chapitre IV du titre Ier du livre VII du mĂȘme code en vue notamment d’étendre le champ des avoirs susceptibles d’ĂȘtre gelĂ©s et la dĂ©finition des personnes assujetties au respect des mesures de gel et d’interdiction de mise Ă  disposition des fonds, d’étendre le champ des Ă©changes d’informations nĂ©cessaires Ă  la prĂ©paration et Ă  la mise en Ɠuvre des mesures de gel et de prĂ©ciser les modalitĂ©s de dĂ©blocage des avoirs gelĂ©s ; 6° Garantir la confidentialitĂ© des informations reçues et dĂ©tenues par le service mentionnĂ© Ă  l’article L. 561-23 du code monĂ©taire et financier et Ă©largir les possibilitĂ©s pour ce service de recevoir et de communiquer des informations ; 7° Apporter les corrections formelles et adaptations nĂ©cessaires Ă  la simplification, la cohĂ©rence et l’intelligibilitĂ© du titre VI du livre V du code monĂ©taire et financier ; 8° Rendre applicables dans les Ăźles Wallis et Futuna et le cas Ă©chĂ©ant en Nouvelle-CalĂ©donie et en PolynĂ©sie française, avec les adaptations nĂ©cessaires, les articles du code monĂ©taire et financier et, le cas Ă©chĂ©ant, d’autres codes et lois dans leur rĂ©daction rĂ©sultant des dispositions prises en application des 1° Ă  7° et procĂ©der si nĂ©cessaire aux adaptations de ces articles en ce qui concerne les collectivitĂ©s de Saint-BarthĂ©lemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, ainsi qu’en ce qui concerne le DĂ©partement de Mayotte ; 9° Rendre applicables dans les Ăźles Wallis et Futuna, avec les adaptations nĂ©cessaires, le cas Ă©chĂ©ant, les articles du code monĂ©taire et financier et d’autres codes et lois relatifs aux dispositions en matiĂšre de gel des avoirs, de lutte contre le blanchiment des capitaux et de lutte contre le financement du terrorisme, dans leur rĂ©daction en vigueur Ă  la date de publication de cette ordonnance ; 10° Rendre applicables en Nouvelle-CalĂ©donie, en PolynĂ©sie française, dans les Ăźles Wallis et Futuna, Ă  Saint-BarthĂ©lemy et Saint-Pierre-et-Miquelon, avec les adaptations nĂ©cessaires, les dispositions du rĂšglement UE 2015/847 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 20 mai 2015 sur les informations accompagnant les transferts de fonds et abrogeant le rĂšglement CE n° 1781/2006 ou nĂ©cessaires Ă  la coordination et l’adaptation de la lĂ©gislation française prises en vertu du 3°. II. – Le Gouvernement est Ă©galement autorisĂ©, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 38 de la Constitution, Ă  adopter par ordonnance les mesures de nature lĂ©gislative nĂ©cessaires pour 1° Transposer la directive 2013/48/UE du 22 octobre 2013 relative au droit d’accĂšs Ă  un avocat dans le cadre des procĂ©dures pĂ©nales et des procĂ©dures relatives au mandat d’arrĂȘt europĂ©en, au droit d’informer un tiers dĂšs la privation de libertĂ© et au droit des personnes privĂ©es de libertĂ© de communiquer avec des tiers et avec les autoritĂ©s consulaires ; 2° Transposer la directive 2014/41/UE du parlement europĂ©en et du conseil du 3 avril 2014 concernant la dĂ©cision d’enquĂȘte europĂ©enne en matiĂšre pĂ©nale ; 3° Modifier les dispositions en matiĂšre de saisies et confiscations afin de a Transposer la directive 2014/42/UE du parlement europĂ©en et du conseil du 3 avril 2014 concernant le gel et la confiscation des instruments et des produits du crime dans l’Union europĂ©enne ; b Modifier le code de procĂ©dure pĂ©nale afin de simplifier et de renforcer l’efficacitĂ© des dispositions en matiĂšre de saisies, mises sous scellĂ©s et confiscations, d’étendre les missions et les prĂ©rogatives de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisquĂ©s, notamment en lui permettant d’avoir accĂšs au traitement CassiopĂ©e, et de transfĂ©rer Ă  cette agence les fonds conservĂ©s par les greffes des juridictions correspondant aux sommes saisies lors de procĂ©dures pĂ©nales et pour lesquelles l’identification de leur statut, saisi ou confisquĂ©, n’a pas Ă©tĂ© Ă©tablie ; c Tirer les consĂ©quences de la dĂ©cision du Conseil constitutionnel n° 2015-494 QPC