ClipYo Vengo A Ofrecer Mi Corazón. Clip La Quiero A Morir (Je L'Aime Á Mourir) Clip Octobre. Tous les clips de Francis Cabrel.
Contenu principal Recherche Pied de page Prof, surtout, et auteur, un peu Le Dictionerfs du collĂšge commun et des colĂšres universelles de l'Éducation co-Ă©crit, Ă©d. La Ville brĂ»le ; Antigone, Ă©d. La Ville brĂ»le ; Cahier d'activitĂ©s de grec ancien, Ă©d. Ellipses ; Tour du monde en romans, Ă©d. Ellipses ; Chaplin Non Ă  la dĂ©lation, Actes Sud Junior ; La Hache, Ă©d. Le Murmure ; Petit Manuel d'Ă©loquence co-Ă©crit, Ă©d. Ellipses Billet de blog 25 juin 2022 Les Dropkick Murphys viennent d’avoir l’excellente idĂ©e de revisiter le rĂ©pertoire de Woody Guthrie 1912-1967. Leur nouvel album sort le 30 septembre. Il s’intitule This machine kills still fascists. Ce blog est personnel, la rĂ©daction n’est pas Ă  l’origine de ses contenus. Les Dropkick Murphys viennent d’avoir l’excellente idĂ©e de revisiter le rĂ©pertoire de Woody Guthrie 1912-1967. Leur nouvel album sort le 30 septembre. Il s’intitule This machine kills still fascists. En rĂ©fĂ©rence Ă  l'inscription qui figurait sur la guitare de Guthrie This machine kills Still, cet encore » rappelle que la musique adoucit les meurtres mĂ©taphoriques. RĂ©duire Ă  nĂ©ant est un vaste et beau projet tant il est encore fĂ©cond le ventre d'oĂč a surgi la bĂȘte immonde. La phrase de Brecht est connue et son actualitĂ© ne sert de se lamenter, il faut s’indigner Ă  20-30. En ce temps-lĂ , la dĂ©pression n’est pas un moteur d’inspiration cinĂ©matographique et nombriliste. La DĂ©pression est tout simplement dans la rue. Elle dort Ă  la belle Ă©toile, au milieu des chiffons et des cartons. On pĂšse alors le Poor. Et le Poor ne pĂšse pas bien sommes dans les annĂ©es 30 et le fascisme ne se contente pas de fĂącher Guthrie. Bien plus ! Woody lui dĂ©clare la guerre en brandissant sa guitare. Guita-ra-ta-ta ! Une vĂ©ritable machine-gueule. De quoi crier "Folk you !" en confectionnant un Dust Bowl d’hyperboles. On a tous les droit, mĂȘme de jeter du sable dans les yeux de l’adversaire. I got to the camp and I learnt how to fight Fascists in daytime, mosquitoes at night »"See what your greed for money has done." Rich man took my home and drove me from my doorAnd I ain't got no home in this world anymore. » Pas question de se prolĂ©taire. Chanter pour se faire entendre, c’est la solution du protestataire. Et pourtant la guitare de Guthrie n’est qu’en bois. Pas un bois qu’on plaque mais un bois qui met le feu. Une guitare que l’argot des musiciens surnomme une hache. Du bois dur qu’on aime en tendre, bois d’oĂč peut sortir tout aussi bien une chanson populaire qui rend fort qu’une chanson qui rend fou quand la guitare se fait banjo contre les barjots capitalistes, Woo'disgusting !Ce poĂšte itinĂ©rant n’a rien d’un Woodywood prĂȘcheur. Bien sĂ»r - on est aux États-unis - c'est donc un saint homme l’Holly Woody, mais pas un prĂȘcheur pour deux sous. PrĂȘteur, plutĂŽt. Avocat dans l’ñme. PlutĂŽt un porte-voix, un mega-folk. Le sens de la pitiĂ© liĂ© au sens de l’amitiĂ©. Transfusion de sens permanente pour garder un cƓur bien rouge. Toujours Ă  cƓur d’ĂȘtre Social au milieu du So sale ambiant. I’m sticking to the union til the day I die». Le blues du syndicat. Question de timing pour participer au meeting. Riot patriote et il vit en Oklahoma et, okie d’occasion, connait la fuite cap sur la Californie. Une vie la route ? Non, une route pleine de pĂ©rils. Une jungle ambulante. Pourtant c’est bien cette route qu’il ne cesse ensuite d’emprunter, de fouler, en route pour la gloire. Il a trouvĂ© sa voie la route et la vie du avant tout pour le peuple, pour la foule qu’il presse rĂ©guliĂšrement les Raisins de sa guitare. Il prend d'ailleurs plaisir Ă  les presser pour les assoiffĂ©s d'idĂ©al, les Tom Joad et autres figures dignes de John Steinbeck. En revanche, les John jaunes des piquets de grĂšve ne rĂ©coltent que sa colĂšre muette sans sa mort, sa guitare - cĂ©lĂšbre Chewing Gun aux mĂąchoires acĂ©rĂ©es contre le fascisme - Dylan, Springsteen et bien d’autres l’ont reprise. Et maintenant les Dropkick Murphys. Ses chansons et sa guitare sont donc entre de bonnes ce que ces chansons cherchent encore ce sont des oreilles. Pas des oreilles complaisantes, mais des oreilles qu’ont plaisir. C'est exigeant une chanson populaire. Folk ce qu’il folk."This land is our land" est sa chanson la plus fameuse. D'ailleurs, de ce chanteur, nĂ© le 14 juillet, nous pourrions dire This man is our man. This man is made for you and me. Les articles les plus lus RecommandĂ©s par nos abonnĂ©es À la Une de Mediapart Journal — France MĂ©lenchon 2017 l’enquĂȘte de la justice se concentre sur la dĂ©putĂ©e Sophia Chikirou Un rapport d’expertise embarrassant pour Sophia Chikirou a Ă©tĂ© rendu, avant l’étĂ©, dans l’enquĂȘte sur la campagne prĂ©sidentielle de 2017 de Jean-Luc MĂ©lenchon. La dĂ©putĂ©e de Paris a Ă©tĂ© convoquĂ©e Ă  la fin de ce mois-ci en vue d’une possible mise en examen. Mais l’interrogatoire a Ă©tĂ© reportĂ© sine die pour des questions d’agenda, selon son avocat. Journal Les affaires financiĂšres de La France insoumise AprĂšs un signalement de la Commission des comptes de campagne sur des montages suspects utilisĂ©s lors de la campagne prĂ©sidentielle de 2017, la justice enquĂȘte. Opposition Ă  une perquisition, dĂ©nonciation d’un procĂšs politique » Jean-Luc MĂ©lenchon n’a de cesse, depuis, de clamer son innocence. par La rĂ©daction de Mediapart Journal Kohlantess » Ă  la prison de Fresnes un dernier tour de piste Le ministre de la justice a rendu publique la synthĂšse de l’enquĂȘte administrative sur l’organisation de cette activitĂ©, pendant laquelle deux dĂ©tenus ont fait du kart et six autres ont plongĂ© dans une piscine. À l’avenir, Éric Dupond-Moretti veut encadrer plus strictement les initiatives des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires. Journal — Violences sexuelles Accusation de viol Ă  la CGT Benjamin Amar rĂ©intĂ©grĂ© aprĂšs un classement sans suite Le parquet de Paris a classĂ© sans suite la plainte pour viol », torture » et actes de barbarie », dĂ©posĂ©e par une femme Ă  l’encontre du dirigeant de la CGT. L’organisation syndicale vient de le rĂ©intĂ©grer, six mois aprĂšs avoir suspendu son mandat. par CĂ©cile Hautefeuille, Dan Israel et Khedidja Zerouali La sĂ©lection du Club Billet de blog Travail domestique et sphĂšre marchande quelques pistes pour combattre les inĂ©galitĂ©s de genre [Rediffusion] Autrices de Le Genre du Capital» La dĂ©couverte, 2020, rĂ©sultat de 20 ans de recherche, nous avons Ă©tĂ© auditionnĂ©es par l'AssemblĂ©e Nationale et Marie-Pierre Rixain, dĂ©putĂ©e, rapporteure sur la proposition de loi visant Ă  accĂ©lĂ©rer l’égalitĂ© Ă©conomique et professionnelle femmes/hommes. Celle-ci se joue Ă  deux niveaux articulĂ©s la sphĂšre professionnelle et la sphĂšre domestique. Pour ne pas se rĂ©signer face aux inĂ©galitĂ©s, nous publions ces idĂ©es issues de notre exposĂ©. Billet de blog L'espace public, apanage masculin Comment la nomination des lieux de l'espace public valorise-t-elle les uns pour mieux Ă©vincer les unes ? Cette pratique invisibilise les femmes passĂ©es, mais signifie Ă©galement aux femmes vivantes que leur prĂ©sence est, au mieux, tolĂ©rĂ©e dans un espace public nommĂ© quasi exclusivement avec des noms d'hommes. Billet de blog Effacement et impunitĂ© des violences de genre Notre sociĂ©tĂ© se prĂ©sente volontiers comme Ă©galitariste. Une conviction fondĂ©e sur l’idĂ©e que toutes les discriminations sexistes sont dĂ©sormais reconnues et combattues Ă  leur juste mesure. Cette posture d’autosatisfaction de certains discours politiques traduit toutefois un manque de comprĂ©hension du phĂ©nomĂšne des violences de genre et participe d’un double processus d’effacement et d’impunitĂ©. par CETRI - Centre tricontinental Billet d’édition Travail, genre et sociĂ©tĂ©s » Une revue de rĂ©fĂ©rence La revue Travail, genre et sociĂ©tĂ©s » est une publication pluridisciplinaire et internationale qui se donne pour objet l’étude de la diffĂ©rence des sexes dans le monde du travail et aussi, plus largement, de la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©.