du 16 octobre 2015, notamment en modifiant l’article 99 du code de procĂ©dure pĂ©nale ; d Tirer les consĂ©quences de la dĂ©cision du Conseil constitutionnel n° 2014-375 QPC du 21 mars 2014, notamment en modifiant les articles L. 218-30, L. 218-55 et L. 218-68 du code de l’environnement ; 4° Tirer les consĂ©quences de la dĂ©cision du Conseil constitutionnel n° 2015-499 QPC du 2 novembre 2015, notamment en modifiant l’article 308 du code de procĂ©dure pĂ©nale ; 5° Tirer les consĂ©quences de la dĂ©cision du Conseil constitutionnel n° 2015-506 QPC du 4 dĂ©cembre 2015, notamment en modifiant les articles 56 et 57 du code de procĂ©dure pĂ©nale et en complĂ©tant les dispositions de ce code ; 6° Tirer les consĂ©quences de la dĂ©cision n° 21010/10 de la Cour europĂ©enne des Droits de l’Homme du 18 septembre 2014, notamment en modifiant l’article 230-8 du code de procĂ©dure pĂ©nale ; 7° ComplĂ©ter la transposition de la directive 2012/13/UE du 22 mai 2012 afin d’étendre l’application des dispositions de 61-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale aux enquĂȘtes effectuĂ©es par des fonctionnaires et agents relevant des dispositions de l’article 28 de ce code ; 8° Modifier le code de procĂ©dure pĂ©nale et le code des douanes pour rendre obligatoire pour les magistrats, les services d’enquĂȘte et les agents spĂ©cialement habilitĂ©s par le code des douanes le recours, dans le cadre de leurs enquĂȘtes, Ă  la plate-forme nationale des interceptions judiciaires et adapter les textes relatifs aux scellĂ©s et au dĂ©chiffrement des donnĂ©es afin de tenir compte des fonctionnalitĂ©s de la plateforme et d’allĂ©ger la charge des services de la justice. III. – Les ordonnances prĂ©vues aux I et II sont prises dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la promulgation de la prĂ©sente loi. IV. – Un projet de loi de ratification est dĂ©posĂ© devant le Parlement dans un dĂ©lai de quatre mois Ă  compter de la publication de ces ordonnances. Chapitre III Application Outre-mer Article 34 I. – La prĂ©sente loi est applicable sur l’ensemble du territoire de la RĂ©publique. II. – Le code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure est ainsi modifiĂ© 1° Au 1° de l’article L. 287-1, aprĂšs les mots L. 211-11, » sont insĂ©rĂ©s les mots L. 211-11-1, » et, au 1° de chacun des articles L. 285-1, L. 286-1 et L. 287-1, aprĂšs les mots L. 214-4 », sont insĂ©rĂ©s les mots dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale » ; 2° Au 2° de chacun des articles L. 285-1, L. 286-1, L. 287-1et L. 288-1, les mots et L. 224-1 » sont remplacĂ©s par les mots , L. 224-1 et L. 225-1 Ă  L. 225-6 dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale » ; 3° Au 5° des articles L. 285-1, L. 286-1 et L. 287-1, les mots Le titre V » sont remplacĂ©s par les mots Les titres IV et V » et il est ajoutĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Les dispositions de l’article L. 241-1 sont applicables dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale. » ; 4° Le 1° de l’article L. 288-1 est remplacĂ© par les dispositions suivantes 1° Au titre Ier les articles L. 211-5 Ă  L. 211-9, L. 211-11, L. 211-11-1, L. 211-12, L. 211-15, L. 211-16 et L. 214-1 Ă  L. 214-3, dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale » ; 5° Le 1° de chacun des articles L. 344-1, L. 345-1 et L. 346-1 est complĂ©tĂ© par les mots dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale » ; 6° À l’article L. 347-1, aprĂšs les mots du titre Ier du prĂ©sent livre », sont insĂ©rĂ©s les mots , dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale » ; 7° Au premier alinĂ©a des articles L. 445-1, L. 446-1 et L. 447-1, aprĂšs les mots le prĂ©sent livre » sont insĂ©rĂ©s les mots dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale ». III. – Le code de la dĂ©fense est ainsi modifiĂ© 1° Dans chacun des articles L. 1641-1, L. 1651-1, L. 1661-1 et L. 1671-1 les mots et L. 1521-1 Ă  L. 1521-10 » sont remplacĂ©s par les mots , L. 1521-1 Ă  L. 1521-18 dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale » ; 2° Chacun des articles L. 2441-1, L. 2451-1, L. 2461-1 et L. 2471-1 est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Les dispositions de l’article L. 2339-10 sont applicables dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale. » ; 3° Aux articles L. 4341-1, L. 4351-1, L. 4361-1 et L. 4371-1, aprĂšs les mots sont applicables » sont insĂ©rĂ©s les mots , dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale ». IV. – Dans chacun des articles L. 743-7-2, L. 753-7-2 et L. 763-7-2 du code monĂ©taire et financier, aprĂšs les mots Le chapitre V du titre Ier du livre III » sont insĂ©rĂ©s les mots dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° du renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale, ». © AssemblĂ©e nationale Article4 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale. L'action civile en rĂ©paration du dommage causĂ© par l'infraction prĂ©vue par l'article 2 peut ĂȘtre exercĂ©e devant une juridiction civile, sĂ©parĂ©ment de l'action publique. Toutefois, il est sursis au jugement de cette action tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© prononcĂ© dĂ©finitivement sur l'action publique lorsque celle-ci a Ă©tĂ© mise en mouvement. La mise Le procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal judiciaire au sein duquel il n'y a pas de pĂŽle d'instruction avise le procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal au sein duquel se trouve ce pĂŽle des infractions et enquĂȘtes portĂ©es Ă  sa connaissance dĂšs qu'il lui apparaĂźt que ces faits et procĂ©dures sont susceptibles de donner lieu Ă  l'ouverture d'une information de nature criminelle ou avec deux magistrats se concertent alors pour dĂ©terminer celui qui dirigera et contrĂŽlera le dĂ©roulement de l'enquĂȘte et celui qui dĂ©cidera s'il y a lieu de requĂ©rir l'ouverture d'une instruction. Ils se concertent Ă©galement pour dĂ©terminer si une information portant sur un crime puni de quinze ou vingt ans de rĂ©clusion criminelle et commis en l'absence de rĂ©cidive sera ouverte par le procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal judiciaire au sein duquel il n'y a pas de pĂŽle de l'instruction auprĂšs du juge d'instruction de ce mĂȘme tribunal. Le procureur gĂ©nĂ©ral coordonne le cas Ă©chĂ©ant leurs Ă  l’article 9 du dĂ©cret n° 2019-966 du 18 septembre 2019, les prĂ©sentes dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2020.
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Modificationsde dispositions du code de procédure pénale à la suite de censures du Conseil constitutionnel; Article 11 (art. 1633-1 [nouveau] du code des transports ; art. 230-19 du code de procédure pénale ; art. 20-4 de l'ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 et art. 121-8 [nouveau] du code de la justice pénale des mineurs)
EnquĂȘte de flagrance L’enquĂȘte de flagrance s’applique sur des infractions suffisamment graves pour justifier les pouvoirs Ă©largis des enquĂȘteurs. Elle ne peut ĂȘtre envisagĂ©e que lorsqu’il s’agit d’un crime ou d’un dĂ©lit puni de prison condition lĂ©gale. En cas de recours Ă  cette enquĂȘte, deux autres conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies prĂ©voit l’article 53 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. L’enquĂȘte de flagrance se distingue de l’enquĂȘte prĂ©liminaire. I. — Tout d’abord, par une condition temporelle. EnquĂȘte de flagrance Cette condition est rĂ©putĂ©e remplie lorsque — d’abord, l’infraction se commet actuellement. Par exemple, un OPJ aperçoit l’individu volant un sac ; — ensuite, l’infraction vient de se commettre. Une personne rapporte entre autres des faits de violences au commissariat le lendemain des faits ; — puis, dans un temps trĂšs voisin de l’action 24 heures. La personne soupçonnĂ©e s’avĂšre poursuivie par la clameur publique au voleur, Ă  l’assassin ; — enfin, dans un temps trĂšs voisin de l’action. La personne se trouve en possession d’objets ou prĂ©sente des traces ou indices. Cela laissant penser