OlivierVéran, porte-parole du gouvernement, assure mardi sur France Inter, que "la confiance utile" sera démontrée par le gouvernement par sa
Je suis dĂ©solĂ© pour cette absence prolongĂ©e. Miniature N°1 semble enfin sortir de sa grippe doublĂ©e d’une otite. On pensait pouvoir souffler un peu mais voilĂ  que ce matin c’est Miniature N°2 qui a dĂ©clarĂ© la grippe. Elle est comme sa soeur la semaine derniĂšre, bouillante et tremblante. J’ai un peu de mal Ă  trouver du temps et du courage pour alimenter le blog mais I’ll be back 
 ça pourrait te plaire aussi forcĂ©ment c'Ă©tait Ă  prĂ©voir, et dans la continuitĂ© aprĂšs ce sera papa, maman, et qui va les soigner?Allez bon courage, et que ça aille mieux trĂšs trĂšs vite. Bon courage Ă  la famille the Cat! Et de gros bisous Ă  n°2. Oh la galĂšre ! Mes pauvres
. Courage et reviens nous quand tu pourras sereinement ! Merci d'avoir donnĂ© ces nouvelles justement je m'inquiĂ©tais ! Courage les The Cat !! De gros bisous du sud !! 
Et ne te souhaite pas que ce soit "que le dĂ©but d'accord d'accord" !Bon courage et surtout, gardez masques, gants, pas de bisous et mangez 5 fruits et lĂ©gumes par jour, lavez vous les mains et normalement avec ça, tout va bien a moins que
.on nous mente
?????Bisous de bon rĂ©tablissement ! Pauvre Miniature N°1, otite ET grippe, elle a du avoir bien mal Bon courage Ă  Miniature N°2 et aux valeureux parents!Au fait travail ou pas pour Madame The Cat? pas de travail pour Mme the cat pendant 3 jours mais comme je ne supporte pas l'inactivitĂ©, j'y suis retournĂ©e sous le regard terrorisĂ© de mes collĂšgues !mais lĂ , je crois que je vais encore devoir rester chez moi 
. tant pis pour eux ! je leur souhaite bon courage ! Meilleure santĂ© Ă  toute la famille! Ah ben alors, attention Ă  toi !A la maison c'est aussi petit mari qui gĂ©re la maisonnĂ©e, depuis une semaine mini2 est malade, mais peu de fiĂšvre juste toux et rhume
jeudi soir mini 1 rentre de l'Ă©cole avec 39 ° de fiĂšvre avec leur thermomĂštre bidon Ă  l'Ă©cole ils ont trouvĂ© 37 bref L52 et la fiĂšvre a disparu, juste une toux qui devient grasse
ce matin petit mari se sent fĂ©brile, ce soir il tousse
et moi je rentre du boulot avec la gorge qui gratte !!!Mais ouf, vilain virus certes mais pas de grippe, enfin chais pas on n'a pas vu de mĂ©decin
bon dimanche Ne t'en fais pas, on attendra avec patience
.vivement que vous soyiez sortis de cette loi de Murphy! Mme the Cat, patience, et puis pour les collĂšgues, tant pis
ils s'en sortiront
 il vaut mieux que ça se passe comme ça! Bon courage Ă  vous tous! Pour ĂȘtre aussi originale que tous les autres bon courage Ă  vous les petits chats
 et au plaisir de te relire bientĂŽt Till, quand cette vilaine pĂ©riode sera oubliĂ©e ! ben tu vas pas t'excuser quand meme!!!! remettez vous tous bien
.ca doit etre le cauchemar en ce moment! plein de courage Ă  tes miniatures et Ă  vous 2 aussi
 courage les ze cat
à bientĂŽt Merci de donner des tites news !mais je suis dĂ©solĂ©e d'apprendre que maintenant c'est au tour de miniature 2 !!! Encore bon courage Ă  vous, la ze cat's family !!!! Bon courage avec cette saletĂ© de grippe! Bien sĂ»r Till, vous zavez d'aut' chat Ă  fouetter!!! Plein de courage Ă  Miniature 2 et bravo pour son combat Ă  Miniature 1
 On t'attend sagement! mince pour miniature n°2, bon courage Ă  la famille the cat ! bon courage Ă  vous 4, c'est vraiment pas drĂŽle!!!! Coucou Ă  la famille The Cat

.j'espĂšre que ça va alla casa? Miniature n°2???? Et vous, le moral quand mĂȘme? Pas trop atteints vous le papa et la maman? On vous souhaite plein de courage et on vous bouche comme on dit en Bretagne! Oh lĂ  lĂ , dur dur tu dois ĂȘtre sur les rotules ! la preuve tu nous cites du Cabrel ! je fais ma pĂ©teuse mais en fait je suis trĂšs variĂ©tĂ©!et pour rĂ©pondre Ă  ta question sur hellocoton, il faut que tu t'inscrives sur le site je me demande s'il y a des hommes actuellement et aprĂšs les blogueuses inscrites pourront t'ajouter comme ami et seront averties Ă  chaque fois que tu fais un article

Paroles D'abord vos corps qui se séparent T'es seule dans la lumiÚre des phares T'entends à chaque fois que tu respires Comme un bout de tissu qui se déchire Et ça continue encore et encore C'est que le début d'accord, d'accord L'instant d'aprÚs le vent se déchaßne Les heures s'allongent comme des semaines Tu te retrouves seule assise par terre A bondir à chaque bruit
Les 7 et 8 octobre derniers, la mairie avait prĂ©vu de laisser place Ă  l’armĂ©e afin qu’elle puisse exhiber sa puissance et draguer le public. L’armĂ©e, cette Ă©cole de la soumission, de l’autoritĂ© et du crime, s’incruste dans chaque aspect de notre vie quotidienne spots de pub tĂ©lĂ©visĂ©s et radiophoniques, campagnes d’affichage publicitaire omniprĂ©sentes dans l’espace urbain, banderoles de recrutement sur ses nombreux bĂątiments, articles de propagande dans la presse, rĂ©gionale comme nationale, jusqu’à ĂȘtre prĂ©sente sur les sachets en papier des baguettes de d’en assurer la promotion, le journal de la mairie le Besançon Votre Ville’ d’octobre 2015 a consacrĂ© un dossier spĂ©cial, dans lequel est Ă©voquĂ©e l’implantation historique de l’armĂ©e Ă  Besançon des bĂątiments dans les quatre coins de la ville, des milliers de foyers et de salariĂ©s, etc
, tout en dĂ©taillant son budget colossal, ses effectifs supplĂ©mentaires Ă  venir, ses moyens matĂ©riels et humains pour terroriser, opprimer et massacrer les populations. Cela suffisait pour s’opposer directement Ă  toute cette merde qui prenait place devant la la semaine du 3 au 9 octobre, il y a eu de l’agitation contre l’armĂ©e et tout ce qu’elle maintient. Des affiches ont Ă©tĂ© collĂ©es, des tracts ont Ă©tĂ© distribuĂ©s. La veille de leur grande fĂȘte, des tags ont Ă©tĂ© inscrits dans le quartier Battant’ et Ă  plusieurs endroits de la ville l’armĂ©e, ça pue, ça pollue et ça rend con », Ă  bas l’armĂ©e », Ni nations ni frontiĂšres – A bas l’Etat et ses uniformes », L’armĂ©e vous aime Ă  mort », plutĂŽt vandale que caporal », plutĂŽt fainĂ©ant que sergent », nique les chefs », Soyons sauvages, pas vigiles »  La caserne Ruty’ situĂ©e rue Bersot a Ă©galement Ă©tĂ© souillĂ©e de peinture rouge, tout comme le panneau Ă  l’entrĂ©e du centre de recrutement CIRFA situĂ© juste Ă  cĂŽtĂ©. Les autoritĂ©s n’ont bien sĂ»r pas tardĂ© Ă  tout effacer et Ă  tout enlever. Le jeudi 8 octobre, plusieurs irruptions – d’étudiants pour la plupart – ont perturbĂ© le bon dĂ©roulement de cet Ă©vĂ©nement militariste par des slogans contre l’armĂ©e ; par des prises de parole au mĂ©gaphone en mĂ©moire de RĂ©mi Fraisse opposant au barrage du Testet, tuĂ© il y a presque un an dans le Tarn lors d’affrontements avec les gendarmes ; ou encore par la suspension de deux banderoles Vivez l’horreur, engagez-vous » & A bas l’armĂ©e » aux grilles du bĂątiment Arsenal’ de la fac de lettres, situĂ© Ă  deux pas de leur Ă©vĂ©nement. A la fin de la manif organisĂ©e contre le serrage de ceinture gĂ©nĂ©ral imposĂ© par l’Etat et les patrons tandis qu’il existe des secteurs pour lesquels l’Etat saigne drastiquement les budgets, les forces de l’ordre bĂ©nĂ©ficient au contraire de moyens faramineux, la police et l’armĂ©e en tĂȘte, un petit groupe a de nouveau tentĂ© de le perturber, mais il est tombĂ© sur plusieurs rangĂ©es de flics qui protĂ©geaient les militaires aux deux extrĂ©mitĂ©s du parvis de la mairie. Les personnes qui passaient par lĂ  ont bien vu que ce qui devait ĂȘtre une grande fĂȘte des armĂ©es a nĂ©cessitĂ© une protection rapprochĂ©e pour qu’elle puisse se dĂ©rouler sans trop d’encombres
Par ailleurs, un tractage Ă  l’endroit oĂč se tenait cette opĂ©ration de com’ de l’armĂ©e a eu lieu dans l’aprĂšs-midi du mercredi 7 octobre 2015. Les anti-militaristes qui diffusaient des tracts ont aussi subi un petit coup de pression de la part des flics, qui les ont retenus un petit quart d’heure, le temps d’un contrĂŽle d’identitĂ©. Sur ordre de la hiĂ©rarchie policiĂšre, les tracts leur ont Ă©tĂ© confisquĂ©s. Voici son contenu Refusons la militarisation de nos vies !Les 7 et 8 octobre prochains, l’armĂ©e fera une dĂ©monstration de force dans Besançon sous le nom les armĂ©es dans la citĂ© ». DĂ©filĂ©s militaires, chants et fanfares militaristes, exhibition de leurs engins de mort, stands de recrutement