qu’elle a participĂ© au crime ou au dĂ©lit. II. — Ensuite, une condition matĂ©rielle l’élĂ©ment visuel La phase d’enquĂȘte Il n’existe d’infraction flagrante que si son existence s’avĂšre rĂ©vĂ©lĂ©e par des indices apparents d’un comportement dĂ©lictueux, la jurisprudence exerçant un contrĂŽle rigoureux sur cette notion. Ainsi, la chambre criminelle de la Cour de cassation juge de maniĂšre constante qu’une dĂ©nonciation anonyme ne constitue pas un indice apparent d’un comportement dĂ©lictueux. Ainsi, une dĂ©nonciation anonyme rĂ©alisĂ©e par tĂ©lĂ©phone ne pourrait justifier l’ouverture d’une enquĂȘte de flagrance. Toutefois, si cette information se voit corroborĂ©e par d’autres Ă©lĂ©ments concrets, alors celle-ci peut se poursuivre. III. — Le dĂ©roulement de l’enquĂȘte de flagrance L’enquĂȘte de flagrance a pour but de dĂ©couvrir le coupable de l’infraction et de rechercher les preuves permettant d’établir sa culpabilitĂ©. Ainsi, les officiers de police judiciaire possĂšdent des pouvoirs d’investigations matĂ©rielles Transport sur les lieux et conservation des preuves, perquisitions et saisies, collecte extĂ©rieure d’indices et renseignements et des collectes de dĂ©positions TĂ©moignages et garde Ă  vue. Une fois l’enquĂȘte terminĂ©e, les officiers de police judiciaire devront rĂ©diger un rapport rĂ©sumant les Ă©lĂ©ments du dossier qu’ils transmettront au Procureur de la RĂ©publique. IV. — L’enquĂȘte de flagrance ne peut durer plus de huit jours Attention l’enquĂȘte de flagrance ne peut durer plus de huit jours. Cependant, lorsque des investigations complĂ©mentaires semblent nĂ©cessaires, et ceci seulement pour les crimes et dĂ©lits punis d’une peine Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  cinq ans d’emprisonnement, le Procureur de la RĂ©publique peut dĂ©cider de prolonger l’enquĂȘte pour une durĂ©e maximale de huit jours. V. — CONTACTEZ UN AVOCAT EnquĂȘte de flagrance POUR VOTRE DÉFENSE flagrant dĂ©lire boite flagrant dĂ©lit 24 heures dĂ©lit non flagrant flagrant dĂ©lit 24 h flagrant dĂ©lit art 53 dĂ©lit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement EnquĂȘte de flagrance flagrant dĂ©lit article flagrant dĂ©lit article 53 dĂ©lit flagrant procĂ©dure flagrant dĂ©lit article 53 CCP flagrant dĂ©lit article 73 dĂ©lit flagrant expression flagrant dĂ©lit article 73 CCP flagrant dĂ©lit bar dĂ©lit flagrant durĂ©e flagrant dĂ©lit braconnage flagrant dĂ©lit braquage dĂ©lit flagrant dĂ©finition flagrant dĂ©lit bureau flagrant dĂ©lit clameur publique EnquĂȘte de flagrance dĂ©lit flagrant flagrant dĂ©lit code de procĂ©dure pĂ©nale flagrant dĂ©lit code pĂ©nal dĂ©lit de flagrance flagrant dĂ©lit comparution immĂ©diate flagrant dĂ©lit continu crime ou dĂ©lit flagrant flagrant dĂ©lit contravention flagrant dĂ©lit CCP comment prendre en flagrant dĂ©lit flagrant dĂ©lit vandalisme flagrant dĂ©lit de vol comment contester un flagrant dĂ©lit flagrant dĂ©lit de vol en entreprise flagrant dĂ©lit dĂ©finition juridique comme pris en flagrance dĂ©lit flagrant dĂ©lit d’images flagrant dĂ©lit d’incompĂ©tence au flagrant dĂ©lit flagrant dĂ©lit d’occupation flagrant dĂ©lit dopage Ă  flagrant flagrant dĂ©lit et contravention flagrant dĂ©lit et dĂ©lai Avocat pĂ©nal Paris flagrant dĂ©lit et immunitĂ© parlementaire EnquĂȘte de flagrance Avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal CrĂ©teil flagrant dĂ©lit et prĂ©somption d’innocence flagrance dĂ©lit exemple Avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal Bobigny flagrant dĂ©lit garde Ă  vue dĂ©lit graffiti Avocat pĂ©naliste Versailles flagrant dĂ©lit groupe flagrant dĂ©lit Halde Cabinet d’avocat droit pĂ©nal CrĂ©teil flagrant dĂ©lit immersion dans les forces de sĂ©curitĂ© de Reims flagrant dĂ©lit incendie Avocat pĂ©naliste Paris dĂ©lit infraction flagrant dĂ©lit jurisprudence Avocat pĂ©naliste Nanterre flagrant dĂ©lit la Halde flagrant dĂ©lit loi Cabinet d’avocat droit pĂ©nal EnquĂȘte de flagrance flagrant dĂ©lit maltraitance flagrant dĂ©lit mensonge Avocat pĂ©naliste CrĂ©teil flagrant dĂ©lit net flagrant dĂ©lit notion Avocat pĂ©naliste Bobigny flagrant dĂ©lit origine flagrant dĂ©lit ou dĂ©lit flagrant Cabinet d’avocat droit pĂ©nal Paris flagrant dĂ©lit paroles flagrant dĂ©lit perquisition Avocat pĂ©nal Versailles flagrant dĂ©lit police municipale flagrant dĂ©lit pour vol Avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal Nanterre CABINET ACI Avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal Paris Avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal Versailles Cabinet d’avocats Aci flagrant dĂ©lit prĂ©somption d’innocence flagrant dĂ©lit procĂ©dure pĂ©nale vol sans flagrance dĂ©lit flagrant dĂ©lit quand flagrant dĂ©lit que veut dire vol magasin sans flagrant dĂ©lit EnquĂȘte de flagrance flagrant dĂ©lit radar flagrant dĂ©lit sanction un dĂ©lit flagrant flagrant dĂ©lit signification flagrant dĂ©lit soirĂ©e qu’est-ce que le flagrant dĂ©lit flagrant dĂ©lit supermarchĂ© flagrant dĂ©lit tromperie que veut dire flagrant dĂ©lit 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tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer EnquĂȘte de flagrance Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois EnquĂȘte de flagrance troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, EnquĂȘte de flagrance Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, EnquĂȘte de flagrance c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, EnquĂȘte de flagrance De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier, EnquĂȘte de flagrance En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il s’agit de, il y a aussi, Mais, EnquĂȘte de flagrance MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer, EnquĂȘte de flagrance Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout d’abord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă  cause de cela, EnquĂȘte de flagrance Ă  cause de, ainsi, Ă  nouveau, Ă  partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant, EnquĂȘte de flagrance c’est ainsi que, c’est pour cela que, par ailleurs, c’est pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, D’autant plus, d’aprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre l’initiative en l’appelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. Quelle que soit votre situation victime ou auteur de l’infraction, nos avocats vous accompagnent et assurent votre dĂ©fense durant la phase d’enquĂȘte garde Ă  vue ; d’instruction juge d’instruction, chambre de l’instruction ; devant la chambre de jugement et enfin, pendant la phase judiciaire aprĂšs le procĂšs, auprĂšs de l’administration pĂ©nitentiaire par exemple. VI. — Les domaines d’activitĂ© du cabinet aci EnquĂȘte de flagrance Cabinet d’avocats pĂ©nalistes parisiens D’abord, Adresse 55, rue de Turbigo 75003 PARIS Puis, TĂ©l Ensuite, Fax Engagement, E-mail contact Enfin, CatĂ©gories PremiĂšrement, LE CABINET En premier lieu, RĂŽle de l’avocat pĂ©naliste EnquĂȘte de flagrance En second lieu, Droit pĂ©nal EnquĂȘte de flagrance Tout d’abord, pĂ©nal gĂ©nĂ©ral EnquĂȘte de flagrance Ensuite, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Puis, pĂ©nal des affaires EnquĂȘte de flagrance Aussi, Droit pĂ©nal fiscal EnquĂȘte de flagrance Également, Droit pĂ©nal de l’urbanisme EnquĂȘte de flagrance De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier EnquĂȘte de flagrance Et aussi, Droit pĂ©nal de la presse EnquĂȘte de flagrance Et ensuite, EnquĂȘte de flagrance pĂ©nal des nuisances Et plus, pĂ©nal routier infractions AprĂšs, Droit pĂ©nal du travail Davantage encore, Droit pĂ©nal de l’environnement Surtout, pĂ©nal de la famille Par ailleurs, Droit pĂ©nal des mineurs Ainsi, Droit pĂ©nal de l’informatique Tout autant, pĂ©nal international Que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s En dernier, Le droit pĂ©nal de la consommation TroisiĂšmement, Lexique de droit pĂ©nal QuatriĂšmement, Principales infractions en droit pĂ©nal Et puis, ProcĂ©dure pĂ©nale Ensuite, Notions de criminologie Également, DÉFENSE PÉNALE Aussi, AUTRES DOMAINES Enfin, CONTACT.