, la totale !Le but de l’opĂ©ration est de redorer l’image de cette institution – historiquement omniprĂ©sente Ă  Besançon – afin d’endoctriner dans ses rangs de nouveaux jeunes la plupart sans emploi, en plus de s’assurer du soutien continu de la population Ă  l’armĂ©e. Celle-ci sĂšme torture, bombardements et meurtres Ă  l’encontre des civils pour maintenir les intĂ©rĂȘts capitalistes nationaux par-delĂ  les frontiĂšres. Ces atrocitĂ©s sont inhĂ©rentes Ă  son fonctionnement les cas de viols d’enfants et de femmes en Centre-Afrique commis par ces soldats sont hĂ©las rĂ©currents lors de leurs interventions. La rĂ©cente affaire timidement mĂ©diatisĂ©e et prĂ©sentĂ©e comme un fait isolĂ© ne constitue en rien une exception, mais s’inscrit parmi les multiples formes de la terreur des dĂ©mocraties nĂ©o-colonialistes. La guerre d’AlgĂ©rie, les exactions au Rwanda et la prĂ©sence militaire française en Afrique Noire Niger, Tchad, etc.. ont servi et servent encore au pillage de nombreuses ressources pĂ©trole, uranium, gaz, caoutchouc
. A la suite des attentats de janvier 2015 Ă  Paris, l’Etat a instaurĂ© l’opĂ©ration Sentinelle » – la version renforcĂ©e du plan Vigipirate’ en application continue depuis 1995 – qui a mobilisĂ© militaires. Actuellement, 7000 d’entre eux sont toujours mobilisĂ©s, patrouillant essentiellement devant les lieux de culte, dans les gares mais aussi dans les centres commerciaux, ainsi que devant les siĂšges d’institutions Ă©conomiques et politiques. 2500 postes sont prĂ©vus juste pour la pĂ©riode 2015/2016 et un budget de 3 milliards d’euros est versĂ© Ă  la DĂ©fense’ pour les trois ans Ă  venir soit un milliard par an.Dans un contexte actuel oĂč des gens fuient par milliers la misĂšre, les persĂ©cutions politiques/religieuses et les guerres, l’Etat a besoin d’agrandir sa rĂ©serve pour protĂ©ger ses frontiĂšres face Ă  l’afflux de migrants et ainsi contrĂŽler ses portes d’entrĂ©e depuis les pays de transit. Au niveau europĂ©en, l’agence Frontex’ coordonne les Etats-membres, les finance massivement et les renforce sur les plans technologiques, logistiques et humains dans le but de repousser les migrants vers la mort. Cette dĂ©monstration militaire entend cĂ©lĂ©brer et justifier la militarisation des villes pour le bien » de la population face Ă  la menace terroriste islamiste ». Depuis les attentats de janvier dernier Ă  Paris, celle-ci est un spectre bien utile pour maintenir la ferveur et l’unitĂ© patriotique parmi les dominĂ©s et exploitĂ©s contre un ennemi commun » alors que l’Etat et les riches nous saignent toujours Besançon, l’armĂ©e c’est 5000 emplois et 1800 foyers, de multiples bĂątiments prĂ©sents partout dans la ville. Cet arsenal militaire s’additionne Ă  l’ensemble des forces de police municipale et nationale, qui ont vu derniĂšrement leurs effectifs respectifs augmenter 38 policiers supplĂ©mentaires prĂ©vus 12 de la police nationale depuis la rentrĂ©e de septembre avec un formation d’intervention anti-Ă©meute et 26 de la police municipale qui seront progressivement créés jusqu’en 2017. Ces diffĂ©rentes dĂ©monstrations du maintien de l’ordre traduisent les craintes du pouvoir quant Ă  d’éventuelles rĂ©voltes l’armĂ©e ! Opposons-nous Ă  cette parade d’assassins en uniforme pendant ces deux jours ! Ces installations et bĂątiments ne sont pas hors de portĂ©e pour qui veut exprimer sa rage contre cette sociĂ©tĂ© militarisĂ©e !Chaque annĂ©e, les Etats organisent parades et cĂ©rĂ©monies militaires pour commĂ©morer leurs guerres sanguinaires passĂ©es tout en cautionnant celles en cours et en prĂ©parant le terrain pour celles Ă  venir. Ces cĂ©rĂ©monies frĂ©quentes, qui servent Ă  l’Etat Ă  rĂ©affirmer sa force et le poison de l’unitĂ© nationale, sont autant d’occasions qui s’offrent Ă  nous pour manifester notre refus de leurs guerres, qu’elles soient menĂ©es Ă  l’extĂ©rieur pour les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques des Etats, contre l’immigration ou pour maintenir la paix sociale Ă  l’intĂ©rieur des frontiĂšres
Du cĂŽtĂ© de la Suisse, il y a eu rĂ©cemment quelques coups portĂ©s aux infrastructures militaires. Plusieurs vĂ©hicules de patrouille aux frontiĂšres ont Ă©tĂ© attaquĂ©s lors d’une manifestation contre l’armĂ©e le 18 septembre 2015 Ă  BĂąle. Celle-ci a Ă©tĂ© organisĂ©e contre un exercice militaire qui se tenait dans la ville pendant plusieurs jours, visant Ă  entraĂźner les forces militaires, Ă  amĂ©liorer le contrĂŽle et la surveillance des frontiĂšres, mais Ă©galement Ă  parer Ă  toute tentative de rĂ©volte et de soulĂšvement contre l’Etat et le capital. Quelques jours plus tard dans les environs de ZĂŒrich, ce sont 9 vĂ©hicules de l’armĂ©e qui ont Ă©tĂ© incendiĂ©s sur la base logistique militaire d’Hinwil. Les pompiers ont malheureusement rĂ©ussi Ă  extraire des flammes 14 vĂ©hicules de ce magnifique sabotage. Autre exemple, en Belgique cette fois-ci un vĂ©hicule garĂ© Ă  l’intĂ©rieur du camp militaire d’Amay a Ă©tĂ© incendiĂ©. Le vĂ©hicule, qui appartenait Ă  un militaire, a Ă©tĂ© entiĂšrement dĂ©truit. Etant donnĂ© qu’il Ă©tait garĂ© prĂšs des Ă©difices, le feu a occasionnĂ© quelques dĂ©gĂąts aux chĂąssis d’un bĂątiment. En France aussi, plusieurs actions directes montrent que l’armĂ©e n’est pas intouchable Ă  Valence DrĂŽme le 8 juillet 2015, des militaires en patrouille Vigipirate’ dans le quartier de Fontbarlettes » sont attaquĂ©s Ă  coups de pierres. Leur vĂ©hicule perd une vitre et dans la foulĂ©e le commissariat de police est la cible d’une tentative d’incendie ; entre le 20 et 21 juin 2015 Ă  Toulouse, le centre de recrutement de l’armĂ©e CIRFA, situĂ© en plein centre-ville rue d’Aubuisson, s’est fait dĂ©foncer toutes ses vitres ; dans la nuit du 26 au 27 octobre 2014 Ă  Saint-Denis 93, mĂȘme sort pour celui de la rue Gabriel PĂ©ri, le plus important d’Ile-de-France en terme de recrues. Le communiquĂ© revendiquant l’action dit Tous les pouvoirs sont assassins. Nous ne ferons pas leurs guerres, nous ne les laisserons pas en paix. Guerre sociale pour la libertĂ© signĂ© des dĂ©serteurs belliqueux. » Dans la nuit du 19 octobre Ă  MĂŒnich Allemagne, un vĂ©hicule civil de la Bundeswehr est incendiĂ©, causant euros de dĂ©gĂąts. Fin octobre Ă  Rennes, le centre de recrutement de l’armĂ©e, situĂ© au 2 rue de la mabilais, est attaquĂ© en rĂ©ponse Ă  l’assassinat par les gendarmes de l’opposant au barrage du Testet, RĂ©mi Fraisse, il y a tout juste un an les vĂ©hicules garĂ©s sur le parking se font crever les pneus et leurs serrures engluer. En guise de conclusion si l’armĂ©e te tend la main », elle reste pourtant Ă  portĂ©e de main de chacun ![Extrait de SĂ©ditions n°5.]RubriquesArticles Anti-Psychiatrie / NormalitĂ©AudioContre l’écoleImmigration et frontiĂšresKulturL’Enfer-TravailLe sacrĂ© et le profaneLes Illusions GauchistesQui sommes-nous ?Repression et oppressionSciences, technologies mortifĂ©res et industrieSexes, genres et dominationsSolidaritĂ© internationaleSur l’AnarchismeSur le monde carcĂ©ralUrbanisme, mixitĂ© sociale et gentrificationVieilleriesJournauxFanzinothĂ©queQui sommes nous ?Des Auteurs
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1En jeu ce qu’on accepte de risquer. On peut perdre ou gagner. 2Risquons un petit exercice qu’avons-nous pu retirer du sĂ©minaire Encore ? À quoi ça sert ? Peut-ĂȘtre qu’il ne sert Ă  rien du tout. Nous avons dĂ©jĂ  notre pratique du signifiant. Est-ce que j’accepte de la perdre pour une pratique bien plus risquĂ©e, une pratique du RĂ©el et de la jouissance ? Petit exercice que chacun peut faire est-il prĂȘt Ă  risquer ses repĂšres symboliques qui rendent dĂ©jĂ  les plus grands services ? Pour quoi ? En vue de quoi ? Je laisse chacun Ă  ses inspirations. 3Je cite Lacan qui d’emblĂ©e a proposĂ© Ă  son auditoire le lit de jouissance Je vous laisse donc sur ce lit, Ă  vos inspirations [1]. » Tenons-nous Ă  cette petite rampe la jouissance proposĂ©e par le sĂ©minaire Encore, Ă  quoi peut-elle bien servir ? L’ennui c’est que La Jouissance se dĂ©finit comme ce qui ne sert Ă  rien [2] ». Alors c’est dĂ©jĂ  fini Encore ne sert Ă  rien, ne rend pas de service pour la cure analytique ; ça n’en dit pas beaucoup plus long ». 4La Jouissance dĂ©finie comme ce qui ne sert Ă  rien » n’est pas seulement une transformation de la technique de la cure ; c’est un vĂ©ritable bombardement. Risque maximal. Tout ce qui pouvait servir est potentiellement anĂ©anti. Ce bouleversement est structurellement beaucoup plus grave que le changement d’économie psychique ou l’apparition de nouvelles pathologies. Ces nouveautĂ©s chamboulent le sens du service, mais le service y reste de mise d’une façon ou d’une autre. Avec La Jouissance, le service disparaĂźt. 5Bombardement. Et pourtant, Lacan dit plus loin On peut faire des tas de choses avec les meubles Ă  partir du moment, par exemple, oĂč l’on a essuyĂ© un siĂšge ou un bombardement [3]. » Avec les morceaux de chaises, on peut allumer un feu, bricoler, que sais-je ? 6Ça ne sert Ă  rien. N’empĂȘche, ça nous laisse une rĂ©serve, il y a des choses qui servent dans la cure, et puis il y aurait la rĂ©serve, on ne sait jamais, ça peut toujours servir. Je pointe la rĂ©serve »  la rĂ©serve de jouissance est impliquĂ©e dans le droit. Nous – analystes et analysants –, nous avons droit Ă  cette rĂ©serve ; nous faisons ce que nous pouvons, mais il y a le champ oĂč ça ne sert Ă  rien, nous ne savons et ne pouvons pas tout c’est une interprĂ©tation possible du pastout, ce n’est pas la bonne. C’est un droit que ce champ qui ne sert Ă  rien et qui s’appelle la jouissance et bien sĂ»r rien ne force Ă  aller voir dans la rĂ©serve. Nous pourrions en rester Ă  cette rĂ©serve, Ă  un je n’en veux rien savoir » qui veut dire je ne veux pas aller voir dans la rĂ©serve » et basta ; ça n’en dit pas beaucoup plus long ». 7Rien ne force Ă  tenir compte de ce qui ne sert Ă  rien sauf le surmoi. Le surmoi c’est l’impĂ©ratif de la jouissance jouis !’’ ». ImpĂ©ratif bizarre qui commande de se servir de ce qui ne sert Ă  rien ? C’est le commandement qui part d’oĂč ? C’est bien lĂ  que se trouve le point tournant qu’interroge le discours analytique [4]. » C’est tout autre chose que de garder le concept de la jouissance en rĂ©serve, dans la perspective d’en faire usage au moment voulu. Ce commandement au contraire est compact, il n’y a pas d’interstice. Avec ce commandement qui ne cesse pas de s’écrire, nous sommes introduits dans un espace connexe, d’un seul tenant. Que je sois en train de faire l’amour, en train de parler ou en train de faire un supermarchĂ©, la mĂȘme jouissance est convoquĂ©e comme ce qui ne sert fondamentalement Ă  rien. Partout se trouve le point tournant du discours analytique. Jouissance par ici, jouissance par lĂ , jouissance toujours. Soutenir la prĂ©sence d’une telle jouissance omniprĂ©sente, ce n’est pas rĂ©pĂ©ter simplement ça ne sert Ă  rien » ; c’est l’engagement dans un je n’en veux rien savoir » de ce Ă  quoi ça pourrait servir. Je veux entrer dans cette zone oĂč ça n’a aucune utilitĂ© pragmatique. C’est bien ainsi que se dĂ©finit le pratique de la Critique de la raison pratique. Comment le fonder ? Kant se sortait du paradoxal surmoi grĂące au service de l’universalitĂ© qui fait sens. Dans Kant avec Sade », Lacan avance un impĂ©ratif insensĂ©, il faut surtout que ça ne serve Ă  rien. ImpĂ©ratif catĂ©gorique qui prend toute la place et qui demande une rĂ©ponse pratique. Mais aussi impĂ©ratif insensĂ© ça part d’oĂč cet insensĂ© ? Et qui demande une rĂ©ponse dans le savoir. 8 Jouis », un impĂ©ratif compact de La Jouissance, toutes catĂ©gories confondues, de la jouissance de l’idiot Ă  la jouissance de l’Autre. Une seule jouissance donc, bien qu’on puisse et mĂȘme qu’on doive en parler de diffĂ©rentes façons nous allons voir pourquoi jouissance de l’Autre, jouissance phallique, joui-sens, et objet a qui constitue la quatriĂšme forme de jouissance. Il n’y a aucune coupure topologique dĂ©finitive entre ces quatre formes. 91. La jouissance de l’Autre. Jouis » demande une double rĂ©ponse, une rĂ©ponse savante Ă  la question de savoir d’oĂč vient cet insensĂ© surmoi et une rĂ©ponse pratique au commandement. Pour la rĂ©ponse savante Ă  la question d’oĂč ça vient », Freud avait inventĂ© la solution, ça viendrait des figures parentales ou de la sociĂ©tĂ© ; nous dirons plutĂŽt que ça vient de l’Autre, pour dire que nous ne savons pas. Ça vient d’oĂč ? On ne sait pas. Et ça va oĂč ? Pour la rĂ©ponse pratique, il suffirait donc de jouir. Allonsy, jouissons il est Ă  noter que l’impĂ©ratif n’a pas de premiĂšre personne du singulier. La Jouissance ne peut pas ĂȘtre tout simplement mienne », sans ĂȘtre au service du moi, ce sombre despote [5] » ; si elle Ă©tait mienne, elle me servirait et ne serait plus La Jouissance. Ça va donc on ne sait oĂč ; ça va pour l’Autre, c’est la jouissance de l’Autre, c’est l’Autre qui jouit. MĂȘme dans cette forme fruste de jouissance qu’est la masturbation, la jouissance est toujours jouissance de l’Autre. 102. La jouissance phallique. La jouissance de l’Autre n’est pas une pure abstraction. Elle s’incarne dans le corps de l’autre qui le symbolise ». PrĂȘte-moi ton corps pour ma jouissance et je te prĂȘte le mien pour la tienne. » TrĂšs bien ! Mais le corps jouissant pourrait ainsi servir Ă  l’autre. On est conscient de l’objection un tel Ă©change de bons procĂ©dĂ©s Ă©tablirait bel et bien un rapport sexuel de services rĂ©ciproques, de fantasmes conjuguĂ©s le conjungo. Le phallus, c’est l’objection de conscience faite par l’un des deux ĂȘtres sexuĂ©s au service Ă  rendre Ă  l’autre [6]. » Pas de service militaire ! Le phallus lĂ  ce n’est plus un symbole ou un signifiant ; c’est une fonction. Le phallus est pure relance sans point de dĂ©part, sans fonction dĂ©terminĂ©e pour le diriger, sans point d’aboutissement oĂč il pourrait servir Ă  une opĂ©ration militaire quelconque. Cela dit, le phallus comme pure relance peut ĂȘtre convoquĂ© de bien des façons a minima par le masturbateur J’ai ce qu’il faut, tout va trĂšs bien sans service » ; de façon bien plus subtile par l’hystĂ©rique Je suis dĂ©jĂ  phallique, et votre service de relance est inutile. » Mine de dĂ©fendre chacun leur jouissance personnelle, le masturbateur et l’hystĂ©rique dĂ©fendent La Jouissance en tant que telle, en tant qu’elle n’est Ă  la botte d’aucun service. 113. Le joui sens. C’est un exercice de sens d’oĂč vient ce commandement jouis ? » et oĂč va-t-il ? » Mais c’est un sens qui vient de nulle part et qui n’aboutit pas Ă  un sens ; la jouissance du sens c’est la jouissance qui, de part en part dirait-on s’il y avait des parts, de bout en bout dirait-il s’il y avait des bouts, est non-sense sans faire la part des choses. Les trois tiennent ensemble ; et si on lĂąche l’une de ces trois prĂ©sentations, on ne recouvre plus La Jouissance. 12Petite remarque sur l’amour. Nous avons parlĂ© des trois premiĂšres façons d’exposer la jouissance, et pourtant une seule jouissance, La Jouissance il n’y a pas de La barrĂ©. La Jouissance est compacte. Trois jouissances qui n’en font qu’une. Jouissance de l’Autre qui va Ă  son effacement. Jouissance du phallus qui va Ă  la castration. Jouissance du sens qui n’est qu’un point de relance dans le non-sense. Trois jouissances qui n’en font qu’une. 13Ne faire qu’un, c’est l’amour. L’amour c’est de faire Un. » Y a d’l’Un [7]. » L’amour surgit de la faille compacte, lieu de La Jouissance. Pas moyen de parler de jouissance sans parler d’amour. Lacan ironise dans la deuxiĂšme sĂ©ance parlez-moi d’amour ». Oh dites-nous des choses tendres. » Serre-moi fort », disait l’autre tout aussi ironiquement comme s’il s’agissait de resserrer les boulons