Article706-1-1. Article 706-1-2. Titre XIII : De la poursuite, de l'instruction et du jugement des infractions en matiÚre économique et financiÚre (abrogé) Article 706-2. Titre XIII bis : De la Actions sur le document Article 4-1 L'absence de faute pénale non intentionnelle au sens de l'article 121-3 du code pénal ne fait pas obstacle à l'exercice d'une action devant les juridictions civiles afin d'obtenir la réparation d'un dommage sur le fondement de l'article 1383 du code civil si l'existence de la faute civile prévue par cet article est établie ou en application de l'article L. 452-1 du code de la sécurité sociale si l'existence de la faute inexcusable prévue par cet article est établie. DerniÚre mise à jour 4/02/2012
Tiranttardivement les consĂ©quences de la censure Ă  effet diffĂ©rĂ©, intervenue le 1 er mars 2019, de l’article 365-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale en ce qu’il ne prĂ©voyait pas la
NewsForums Art. 502 "La dĂ©claration d'appel doit ĂȘtre faite au greffier de la juridiction qui a rendu la dĂ©cision attaquĂ©e. Elle doit ĂȘtre signĂ©e par le greffier et par l'appelant lui-mĂȘme, ou par un avouĂ© prĂšs la juridiction qui a statuĂ©, ou par un avocat, ou par un fondĂ© de pouvoir spĂ©cial ; dans ce dernier cas, le pouvoir est annexĂ© Ă  l'acte dressĂ© par le greffier. Si l'appelant ne peut signer, il en sera fait mention par le greffier. Elle est inscrite sur un registre public Ă  ce destinĂ© et toute personne a le droit de s'en faire dĂ©livrer une copie". Est-ce que cela signifie ‱ Que lorsque le plaignant fait une demande d'appel devant le par exemple, le greffier doit obligatoirement lui remettre un des 3 exemplaires rĂ©digĂ©s et signĂ©s par eux deux ? ‱ Corollairement, que le greffier n'a pas le droit de refuser de remettre un des exemplaires Ă  l'appelant ? ‱ Et que donc, toute personne a le droit de demander une copie de cet appel qu'on ne peut lui refuser comme ce fut le cas Ă  un proche ? ‱ Que donc, le fait qu'il y ait 2 signatures de 2 greffiers, en plus de celle de l'appelant, dĂ©montrant que ce dernier a dĂ» avoir recours Ă  un autre greffier quelques jours plus tard, mais avant les 10 jours fatidiques pour obtenir enfin un des 3 exemplaires qui lui Ă©tait d'ailleurs indispensable pour d'autres service de la Justice, est anormal et constitue un preuve du comportement illĂ©gal du 1er huissier ? Merci d'avance pour vos rĂ©ponses
DĂ©cretn° 2022-1021 du 20 juillet 2022 prĂ©cisant les dispositions des articles D. , D. 45-2-1 bis et D. 45-37-8 Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu; Aller Ă  la VĂ©rifiĂ© le 09 novembre 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreLa citation directe permet Ă  la victime d'une infraction ou au procureur de la RĂ©publique titleContent de convoquer directement l'auteur prĂ©sumĂ© des faits devant le tribunal correctionnel ou le tribunal de police. Cette procĂ©dure peut ĂȘtre utilisĂ©e pour certaines infractions titleContent, lorsqu'il existe des preuves suffisantes et que le tribunal peut juger l'affaire sans dĂ©lai. Certaines rĂšgles doivent ĂȘtre respectĂ©es pour garantir les droits de l'auteur prĂ©sumĂ© des citation directe permet Ă  la victime d'une infraction ou au procureur de la RĂ©publique de saisir directement un tribunal y aura un procĂšs sans avoir une enquĂȘte approfondie de la police ou de la des faits peut ĂȘtre condamnĂ© Ă  une peine de prison et/ou d'amende et devoir indemniser la victime partie civile titleContent si elle rĂ©clame des dommages et intĂ©rĂȘts. titleContentLa victime peut utiliser la citation direction pour faire juger une contravention violences lĂ©gĂšres... ou un dĂ©lit vol, violences graves....La victime doit d'abord rĂ©diger la citation doit comporter les Ă©lĂ©ments suivants État civil de la victime nom et prĂ©nom, son domicile, sa professionExposĂ© dĂ©taillĂ© des faits reprochĂ©sTextes de loi rĂ©primant ces faitsIdentitĂ© de la personne poursuivie et, si c'est une personne morale titleContent, sa forme SA, SARL.., sa dĂ©nomination nom son siĂšge social, son reprĂ©sentant prĂ©sident, directeur...DĂ©signation de la personne citĂ©e prĂ©venu, civilement responsable titleContent, tĂ©moinType de prĂ©judice subi moral et/ou matĂ©riel et/ou corporel, dont l'Ă©valuation finale pourra n'ĂȘtre indiquĂ©e qu'Ă  l'audienceDocuments prouvant le prĂ©judice factures, certificats mĂ©dicaux...