 ou les nƓuds pour voir Ă  quoi ça sert » la topologie [8]. Si Lacan ironise sur la parole d’amour, il reconnaĂźt Ă  la derniĂšre sĂ©ance du sĂ©minaire avoir parlĂ© de l’amour J’ai en effet quelque peu parlĂ© de l’amour. » Mais La jouissance de l’Autre n’est pas le signe de l’amour », revient comme un refrain tout au long du sĂ©minaire [9]. Je dois tenir Ă  la fois Ă  La Jouissance une seule jouissance et Ă  la fois au fait que ça ne fait pas un, que ce n’est pas le signe de l’amour. Ça ne peut rester Un, mais ce n’est pas non plus deux, ou trois, ou quatre. 14Comment voir cela ? Par l’exercice. 15Le tournant du sĂ©minaire l’exercice. Le point pivot du sĂ©minaire Encore, dit Lacan, c’est le savoir Sachez [10]. » C’est encore un commandement. Mais pas n’importe quel savoir, pas le savoir encyclopĂ©dique, pas le savoir du lacanisme non plus Le point pivot de ce que j’ai avancĂ© cette annĂ©e concerne ce qu’il en est du savoir, dont j’ai accentuĂ© que l’exercice ne pouvait reprĂ©senter qu’une jouissance. C’est lĂ  la clĂ©, le point tournant [11]. » Il l’avait dĂ©jĂ  dit quelques sĂ©ances plus tĂŽt La fondation d’un savoir, c’est ce que je viens de dire c’est que la jouissance de son exercice, c’est la mĂȘme que celle de son acquisition [12] » ; acquĂ©rir La Jouissance c’est l’acquĂ©rir par l’exercice. L’exercice. Le petit exercice que je vous proposais, ou l’exercice de vos inspirations sur le lit de la jouissance [13]. Ou l’exercice de linguisterie [14]. Exercice de se situer dans je te demande de refuser ce que je t’offre parce que c’est pas ça [15] ». Comme je le proposais d’emblĂ©e, il s’agirait de se permettre de s’offrir une reprĂ©sentation du service du sĂ©minaire Encore, pour pouvoir la refuser, parce que c’est pas ça. Le mot exercice » veut dire tenir en mouvement [16] ». L’exercice demande de tenir en mouvement Ă  partir du mouvement, de s’en tenir Ă  l’exercice, avec cette prĂ©tention que ça recouvre tout ; ça paraĂźt trĂšs prĂ©tentieux. Il faut – jouis » – revendiquer cette prĂ©tention Ă  recouvrir entiĂšrement le champ de la jouissance, dans ce que je dis, mais aussi dans le dire de l’analysant, de tout analysant y compris ledit psychotique. Mais c’est une prĂ©tention en mouvement qui dĂ©couvre sa propre faille. La faille du c’est pas ça » et puis la faille » qu’il faille » recouvrir entiĂšrement le champ compact de La Jouissance par un exercice dans les ouverts. 16Nous devons opĂ©rer ce recouvrement par le truchement d’un ensemble d’espaces ouverts. L’ouverture se joue dans la butĂ©e de la lettre qui relance C’est le substantiel de la fonction phallique », puis une Autre jouissance que la jouissance phallique », et s’il y en avait une autre, il ne faudrait pas que ce soit celle-lĂ  », le joui sens qui ouvre tout le non-sense. Exercice phallique, exercice de l’Autre, exercice du non-sense, un ensemble fini d’exercices Ă  condition qu’il s’agisse chaque fois d’espaces ouverts [17]. À chaque fois, il faut que l’exercice doive rater la fermeture Le dire tout rĂ©ussit, ça n’empĂȘche pas dire pas tout de rĂ©ussir aussi, Ă  condition que ce soit de la mĂȘme maniĂšre, c’est-Ă -dire que ça rate [18]. » Dire tout et dire pas tout rĂ©ussissent de la mĂȘme façon rĂ©ussissent Ă  rater le service, Ă  rater le point de dĂ©part en mĂȘme temps que le point d’aboutissement. 17Le pastout n’est pas une gentille rĂ©serve qui nous laisse Ă  un je n’en veux rien savoir » qui concernerait l’usage des propositions universelles, il n’est pas une particuliĂšre maximale. Il est au contraire l’exercice d’une universelle de surcroĂźt. Comme le proposait Rebecca Majster, il est le surcroĂźt de lecture du RĂ©el ». OĂč trouver ce surcroĂźt ? Dans ce qui est dĂ©jĂ  lĂ , dans les mĂ©moires [19] certes, mais pas dans les mĂ©moires inertes des archives poussiĂ©reuses on sait dĂ©jĂ  tout ça » ; le pastout est bien plutĂŽt dans les mĂ©moires vives oĂč le savoir continue Ă  s’inventer par l’exercice c’est ça le sens du mathĂšme ». Dire pas tout » rate aussi, c’est-Ă -dire que nous sommes poussĂ©s encore et encore Ă  dire tout », sans relĂąche pour en percevoir la faille. Le pastout est l’exercice d’un dire poussĂ© bien au-delĂ  du rangement dans l’universelle classique [20]. À partir du pastout en acte, nous n’abordons plus ici la jouissance de l’extĂ©rieur, comme une rĂ©serve dont nous prĂ©serverions le droit, mais Ă  partir de l’exercice du dire, de ne servir Ă  rien. 18Le psychanalyste semble bien ne servir Ă  rien. ExpĂ©rience commune qu’il faudrait rĂ©veiller au moment oĂč le psychanalyste commence Ă  croire qu’il sert Ă  quelque chose. Il peut croire qu’il sert Ă  quelque chose, il faut dĂ©croire Jouis. » L’analyste jouit-il derriĂšre le divan ? En tout cas, il prĂ©sentifie cette dimension pour l’exercice de la cure. Il prĂ©sentifie la jouissance de l’Autre le silence absolu, mĂȘme s’il dit quelque chose, la jouissance phallique comme objection de conscience Ă  tout ce qui pourrait ĂȘtre d’un service quelconque pour l’ĂȘtre sexuĂ© qui est sur le divan, la jouissance du sens comme l’insensĂ© qui relance le sens. Mais tout ça reste ouvert ; tout ça s’est laissĂ© Ă  la discrĂ©tion de l’analysant pourvu que l’analyste lui laisse la place. 19Comment comprendre cette ouverture nĂ©cessaire ? Pas comme un vide, pas dans le cadre d’une logique formaliste qui fonctionnerait Ă  vide. Au contraire, dans la ligne de l’exposĂ© de Jean Brini sur la logique intuitionniste, comme un Symbolique qui part d’un concret atteignable, constructible, effectivement prĂ©sent. Ainsi la phrase ce n’est pas ma mĂšre ». Il ne s’agit pas de faire fonctionner la phrase dans le cadre d’une logique classique ; et notamment il ne s’agit pas de construire l’affirmation c’est ma mĂšre » par nĂ©gation de la nĂ©gation sous prĂ©texte que ladite phrase est une dĂ©nĂ©gation comme une logique formaliste pourrait la produire. Si la logique formaliste vide la proposition de son contenu sĂ©mantique et ici affectif, c’est pour mieux la remplir de son Symbolique rĂ©duit au calcul et au chiffrage et clĂŽturer par une affirmation massive qui ne laisse aucune Ă©chappatoire C’est ma mĂšre, point final. » L’élucubration est fermĂ©e. La vĂ©ritable ouverture de nos trois façons de dire la jouissance jouissance de l’Autre, jouissance phallique et joui-sens s’enracine au contraire dans l’effectivitĂ© de la forme insĂ©parable de l’acte qui lui donne une contenance. Il s’agit d’opĂ©rer non pas Ă  partir d’un symbolique formaliste qui oublie le contenu, mais Ă  partir d’un symbolique effectif qui ne nous donne pas simplement la forme d’une dĂ©nĂ©gation, mais l’acte de dire de ce n’est pas ma mĂšre » avec tout ce qu’il comporte d’insu. D’oĂč l’impossibilitĂ© radicale de calculer une conclusion qui ferme comme c’est donc sa mĂšre ». L’ouverture est lĂ , Ă  mĂȘme l’affirmation ce n’est pas ma mĂšre » qui, dĂšs son apparition, est lĂ  sans pouvoir servir Ă  aucune conclusion, comme un dĂ©chet. 204. L’objet a. Que ça reste ouvert est garanti par ces dĂ©chets qui par dĂ©finition ne servent plus Ă  rien. Caput mortuum, disait-on dans les exercices d’alchimiste. Les scories de la mine. Qui peuvent s’amonceler en terrils. Pas seulement comme index ou constatation d’un travail de production. Il faut y aller. Mais non pas au charbon, non pas Ă  la production. Le surmoi » commande jouis » il faut y aller au dĂ©chet de toute production. C’est un exercice que de s’y prĂ©cipiter. Non pas au fond de la mine oĂč ça peut toujours servir, mais dans la fonction du dĂ©chet. La fonction de l’analyste est de s’y prĂ©cipiter, de s’y emblant, de s’emblant d’objet a. Sur quelle scĂšne ? Le lieu de cet exercice reste bien sĂ»r nos bons vieux discours. Nous avons pris le risque de mettre en jeu notre pratique du signifiant. Chaque fait de discours nous offre sa propre complĂ©tude, c’est bien pour cela qu’il peut tourner en rond sur lui-mĂȘme. Mais rencontrer l’impuissance de chaque discours Ă  retrouver sa vĂ©ritĂ©, c’est toujours rĂ©pĂ©ter l’exercice c’est pas ça ». La fonction de la lettre et de l’écrit c’est de buter sur c’est pas ça ». N’importe quel fait de discours a ceci de bon qu’il fait de la lettre [21]. » S’exercer dans la fonction de l’écrit. Se prĂ©cipiter dans l’impuissance du discours. 21Les quatre discours sont des discours de jouissance non pas en tant qu’ils produisent un produit dont on pourrait, dirait-on, jouir » le maĂźtre jouirait de l’objet, l’hystĂ©rique du savoir, l’universitaire du sujet barrĂ©, l’analyste du signifiant ; il s’agit lĂ  d’une acception de la jouissance comme ce qui sert bel et bien au petit monde du maĂźtre, de l’hystĂ©rique, de l’universitaire ou de l’analyste. C’est encore d’une telle jouissance » qu’il est question quand on parle d’un monde oĂč il faudrait jouir Ă  tout prix », c’est le contraire de la jouissance comme ce qui ne sert Ă  rien, ça sert bien aux capitalistes et consorts. Les discours sont bien plutĂŽt discours de jouissance en tant que les produits de chacun de ces discours sont de purs dĂ©chets, des scories, des capita mortuum » de l’usine, de pures lettres sans signification qui ne peuvent plus servir Ă  entretenir le discours sur lui-mĂȘme. Un pur surplus, soit un plus de jouir ». En ce sens, quatre lettres sont produites par les quatre discours a, S, $, ?. Quatre façons de dire La Jouissance qui ne sert Ă  rien l’objet a comme jouissance Ă  partir du rien, jouissance dĂ©montrĂ©e par le discours du maĂźtre, la jouissance de l’Autre pour autant qu’il soit barrĂ©, jouissance dĂ©montrĂ©e par le discours de l’hystĂ©rique, le joui-sens qui jouit pour autant que le sens aboutit au non-sens du sujet, jouissance dĂ©montrĂ©e par le discours de l’universitaire, la jouissance phallique pour autant que le phallus soit pure relance, jouissance dĂ©montrĂ©e par le discours de l’ jouissance des formules de la sexuation22Ces quatre lettres scories des quatre discours se retrouvent prĂ©cisĂ©ment dans le tableau des formules de la sexuation [22]. Pourtant deux difficultĂ©s se prĂ©sentent ici. PremiĂšrement, Ă  plusieurs reprises, Lacan n’a retenu que trois lettres et non pas quatre a, S? [23]. OĂč est passĂ©e la quatriĂšme, $ ? DeuxiĂšme remarque dans le tableau des formules, il y a non pas quatre lettres, mais bien cinq, la cinquiĂšme lettre Ă©tant . 