État civil des tĂ©moinsDroit de la personne citĂ©e de se faire assister d'un avocatMention que la personne citĂ©e doit apporter Ă  l'audience ses justificatifs de revenus ou avis d'imposition et pour une personne morale, son bilan et son compte de rĂ©sultatMention que le montant des droits fixes de procĂ©dure que la personne citĂ©e devra payer en cas de condamnationÉlĂ©ments prouvant la culpabilitĂ© de l'auteur sans avoir besoin d'une enquĂȘte complĂ©mentaire photos, tĂ©moignages, captures d'Ă©cran...Tribunal saisi, lieu, heure et date d'audienceLa victime doit fournir elle-mĂȘme les preuves au tribunal. Elle peut se faire aider par un noter si la victime ne veut pas que son adresse soit connue par la personne poursuivie, elle peut indiquer une autre adresse on parle alors d'Ă©lection de domicile ou de domicile Ă©lu. Cette adresse peut ĂȘtre celle d'un tiers ou celle de son avocat Ă  condition qu'ils aient donnĂ© leur accord de façon certaine par Ă©crit et qu'ils soient dans le ressort du tribunal victime doit obtenir la date de l'audience auprĂšs des services du procureur de la lieu, l'heure et la date de l'audience doivent ĂȘtre indiquĂ©s sur la tribunal compĂ©tent est celui du lieu de commission de l'infraction ou du domicile de la personne mise en victime doit s'adresser Ă  un commissaire de justice anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire. Elle paiera ses frais. Elle pourra demander le remboursement au tribunal en cas de condamnation de la personne citation complĂšte est remise Ă  l'auteur prĂ©sumĂ© de l'infraction par un commissaire de commissaire de justice doit tout mettre en Ɠuvre pour dĂ©livrer la citation Ă  son cas d'absence de la personne poursuivie Ă  son domicile, plusieurs situations sont possibles. Ces rĂšgles s'appliquent aux personnes physiques et aux personnes morales. Le domicile des personnes morales est leur siĂšge social Ă  un procheSi la personne citĂ©e est absente de son domicile, une copie de la citation peut ĂȘtre remise Ă  un parent, un alliĂ© titleContent, un employĂ© ou Ă  une personne rĂ©sidant Ă  ce commissaire de justice doit indiquer dans son procĂšs-verbal de remise le lien qui existe entre la personne Ă  qui il remet la citation et le doit informer immĂ©diatement la personne poursuivie par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception. Il peut aussi lui envoyer une copie par lettre simple en lui demandant d'en accuser preuve de rĂ©ception de la copie de la citation par la personne citĂ©e a la mĂȘme valeur juridique qu'une remise en mains propres par le commissaire de de remise Ă  un procheSi le commissaire de justice ne trouve personne au domicile de la personne poursuivie, il vĂ©rifie immĂ©diatement l'exactitude du le domicile indiquĂ© est bien celui de l'intĂ©ressĂ©, il l'informe par Ă©crit qu'une citation est Ă  retirer Ă  son Ă©tude. Il peut laisser un avis de passage invitant le destinataire Ă  se prĂ©senter Ă  son Ă©tude et lui envoie une lettre simple. Il peut Ă©galement l'informer par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou par lettre simple avec demande d'accusĂ© de la personne mise en cause retire la citation Ă  l'Ă©tude, la remise est considĂ©rĂ©e comme avoir Ă©tĂ© effectuĂ©e le jour du le destinataire de la citation ne va pas la retirer Ă  l'Ă©tude du commissaire de justice, la preuve de la rĂ©ception de la lettre d'information du commissaire de justice vaut remise de la citation. Dans ce cas, la date de la remise est la date Ă  laquelle il a pris connaissance de la lettre d'information du commissaire de justice. Si le commissaire de justice a envoyĂ© cette lettre en envoi simple et que le destinataire ne lui a pas accusĂ© rĂ©ception, il devra faire un 2e envoi en recommandĂ© avec accusĂ© de non connuSi malgrĂ© les recherches du commissaire de justice, la personne visĂ©e par la citation est sans domicile ou rĂ©sidence connus, le commissaire de justice doit remettre une copie de la citation au parquet titleContent du tribunal le procureur de la RĂ©publique constate qu'une personne qu'il veut citer Ă  