23PremiĂšrement $. C’est l’exercice qui met en jeu $ pour celui qui s’y risque en prenant l’audace de l’exception il existe un x non phi de x. DeuxiĂšmement ce risque insensĂ©, il ne peut le prendre que parce qu’il y a la cinquiĂšme lettre, que parce qu’il n’entre dans aucune dĂ©finition cinquiĂšme lettre ou , il n’existe pas de x non phi de x. 24Le point tournant de l’exercice, c’est le sujet barrĂ© qui se risque Ă  l’exercice de la jouissance. L’analysant ? L’analyste ? L’un et l’autre. L’analyste favorisera ce qui ne sert Ă  rien et tiendra la place de ce rien. L’analysant s’en retrouve au point tournant » que Lacan cite au dĂ©but et Ă  la fin du sĂ©minaire [24]. Le point tournant c’est le sujet barrĂ© qui se risque Ă  l’exercice ; mais c’est en mĂȘme temps le La d’oĂč part l’exercice risquĂ© c’est le deuxiĂšme tour de L’étourdit ». 25Un mur, l’amur, sĂ©pare les deux cĂŽtĂ©s du tableau de la sexuation, le cĂŽtĂ© homme Ă  gauche et le cĂŽtĂ© femme Ă  droite. Ce mur canalise le chemin, c’est-Ă -dire la mĂ©thode. Du La barrĂ© partent deux flĂšches, l’une va vers S de grand A barrĂ© situĂ© du mĂȘme cĂŽtĂ© du mur, l’autre va vers ? de l’autre cĂŽtĂ© du mur qu’il faudrait donc traverser, forcer, casser pour aboutir Ă  ?. Une femme hĂ©siterait-elle donc, tel l’ñne de Buridan, entre deux destins, l’un qui lui est propre et l’autre qui ne pourrait se produire que par un coup de force ? TantĂŽt l’un, tantĂŽt l’autre ? Posons plutĂŽt que la flĂšche qui va vers ? indique une fin et non les dĂ©tours nĂ©cessaires pour y parvenir. Le cheminement primordial est indiquĂ© au contraire par S de grand A barrĂ© et il conduit parfaitement Ă  ?, pourvu qu’on veuille bien suivre le mur qui a la forme d’une bouteille de Klein. C’est en restant fidĂšle Ă  S de grand A barrĂ© qu’une femme retrouvera au mieux le ?, et ce ? s’en trouvera heureusement transformĂ© ; la fonction phallique ne sera plus seulement une flĂšche, mais une reprise de la double flĂšche, une relance qui caractĂ©rise prĂ©cisĂ©ment ce qu’est la fonction phallique en tant que telle [25]. 26Il en va de mĂȘme pour la flĂšche qui va de $ au petit a situĂ© de l’autre cĂŽtĂ© du mur. Le fantasme articule bien les deux lettres dans la reprĂ©sentation ; mais il n’est pas possible de le rĂ©aliser sinon en passant par le parcours complet des formules de la sexuation. Impossible de forer un passage Ă  travers le mur, c’est bien plutĂŽt de nouveau en suivant le mur de la bouteille de Klein qu’un homme pourra articuler effectivement son fantasme et passer de $ au petit a. 27Une semaine aprĂšs l’exposition du tableau de la sexuation, Lacan reprend l’exercice. Comment dĂ©crire cet exercice qui est Ă  la fois celui du La barrĂ© et du $ ? Ce point tournant, Lacan ne cesse de nous inviter Ă  le pratiquer. Dans cette sĂ©ance il est prĂ©sentĂ© dans ce qu’il appelle la graphicisation [26] » c’est la quatriĂšme lettre $ soutenue par la cinquiĂšme lettre La barrĂ© qui tourne dans un triangle dont les trois cĂŽtĂ©s ne sont autres que les trois autres lettres a, S, et ?. 28Il s’agit de partir d’un angle du triangle, qui est lĂ  comme le trou du RĂ©el, par lequel s’engage le processus qui va tourner autour de La Jouissance, qui est recouverte ou encore cadrĂ©e par le triangle des trois jouissances les trois cĂŽtĂ©s du triangle. Ce trajet aller-retour Ă  partir du trou du RĂ©el dans le triangle ne tient que parce qu’il est tenu par J », c’est-Ă -dire La Jouissance. Cette boucle entrant puis ressortant par le trou mĂ©nagĂ© Ă  l’angle du RĂ©el, comment se fait-il qu’elle ne lĂąche pas ? Comment se fait-il qu’elle ne foute pas le camp ? Comment se fait-il qu’elle tienne dans l’exercice ? La boucle qui passe dans le mĂȘme vide d’un rond rĂ©el et qui ne lui est donc pas enchaĂźnĂ©e reste dans le circuit parce qu’elle est retenue par une clavette qui l’empĂȘche de sortir du trou. Cette clavette est notĂ©e, Ă  cet endroit du sĂ©minaire, comme le J de La Jouissance. C’est une premiĂšre Ă©bauche du nƓud borromĂ©en. Tout cela demanderait un plus ample dĂ©veloppement qui sort des limites de mon propos ici. On trouve dĂ©jĂ  cette Ă©bauche du borromĂ©en dans la figuration de la pulsion prĂ©sentĂ©e au cours du sĂ©minaire XI. Dans le sĂ©minaire XI, c’est l’objet a qui, Ă  la place de La Jouissance, maintient le circuit de la pulsion dans le trou. La boucle aim du circuit de la pulsion [27] ne tient dans son bord que parce qu’il y a l’objet a autour duquel elle tourne et qui la retient. La boucle qui sort du RĂ©el et qui tourne dans le triangle des trois lettres a, S et ? ne tient que parce qu’elle tourne autour de J », la substance jouissante ». 29VĂ©rifions maintenant qu’il s’agit bien de la structure gĂ©nĂ©rale qui transforme la portĂ©e du langage, de nos anciens outils symboliques que nous avons risquĂ©s dans la lecture du sĂ©minaire dire de la jouissance30 Je vais dire une fois de plus ce qui est de mon dire et qui s’énonce Il n’y a pas de mĂ©talangage [28]. » Il n’y a pas de langage qui puisse servir Ă  dire ce que sont les effets de langage. Il n’y a pas d’Autre de l’Autre. C’est dire qu’au plus haut niveau, il n’y a pas quelque chose qui puisse servir. C’est dĂ©jĂ  l’affirmation de la jouissance. Elle est lĂ  trĂšs tĂŽt chez Lacan. Rien de nouveau. On s’en rappelle Je suis Ă  la place d’oĂč se vocifĂšre que l’univers est un dĂ©faut dans la puretĂ© du Non-Être’’. Et ceci non pas sans raison, car Ă  se garder, cette place fait languir l’Être lui-mĂȘme. Elle s’appelle la Jouissance, et c’est elle dont le dĂ©faut rendrait vain l’univers [29]. » Constat. Tout est dĂ©jĂ  dit sur la jouissance, semble-t-il ; l’univers de Encore [30] n’est, de ce point de vue-lĂ , pas fort diffĂ©rent. Constat consternant. DĂ©solĂ© de ne pouvoir vous aider plus loin. 31Le dire de Lacan Il n’y a pas de mĂ©talangage n’est pas un constat ; il implique une fiction, une Ă©criture qui fait buter. De mĂȘme que le pastout n’est pas la constatation prudente d’un monde oĂč la particuliĂšre maximale rĂšgne mieux vaudrait Ă©viter les propositions universelles », mais bien l’exercice exigeant du parcours des quatre formules de la sexuation, de mĂȘme dire il n’y a pas de mĂ©talangage » implique de le faire exister, implique l’acte de faire exister le mĂ©talangage [31]. Le dire qui concerne le mĂ©talangage non seulement parce qu’on parle du mĂ©talangage, mais parce que tout dire implique la production de l’objet mĂ©talangage » n’est pas un constat – stabitat » stabilisĂ© –, mais bien un labile labitat », dĂ©stabilisant, butant scandaleusement dans son propre exercice Ă  condition de poser le point tournant qui le fait exister. 