comparaĂźtre est sans domicile ou rĂ©sidence connus, il peut ordonner qu'un agent de police fasse des recherches pour dĂ©couvrir l'adresse de la personne. En cas de dĂ©couverte, l'agent de police donne connaissance de la citation au destinataire et Ă©tablit un procĂšs-verbal. Il l'adresse au procureur de la l'adresse de la personne citĂ©e n'est pas dĂ©couverte avant l'audience, l'ordre de recherche peut ĂȘtre maintenu. Le procĂšs-verbal Ă©tabli par l'agent de police vaut citation Ă  parquet titleContent. Cela permet de la juger par dĂ©faut, c'est-Ă -dire que la personne citĂ©e n'a pas eu connaissance de la convocation et est absente Ă  l' citation doit ĂȘtre remise un certain dĂ©lai avant l'audience. Il varie selon le domicile de la personne mĂ©tropoleLa citation doit ĂȘtre faite au moins 10 jours avant l'audience si les parties rĂ©sident toutes les 2 en outre-merProcĂšs dans le mĂȘme dĂ©partement d'outre-merSi la personne poursuivie vit en outre-mer titleContent et que le procĂšs a lieu dans le mĂȘme dĂ©partement que celui de sa rĂ©sidence, la dĂ©livrance de la citation doit ĂȘtre faite au moins 10 jours avant l' dans un autre dĂ©partement d'outre-mer ou en mĂ©tropoleSi la personne poursuivie vit en outre-mer et que le procĂšs a lieu dans un autre dĂ©partement d'outre-mer ou en mĂ©tropole, la dĂ©livrance de la citation doit ĂȘtre faite au moins 1 mois et 10 jours avant l' la personne poursuivie vit en mĂ©tropole et que le procĂšs a lieu dans un dĂ©partement d'outre-mer, la dĂ©livrance de la citation doit ĂȘtre faite au moins 1 mois et 10 jours avant l' l'Ă©trangerLe dĂ©lai diffĂšre si la personne poursuivie rĂ©side dans un pays de l'Union europĂ©enne titleContent ou europĂ©enneLa dĂ©livrance de la citation doit ĂȘtre faite au moins 1 mois et10 jours avant l' un autre paysLa dĂ©livrance de la citation doit ĂȘtre faite au moins 2 mois et10 jours avant l' la dĂ©livrance de la citation, si la personne poursuivie a un avocat, ce dernier peut consulter le dossier sur place au greffe titleContent du tribunal tribunal de police ou tribunal correctionnel.La personne poursuivie ou son avocat peut demander une copie du dossier au tribunal. La premiĂšre copie est personne poursuivie et la victime peuvent demander, avant l'audience ou au cours des dĂ©bats, tout acte qu'elles estiment nĂ©cessaire Ă  la manifestation de la vĂ©ritĂ© par exemple, une expertise, une audition de tĂ©moin.Cette demande doit se faire sous forme de conclusions Ă©crites et ĂȘtre remise au greffe du tribunal contre rĂ©cĂ©pissĂ© ou adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de frais de commissaire de justicepour dĂ©livrer la citation directe sont Ă  payer par la victime. Si elle gagne son procĂšs, elle peut demander Ă  se les faire rembourser par la personne le tribunal correctionnel, le juge peut demander Ă  la victime de verser une consignation titleContent, sauf si elle bĂ©nĂ©ficie de l'aide juridictionnelle. Cette somme permet de garantir le paiement Ă©ventuel d'une amende civile titleContent en cas de procĂ©dure abusive. Le montant et le dĂ©lai pour consigner sont fixĂ©es par le tribunal personne condamnĂ©e doit payer les droits fixes de procĂ©dure suivants ProcĂšs devant un tribunal de police 31 €ProcĂšs devant un tribunal correctionnel 127 €Si la personne poursuivie ou la victime ont des ressources insuffisantes, elles peuvent bĂ©nĂ©ficier de l'aide juridictionnelle pour prendre en charge tout ou partie des frais d'avocat et/ou du commissaire de peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?

CODEDE PROCÉDURE PÉNALE (PromulguĂ© le 2 avril 1963 et dĂ©clarĂ© exĂ©cutoire Ă  dater du 5 juillet 1963) Article 106-4 .- (Créé par la loi n° 1.343 du 26 dĂ©cembre 2007 ) Les

Loi nÂș 2002-1576 du 30 dĂ©cembre 2002 art. 81 Journal Officiel du 31 dĂ©cembre 2002 Les peines prononcĂ©es pour une contravention se prescrivent par trois annĂ©es rĂ©volues Ă  compter de la date Ă  laquelle la dĂ©cision de condamnation est devenue dĂ©finitive. NOTA Art. 81 II de la loi nÂș 2002-1576 du 31 dĂ©cembre 2002 Ces dispositions s'appliquent aux condamnations prononcĂ©es Ă  compter du 1er janvier 2003. .
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  • article 4 1 du code de procĂ©dure pĂ©nale