32Pas possible d’entrer dans l’exercice du dire sans un point de fixion » qui lui sert de point tournant. Mais pas n’importe quelle fixation. Comment comprendre ces points ? Il faut fixer un point pour qu’il puisse y avoir relance. Cette fixation ne pourra jamais se faire que par un coinçage dans la triple dimension du Symbolique, de l’Imaginaire et du RĂ©el. Le point n’est plus dĂ©fini par des coordonnĂ©es cartĂ©siennes mais par trois approches RSI qui coincent suffisamment pour que l’on puisse encore tourner autour. Ce point-coinçage c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui est dĂ©jĂ  expliquĂ© dans l’ébauche du nƓud borromĂ©en telle que le prĂ©sente la graphicisation » examinĂ©e plus haut. C’est le point tournant qui sert Ă  La Jouissance, plus exactement qui sert Ă  recouvrir La Jouissance par ces ouverts que sont la jouissance de l’Autre, la jouissance phallique et la jouissance du sens joui. 33La substance jouissante », c’est prĂ©cisĂ©ment cette fiction-fixation posĂ©e pour que l’exercice de La Jouissance puisse fonctionner. C’est un oxymore la substance est posĂ©e comme ce qui ne change pas, mais en elle-mĂȘme elle est dĂ©jĂ  jouissance. Une telle substance est prĂ©cisĂ©ment ce qui doit servir Ă  tenir ce qui tient Ă  ne pas servir. Exercice sans fin. 34L’introduction de la topologie des nƓuds fait tenir ensemble par l’exercice, alors que la jouissance auparavant pouvait sembler errer dans la volatilitĂ© du pur Non-Être. Le nouveau apportĂ© Ă  notre clinique par Encore c’est l’exercice de fixions » de fixer un mĂ©talangage, l’objet a, un point tournant, de coincer le point tournant pour que se joue le pur dire qui ne sert Ă  rien [32]. Pratique du dire de lalangue c’est-Ă -dire sans service. L’analyse s’engage, s’exerce pour cette jouissance et en cette jouissance. Notes [1] J. Lacan, Le SĂ©minaire, Livre XX 1972-1973, Encore, p. 13 [2] Ibid., p. 13. [3] Ibid., p. 55. [4] Ibid., p. 13. [5] Djalal Al-Dim Al-Rumi citĂ© par Freud dans Schreber Car lĂ  oĂč l’amour s’éveille, meurt le moi ce sombre despote » OC X, p. 288. [6] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 16. [7] Ibid., p. 15. [8] Marc Darmon reprend, dĂ©plie et desserre la question en pratique, Ă  quoi ça sert » dans son remarquable article Serre-moi fort », La revue lacanienne n° 6 mars 2010, Les implications cliniques du nƓud borromĂ©en. [9] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 13-14, 63, 83, 217. [10] AE, p. 454. [11] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 217. [12] Ibid., p. 154 [13] Ibid., p. 13. [14] Ainsi que le dĂ©ploie Cyril Veken dans un article Ă©clairant “Je te demande de me refuser ce que je t’offre, parce que c’est pas ça” Exercice de linguisterie », La clinique lacanienne, n° 6, mars 2010. [15] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 193. [16] Cf. Bloch-Von Wartburg, Dictionnaire Ă©tymologique de la langue française, p. 246. [17] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 18-19. La version du Seuil a malheureusement remplacĂ© cette finitude par son contraire. [18] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 107. [19] Cf. Rebecca Majster, De la persistance d’inutilitĂ© », La cĂ©libataire, n° 20, Ă©tĂ© 2010, p. 7. [20] Je renvoie Ă  mon article Dire le pastout », Essaim n° 22, qui critique le livre de Le Gaufey, Le pastout de Lacan. [21] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 79. [22] Ibid., p. 131. [23] Ibid., p. 70, puis 151. SA est Ă  lire comme une seule lettre, de mĂȘme que S et L. [24] D’abord jouis ! » C’est le commandement qui part d’oĂč ? C’est bien lĂ  que se trouve le point tournant qu’interroge le discours analytique » p. 13. Puis Le point pivot de ce que j’ai avancĂ© cette annĂ©e concerne ce qu’il en est du savoir, dont j’ai accentuĂ© que l’exercice ne pouvait reprĂ©senter qu’une jouissance. C’est lĂ  la clĂ©, le point tournant » p. 217. [25] Cf. mon ouvrage, La relance du phallus. [26] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 148 et 151 [27] J. Lacan, Le SĂ©minaire, Livre XI 1963-1964, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, p. 163. [28] J. Lacan, SĂ©minaire XX, op. cit., p. 200. [29] J. Lacan, Écrits, Paris, Le Seuil, p. 819. [30] L’univers c’est lĂ  oĂč de dire tout rĂ©ussit Ă  faire rater le rapport sexuel de la façon mĂąle » p. 105. [31] Ce mĂ©talangage qui n’est pas et que je fais exister » p. 201 ; il me faut pourtant dire ce qu’il y a de mĂ©talangage, et en quoi il se confond avec la trace laissĂ©e par le langage » p. 203. [32] Rien ne tiendra de tout ça si je ne le soutiens pas d’un dire qui est celui de la langue, et d’une pratique qui est celle des gens qui donnent des ordres au nom d’un certain savoir » p. 204. C’est la phrase qui introduit prĂ©cisĂ©ment la topologie des nƓuds il faut faire tenir les choses par l’exercice. Etça t’fait marrer les oiseaux qui s’envolent. Les oiseaux qui s’envolent. Les oiseaux qui s’envolent . Tu comptes les chances qu’il te reste. Un peu de son parfum sur ta veste. Tu avais dĂ» confondre les lumiĂšres. D’une Ă©toile et d’un rĂ©verbĂšre . Mais ça continue encore et encore. C’est que le dĂ©but, d’accord, d’accord L’important est de ne jamais cesser de s’interroger. La curiositĂ© a sa propre raison d’exister. On ne peut pas s’empĂȘcher d’ĂȘtre en admiration quand on contemple les mystĂšres de l’éternitĂ©, de la vie, de la merveilleuse structure de la rĂ©alitĂ©. Il suffit simplement d’essayer de comprendre un peu ce mystĂšre chaque jour. Ne perdez jamais votre sainte curiositĂ©. », Albert Aucunhomme ne lui en a donnĂ©e une et ça continue de me choquer. Comment l'avez-vous imaginĂ©e? C'est assez facile Ă  imaginer car aprĂšs BĂ©cassine il y a eu Tintin et les dessins des deux
Le silence est de mise depuis la sortie de ValĂ©rie Trierweiler de l'hĂŽpital samedi part un simple tweet, la PremiĂšre dame reste silencieuse sur son RTL affirme ce matin, que ValĂ©rie Trierweiler, qui se repose en ce moment Ă  la Lanterne pourrait bien accompagner François Hollande aux radio affirme"Selon l'entourage de la premiĂšre dame, le couple prĂ©sidentiel n'a pas encore pris de dĂ©cision sur l'avenir de leur François Hollande l'a promis il doit clarifier la situation d'ici le 11 fĂ©vrier prochain et son dĂ©placement aux l'heure actuelle, le chef de l'État ne sait pas encore s'il s'y rendra ses proches, ValĂ©rie Trierweiler est, de son cĂŽtĂ©, encore disposĂ©e Ă  accompagner le prĂ©sident aux Etats-Unis."
Paroles D'abord vos corps qui se sĂ©parent T'es seule dans la lumiĂšre des phares T'entends Ă  chaque fois que tu respires Comme un bout de tissu qui se dĂ©chire Et ça continue encore et encore C'est que le dĂ©but d'accord, d'accord L'instant d'aprĂšs le vent se dĂ©chaĂźne Les heures s'allongent comme des semaines Tu te retrouves seule assise par terre Elle ouvre les yeux, regarde Ă  terrePeureuse, elle regarde Ă  terreElle lui promet que c'Ă©tait la derniĂšreEt elle ramasse ses affairesPour une envie si humaine d'avoir voulu ĂȘtre libre Et c'Ă©tait pas la premiĂšre, la premiĂšre criseSi sur eux tu ne lĂšves jamais la main, tu seras un trĂšs bon pĂšreEt mieux en sera demain, ehDe mieux en mieuxÉvidemment que ce sera de mieux en mieuxUn jour, ce s'ra joyeuxMais en attendant elle doit subir le feu[Refrain]Encore une tempĂȘte, encore une alerteL'orage la guette et s'abat sur elleEncore une tempĂȘte, encore une alerteSa rage la guetteLes bleus, c'est rien, c'est juste une belle couleurPlus douce que celle de ses yeuxQuand il se met en colĂšre, ça continue de durerAlors qu'elle lui dit "On ne s'aime plus comme avant"Il continue dans son dĂ©ni, il dit qu'ils vont de l'avantJ'ai Ă©tĂ© folle de t'aimer si fort, folle d'aimer fort un fouLa peur la guette quand il crie trop fort, quand il se jette Ă  son couDe mieux en mieuxQuand elle n'aura plus Ă  courir derriĂšre euxUn jour, ce s'ra joyeuxMais en attendant, personne ne voit son jeu[Refrain]Encore une tempĂȘte, encore une alerteL'orage la guette et s'abat sur elleEncore une tempĂȘte, encore une alerteSa rage la guetteEncore une tempĂȘte, encore une alerteL'orage la guette et s'abat sur elleEncore une tempĂȘte, encore une alerteSa rage la guetteLa derniĂšre fois, c'est plusieurs foisLa derniĂšre fois, ça fait plusieurs foisLa derniĂšre fois, c'est plusieurs foisLa derniĂšre fois, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ahOh, oh, oh, ohOh, oh, oh, oh[Refrain]Encore une tempĂȘte, encore une alerteL'orage la guette et s'abat sur elleEncore une tempĂȘte, encore une alerteSa rage la guetteElle est invisible, il reste impuniMais ça, c'est bientĂŽt finiPrĂȘte Ă  partir pour mettre fin Ă  la guerreEt lui restera les bras fiersPour une envie si humaine d'avoir voulu ĂȘtre libreToujours Ă  elles qu'ils s'en prennentLe danger demeure et les briseEspĂ©rant qu'il n'y aura pas de prochainesC'est toujours ça d'espĂ©rerQu'on n'ait pas Ă  chanter de requiem Thereis no strumming pattern for this song yet. Create and get +5 IQ. Music: Clara Luciani - Ambroise Willaume Lyrics: Clara Luciani Album: Coeur (2021) For Intro, Verse and Instrumental parts, you can add the B in bass to the chords. You can also play with capo 2, transpose -2 [Intro] Bm Bm Ah-ah, ah-ah G Em Ah-ah, ah-ah Bm Bm Ah-ah, ah-ah G
[Paroles de "La vie d'aprĂšs"][Couplet 1 Oli]J'Ă©crirai toujours l'amour, tant pis si j'passe pour un utopistePour l'artiste imbĂ©cile heureuxPetit, j'voulais ĂȘtre guerrierJ'ai grandi, j'ai compris que ceux qui veulent la paix sont plus courageuxC'est facile de mettre le feu Ă  une forĂȘt, tellement plus facile que de la planterY a mille façons d'avoir raisonLa premiĂšre c'est d'avouer qu'on s'est trompĂ©Promis, promis, j'suis encore avec vousMĂȘme si tu m'vois dans le carrĂ© VIP au fond de la boĂźteJ'ai encore en tĂȘte vos voix quand je dis "nous", j'ai encore le blues le dimanche devant mes pĂątesC'est faux quand j'dis qu'tout le monde peut rĂ©ussir'Fin c'est vrai, mais c'est faux, comme dire que le cancer se soigneMais moi, je retiens l'meilleur et j'emmerde le pireOuais, y en a plein qui perdent, mais y en a plein qui gagnentC'est ça qu'j'voulais dire aussiRĂ©ussir, c'est quoi ?Remplir des salles et pas voir grandir sa filleJ'ai plein d'potes qui rĂȘvent pas de l'OlympiaMais d'un joli chez soi et d'un repas en familleÇa m'fait plus vraiment rĂȘver d'ĂȘtre le plus coolLes plus stylĂ©s d'mon lycĂ©e se sont fondus dans la fouleÇa m'fait plus vraiment peur d'avoir tortY a des mĂ©dailles pour tout le monde, on est plein Ă  ĂȘtre les plus fortsJ'ai l'Ăąge oĂč on Ă©crit Ă  son pote aprĂšs une engueuladeOĂč plein d'endroits d'la ville sont des souvenirs quand j'm'y baladeLes flammes de ma jeunesse, je me rĂ©chauffe avec ces braisesJ'ai l'Ăąge oĂč on peut recroiser une ex sans ĂȘtre mal Ă  l'aiseTrop facile d'abandonner, c'est pas une course mais une randonnĂ©eLes erreurs qu'on digĂšre deviennent des conseils Ă  donnerJ'ai confiance Ă  la vie, je pleure Ă  bras ouvertsEn fait, j'ai d'la peine pour ceux qui n'ont pas souffertAllez viens, on continue d'croire qu'on peut faire mieuxÊtre humain sans ĂȘtre humain, ça devient dangereuxLes tricheurs, c'est toujours pas nousOn va vivre si fort qu'on va rendre tous les morts jalouxT'as reconnu la voix, tellement gentil qu'on m'comprend pasPendant la pause, je rappais dans la cave pour jamais oublier qu'on vient d'en basJ'ai un mental monumental, j'viens d'Toulouse pas d'AtlantaEt quand ma vie est bancale mes punchlines deviennent des mantrasMa vie un fantasme parce que j'ai su garder mon sang froidDeviens le patron si on te rĂ©pĂšte que tu n'as pas la gueule de l'emploiJ'envoie le feu, la foi, que j'vous ai prouvĂ© tant d'foisSans quoi tu ne pourras jamais combattre tes angoisses, rappel de constat de ce combatPour mes semblables, ceux qui voient mes contrastesCeux qui boivent mes larmes, qui m'accompagnent sans demander pourquoiEt pour tous les gens comme toiEt pour tous les gens comme moiÊtre vieux, c'est le privilĂšge de voir les autres grandirÊtre seul, c'est la chance de pouvoir accueillirÊtre mal, c'est comprendre qu'on peut aller mieuxÊtre diffĂ©rent, c'est un peu des trois Ă  la foisDiffĂ©rent avec Flo, j'ai eu du mal Ă  l'encaisserOn s'est insultĂ©s, presque dĂ©testĂ©sTrop d'fiertĂ© pour revenir sur nos fautesMais nos deux visions d'la vie ont fait qu'on a changĂ© la nĂŽtreTu l'entends ? Ma rage, le son de mes tripesComment j'ai pu douter ? Bien sĂ»r que j'le mĂ©rite !Bien sĂ»r y a des avis, des piques et des critiquesMais j'peux plus l'entendre, c'est recouvert par le bruit de mon publicLes chanteurs que j'Ă©coute me disent Ă  quel point ils sont tristesJ'ai l'impression d'ĂȘtre trop heureux pour ĂȘtre un vrai artisteDans l'scĂ©nario d'la vie, je meurs Ă  quelle saison ?Est-ce qu'il y a un fond vert tout au bout de l'horizon ?J'veux encore du trĂŽne, tourbillon d'euphorieEncore ĂȘtre la bande son de vos viesEncore renaĂźtre dans la puissance de vos crisEncore des rires, encore des grandes mĂ©lodiesEncore du stress, parce qu'il m'pousse Ă  tout donnerEncore du temps parce qu'il m'sert Ă  pardonnerEncore me brĂ»ler dans la chaleur de vos corpsEncore tous vous entendre en demander encore[Couplet 2 Bigflo]Dis Ă  ton pote qui aime pas Bigflo et Oli que c'est pas graveQu'en vrai, il vaut mieux mĂȘme pas qu'il Ă©couteJ'en ai marre d'me battre maintenant chacun sa routeJ'arrĂȘte de vouloir plaire Ă  tout le monde coĂ»te que coĂ»teEt je veux plus les faire taire, je vais le faire c'est toutJ'enterre mes doutes, visionnaires on s'sert les coudesOn va l'faire entre nous en catiminiÀ 40 mille dans la plus grande salle de ParisEt j'veux plus prouverBientĂŽt 30 ans, j'crois que j'me suis trouvĂ©J'aurais pu me noyer dans un cauchemar, partir autre part, j'attrape Oli comme une bouĂ©eEn fait, j'suis comme une ambulance qui crĂ©e un accidentJ'suis Ă  la fois le problĂšme et la solutionJ'croyais trouver toutes les rĂ©ponses en grandissantÉvidemment, j'ai trouvĂ© encore plus de questionsQuatriĂšme album, encore plus de pressionÇa y est, j'ai retrouvĂ© le feu et la passionAvant j'voyais tout ça comme une sorte de missionMais p't-ĂȘtre qu'au fond, le rap c'est qu'une mauvaise addictionEt j'avoue que tout ça m'a un peu usĂ©J'pensais pas que c'serait si dur, tu saisToujours attendu, tout l'temps jugĂ©Finalement les problĂšmes s'arrĂȘtent pas avec le succĂšsMais j'veux plus me plaindre de ma vie d'artiste, de jouer l'enfant pourri gĂątĂ©De chanter mes regrets de la vie d'avant, en profitant de ma vie d'aprĂšsEt j'crois plus aux gentils contre les mĂ©chantsJ'ai changĂ© d'avis sur pleins de choses rĂ©cemmentJ'crois plus qu'il y ait des forts ou des faiblesJ'crois qu'on a tous les mĂȘmes problĂšmes mais qu'on les vit diffĂ©remmentEh ouais, c'est moi l'clichĂ© du rappeur conscientJ'balance des vĂ©ritĂ©s en fronçant les sourcilsMais j'm'en fous d'ĂȘtre clichĂ©Si c'est pour aider tous ceux qui m'Ă©coutent Ă  supporter leurs soucisEh ouais, c'est moi l'clichĂ© du rappeur conscientChaque mot est choisi avec prudenceParce que si avant j'rappais la Jeunesse influençable »Aujourd'hui, c'est en partie moi qui l'influenceEt j'vois les p'tites sƓurs et le message qu'elles nous adressentMais comme un connard j'fais que pointer leur maladresseP't-ĂȘtre parce que j'ai peur de voir la vĂ©ritĂ© en faceOu que mon Ă©go masculin voit ça comme une menaceC'est pas non plus facile pour les p'tits frĂšresDepuis tout petit on leur rĂ©pĂšte qu'il faut ĂȘtre les plus fortsLes plus forts au foot, les plus forts au lit, la plus grosse encoreLes plus forts des plus forts des plus fortsJ'voulais dire que j'suis sincĂšrement dĂ©solĂ©J'crois que j'serai pas le sauveur que vous attendiezIls voudraient que j'sois un exemple pour ma gĂ©nĂ©rationMais j'veux plus qu'on me prenne pour un donneur de leçonJ'peux pas faire grand-chose Ă  part des chansonsT'accompagner pendant tes crises d'angoisseChante avec moi qu'le monde il est dĂ©gueulasseEn vrai y a que ça Ă  faire, en attendant que ça passe OuiAlors oui, c'est du rap de fragile, pour les gens tristesDu rap pour ceux qui pleurent, pour les trop sensibles, pour les gros cƓursOn prend nos Ă©motions pour alimenter l'moteurEt moi aussi j'ai flirtĂ© avec les profondeurs abyssalesPutain, j'ai la boule au ventre quand j'Ă©cris çaAprĂšs notre passage, qu'est-ce qu'il restera ?J'suis pĂ©trifiĂ© Ă  l'idĂ©e que tout s'arrĂȘte lĂ Mais ça peut pas s'arrĂȘter lĂ J'ai envie de tout comme si j'venais de sortir du comaEt je vais vivre Ă  fond Vivre Ă  fond, tellement qu'en partantJ'deviendrai une supernovaJ'veux encore l'Ă©cume de la mer sous mes pieds nusEt questionner l'univers sous la pleine luneJ'apprends, j'essaie, j'exploreJ'veux encore de l'amour qui fait peur tellement il est fortJ'ai parcouru les vallĂ©es du mal-ĂȘtre Ă  m'en rendre maladeAvaler des mĂ©dicaments pour ramener le calme comme un toxicomaneEt j'crois que j'Ă©tais en panne mais les Ăąmes ne se rĂ©parent pas comme un programmeY a que le temps qui soigneC'est l'histoire de deux frĂšres, c'est le retourL'amour gagne toujours, on continue cette lutteDe toute façon, dis-moi franchementQui Ă©coute encore des morceaux de rap sans refrain de 7 minutes ?[Outro Ami de Bigflo et Oli]Écoutez-moi les frĂ©rotsVous avez intĂ©rĂȘt Ă  nous pondre un gros albumDe tout niquer lĂ  et c'est le cƓur qui parleY a pas de, y a pas, il faut pas hĂ©siter lĂ Au bout d'un moment faut pas hĂ©siterPondez-moi un gros truc, pondez-nous un gros truc
magnifiquemise a jour, et que dire de la photo reviens nous vite ! Par Matthieu, le 20.04.2008 petite mon blog Par rimesoudeprime, le 04.04.2008 beaucoup de chaleur humaine, notre captain résume bien la situation, on pense trÚs fort a toi ! superbe photo Par Jeff, le 27.03.2008. Voir plus
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